Pascal Affi N’Guessan a animé, dimanche dernier, un meeting de campagne à la place Cp1, dans la commune de Yopougon. Un rassemblement qui a été à la hauteur des attentes au niveau de la mobilisation. Les 27 bâches ont été prises d’assaut et il y avait encore du beau monde aux alentours pour écouter le message du candidat du Front populaire ivoirien (Fpi) à la présidentielle d’octobre 2015. Celui-ci a exhorté les populations à voter massivement sans rien craindre. Selon lui, contrairement au vote de 2010, celui qui va gagner ce 25 octobre sera reconnu comme tel sans violence ni fraude. «Toutes les élections sont verrouillées. Si nous gagnons, personne ne va contester notre victoire. Allez voter ! Le reste je m’en charge», a-t-il promis. Une déclaration fortement ovationnée par la nombreuse foule. s’adressant aux Ivoiriens au-delà de la place Cp1, Affi N’Guessan leur a demandé de ne pas avoir peur. Parce qu’à l’en croire, ceux qui ont fait la guerre contre Gbagbo pour faire asseoir Ouattara en 2010 sont tous neutralisés. Pour lui, si le président burkinabè, Blaise Compaoré, et l’ex-président français Nicolas Sarkozy n’avaient pas existé, Ouattara ne serait jamais devenu président en Côte d’Ivoire. Ses soutiens internationaux ayant perdu le pouvoir chez eux, Ouattara, aux dires du candidat Affi, ne pourra plus recourir aux armes pour se maintenir au pouvoir. Son sort dépend donc entièrement aujourd’hui du peuple ivoirien qui doit le lui faire sentir.
Au-delà de ce fait indéniable, le candidat du Fpi a expliqué que l’élection du 25 octobre met le peuple ivoirien face à une responsabilité historique. Celle de sa dignité et de la libération du pays et de tous les prisonniers politiques, dont Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. «Le 25 octobre, Laurent Gbagbo aura son oreille tendue vers Abidjan pour voir si le peuple ivoirien, son peuple, l’a abandonné entre les 4 murs où il est enfermé. Laurent Gbagbo qui aime la vie, Laurent Gbagbo qui ne mange pas seul, Laurent Gbagbo qui aime l’Homme est aujourd’hui seul entre 4 murs. Déjà à 16h, il est obligé de rentrer dans sa cellule de prisonnier. C’est inacceptable», s’est-il indigné. Avant d’appeler les Ivoiriens à un sursaut le 25 octobre en posant l’acte qui milite pour la libération de Gbagbo. «Le 25 octobre, donnez la clé à Affi pour libérer Laurent Gbagbo. Nous avons une dette vis-à-vis de Gbagbo. Ce n’est pas en allant défricher son champ à Mama, son village, qu’il s’est retrouvé en prison. C’est en servant notre cause qu’il s’est retrouvé en prison», a clarifié Pascal Affi N’Guessan devant une population dont la fidélité à Laurent Gbagbo n’est plus à démontrer.
Le candidat du Fpi perçoit la candidature de Ouattara comme une foutaise, voire une injure faite au peuple. Affi N’Guessan dit être choqué par le fait que Ouattara sollicite les suffrages des Ivoiriens en maintenant leurs parents en prison et en exil.
Benjamin KORé
Au-delà de ce fait indéniable, le candidat du Fpi a expliqué que l’élection du 25 octobre met le peuple ivoirien face à une responsabilité historique. Celle de sa dignité et de la libération du pays et de tous les prisonniers politiques, dont Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. «Le 25 octobre, Laurent Gbagbo aura son oreille tendue vers Abidjan pour voir si le peuple ivoirien, son peuple, l’a abandonné entre les 4 murs où il est enfermé. Laurent Gbagbo qui aime la vie, Laurent Gbagbo qui ne mange pas seul, Laurent Gbagbo qui aime l’Homme est aujourd’hui seul entre 4 murs. Déjà à 16h, il est obligé de rentrer dans sa cellule de prisonnier. C’est inacceptable», s’est-il indigné. Avant d’appeler les Ivoiriens à un sursaut le 25 octobre en posant l’acte qui milite pour la libération de Gbagbo. «Le 25 octobre, donnez la clé à Affi pour libérer Laurent Gbagbo. Nous avons une dette vis-à-vis de Gbagbo. Ce n’est pas en allant défricher son champ à Mama, son village, qu’il s’est retrouvé en prison. C’est en servant notre cause qu’il s’est retrouvé en prison», a clarifié Pascal Affi N’Guessan devant une population dont la fidélité à Laurent Gbagbo n’est plus à démontrer.
Le candidat du Fpi perçoit la candidature de Ouattara comme une foutaise, voire une injure faite au peuple. Affi N’Guessan dit être choqué par le fait que Ouattara sollicite les suffrages des Ivoiriens en maintenant leurs parents en prison et en exil.
Benjamin KORé
