Le deuxième candidat à l’élection présidentielle qui était face au patronat, le mardi 20 octobre 2015 pour exposer son projet pour les entreprises, est Pascal Affi N’Guessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI).
Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, était face au patronat. Un rendez-vous initié par les chefs d’entreprise pour interroger les différents candidats à l’élection présidentielle sur la place qu’occupera la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoirec(CGECI) quand ils seront élus. «Nous n’avons aucun doute que si vous êtes élu, vous allez utiliser tous les moyens pour faire du secteur privée ivoirien, un secteur performant», a affirmé, Jean Kacou Diagou, président de la CGECI.
Le président du FPI a rassuré les entrepreneurs. Pour lui, l’idéologie du socialisme dont il se réclame, n’est nullement opposée à la liberté d’entreprendre. Mais, il a affirmé qu’elle met plutôt l’accent sur le capital humain qui serait le plus important dans une entreprise: «Il n’y a pas de contradiction entre socialisme et entreprise». Conscient du rôle des entreprises dans l’économie nationale, il a promis alléger les charges fiscales de celles-ci, et faciliter l’accès au financement.
Gbagbo, acteur de l’initiative (PPTE)
L’on se souvient qu’en 1998, le scandale des 18 milliards de l’Union européenne a eu pour conséquence la rupture des relations entre les institutions financières internationales et la Côte d’Ivoire. Le candidat du FPI a fait une révélation de taille au cours de cette rencontre avec la CGECI. Il a attesté qu’en juillet 2001, l’ancien régime de la Refondation dont il a été le premier Premier ministre avait obtenu la reprise de la coopération. «En 2002, Gbagbo avait atteint le point d’achèvement du PPTE (Pays pauvres très endettés)». Il a déploré le recours à l’endettement excessif de la Côte d’Ivoire qui s’élèvera à plus de 4.730 milliards de FCFA. Une situation qui hypothéquerait l’avenir du pays.
Pour lutter contre le chômage endémique des jeunes diplômés, sa recette consisterait à réformer le système éducatif qu’il trouve inadéquat avec le système économique. Le président Pascal Affi N’Guessan a dénoncé l’utilisation des derniers publics à des fins politiques.
Arnaud HOUSSOU
Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, était face au patronat. Un rendez-vous initié par les chefs d’entreprise pour interroger les différents candidats à l’élection présidentielle sur la place qu’occupera la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoirec(CGECI) quand ils seront élus. «Nous n’avons aucun doute que si vous êtes élu, vous allez utiliser tous les moyens pour faire du secteur privée ivoirien, un secteur performant», a affirmé, Jean Kacou Diagou, président de la CGECI.
Le président du FPI a rassuré les entrepreneurs. Pour lui, l’idéologie du socialisme dont il se réclame, n’est nullement opposée à la liberté d’entreprendre. Mais, il a affirmé qu’elle met plutôt l’accent sur le capital humain qui serait le plus important dans une entreprise: «Il n’y a pas de contradiction entre socialisme et entreprise». Conscient du rôle des entreprises dans l’économie nationale, il a promis alléger les charges fiscales de celles-ci, et faciliter l’accès au financement.
Gbagbo, acteur de l’initiative (PPTE)
L’on se souvient qu’en 1998, le scandale des 18 milliards de l’Union européenne a eu pour conséquence la rupture des relations entre les institutions financières internationales et la Côte d’Ivoire. Le candidat du FPI a fait une révélation de taille au cours de cette rencontre avec la CGECI. Il a attesté qu’en juillet 2001, l’ancien régime de la Refondation dont il a été le premier Premier ministre avait obtenu la reprise de la coopération. «En 2002, Gbagbo avait atteint le point d’achèvement du PPTE (Pays pauvres très endettés)». Il a déploré le recours à l’endettement excessif de la Côte d’Ivoire qui s’élèvera à plus de 4.730 milliards de FCFA. Une situation qui hypothéquerait l’avenir du pays.
Pour lutter contre le chômage endémique des jeunes diplômés, sa recette consisterait à réformer le système éducatif qu’il trouve inadéquat avec le système économique. Le président Pascal Affi N’Guessan a dénoncé l’utilisation des derniers publics à des fins politiques.
Arnaud HOUSSOU