Abidjan – Au moins quatre personnes sont mortes et 10 blessées lors d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants opposés au référendum constitutionnel prévu dimanche, a annoncé mardi le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Mboulou.
Ce bilan provisoire fait état de trois morts à Brazzaville et d’un à Pointe-Noire, dans le sud du pays.
Sept blessés ont été admis dans les hôpitaux de Brazzaville et trois éléments de la force publique ont été grièvement blessés, a détaillé le ministre.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, cinq maisons de responsables politiques ont été incendiées ou saccagées et de nombreux actes de pillage ont été commis dans certains établissements de commerce tant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire.
Le ministre de l’Intérieur a relevé que 16 personnes ont été interpellées à Brazzaville et qu’elles « seront mises à la disposition des juridictions compétentes pour répondre de leurs actes ».
Les deux grandes villes du Congo ont été le théâtre mardi de heurts entre forces de l’ordre et opposants. La tension qui déjà vive à l’approche du référendum, est montée d’un cran après que l’interdiction de la manifestation dans la capitale contre le projet de réforme constitutionnel.
Si le texte est adopté, il ferait sauter les deux verrous empêchant Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016.
(AIP)
cmas
Ce bilan provisoire fait état de trois morts à Brazzaville et d’un à Pointe-Noire, dans le sud du pays.
Sept blessés ont été admis dans les hôpitaux de Brazzaville et trois éléments de la force publique ont été grièvement blessés, a détaillé le ministre.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, cinq maisons de responsables politiques ont été incendiées ou saccagées et de nombreux actes de pillage ont été commis dans certains établissements de commerce tant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire.
Le ministre de l’Intérieur a relevé que 16 personnes ont été interpellées à Brazzaville et qu’elles « seront mises à la disposition des juridictions compétentes pour répondre de leurs actes ».
Les deux grandes villes du Congo ont été le théâtre mardi de heurts entre forces de l’ordre et opposants. La tension qui déjà vive à l’approche du référendum, est montée d’un cran après que l’interdiction de la manifestation dans la capitale contre le projet de réforme constitutionnel.
Si le texte est adopté, il ferait sauter les deux verrous empêchant Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016.
(AIP)
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