76,5 millions FCFA. C’est le montant que l’Etat ivoirien octroie aux familles des 52 victimes ivoiriennes de la bousculade du 24 septembre dernier à Mina, près de la Mecque, lors du Hadj 2015, en Arabie-Saoudite. L’information a été rendue publique, le samedi 17 octobre dernier, à la Grande Mosquée de la Riviera-Golf d’Abidjan-Cocody, par le directeur générale des cultes, Bamba Massamba, lors de la cérémonie d’hommage et de prières destinée à ces victimes. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, au nom du chef de l’Etat, a annoncé que, le samedi 24 octobre prochain, est décrétée Journée de deuil nationale.
Le bilan ivoirien actualisé de la bousculade, selon Bamba Messamba, fait état de 52 décès (au lieu de 14), 7 disparus (au lieu de 77) et 120 blessés (au lieu de 13) précédemment annoncé aux premières heures de la tragédie. Chaque famille des victimes, a-t-il promis, va recevoir la somme de 500 mille Fcfa (750 euros) à titre de contribution de l’Etat aux frais de leurs obsèques. Quant aux blessés, a-t-il ajouté, ils seront totalement pris en charge. Et qu’il y a 109 malades ordinaires parmi les pèlerins. Le porte-parole du chef de l’Etat Alassane Ouattara lui-même présent à la cérémonie, a demandé aux Ivoiriens de rester dans la foi et en prières en ces moments difficiles.
Adama Sangaré dont l’épouse est décédée à Mina, au nom des familles des victimes, a indiqué que le drame est survenu par la volonté de Dieu. «Séchez vos larmes pour demeurer dans le recueillement», a-t-il exhorté.
Le président du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), Son Eminence Aboubakar Fofana, quant à lui, a souligné que la communauté musulmane est affligée, nonobstant la foi qui l’anime, car la perte d’un des leurs, dans certaines conditions, à travers certaines calamités, ne peut laisser le croyant insensible. «Et là, la compassion prend le dessus. Cela est humain», a-t-il dit, avant de recommander aux familles des pèlerins qui n’ont pas encore de nouvelles des leurs, de garder espoir.
Au total, 4197 musulmans ivoiriens on effectué le pèlerinage en Arabie-Saoudite, synonyme d’accomplissement du cinquième pilier de l’islam.
Le bilan de la bousculade de La Mecque s’était encore alourdi, vendredi, à au moins 1.753 morts, selon des chiffres donnés par 31 pays. C’est la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire du pèlerinage.
GOMON Edmond
Le bilan ivoirien actualisé de la bousculade, selon Bamba Messamba, fait état de 52 décès (au lieu de 14), 7 disparus (au lieu de 77) et 120 blessés (au lieu de 13) précédemment annoncé aux premières heures de la tragédie. Chaque famille des victimes, a-t-il promis, va recevoir la somme de 500 mille Fcfa (750 euros) à titre de contribution de l’Etat aux frais de leurs obsèques. Quant aux blessés, a-t-il ajouté, ils seront totalement pris en charge. Et qu’il y a 109 malades ordinaires parmi les pèlerins. Le porte-parole du chef de l’Etat Alassane Ouattara lui-même présent à la cérémonie, a demandé aux Ivoiriens de rester dans la foi et en prières en ces moments difficiles.
Adama Sangaré dont l’épouse est décédée à Mina, au nom des familles des victimes, a indiqué que le drame est survenu par la volonté de Dieu. «Séchez vos larmes pour demeurer dans le recueillement», a-t-il exhorté.
Le président du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), Son Eminence Aboubakar Fofana, quant à lui, a souligné que la communauté musulmane est affligée, nonobstant la foi qui l’anime, car la perte d’un des leurs, dans certaines conditions, à travers certaines calamités, ne peut laisser le croyant insensible. «Et là, la compassion prend le dessus. Cela est humain», a-t-il dit, avant de recommander aux familles des pèlerins qui n’ont pas encore de nouvelles des leurs, de garder espoir.
Au total, 4197 musulmans ivoiriens on effectué le pèlerinage en Arabie-Saoudite, synonyme d’accomplissement du cinquième pilier de l’islam.
Le bilan de la bousculade de La Mecque s’était encore alourdi, vendredi, à au moins 1.753 morts, selon des chiffres donnés par 31 pays. C’est la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire du pèlerinage.
GOMON Edmond