M. Lucien Tapé Mambo, président de la Plateforme de la société civile de Côte d’Ivoire, a organisé une conférence de presse le mardi 20 octobre 2015 à son siège sis à Cocody-2 Plateaux relativement à la charte de la non-violence initiée par sa structure depuis le 18 juin 2015, à la Caistab au Plateau. Il était accompagné par M. Joseph Ebagnerin, SG de l’Ugtci (Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire).
Lucien Mambo Tapé a annoncé que tous les candidats à l’élection présidentielle, à l’exception du candidat Alassane Ouattara, ont signé la charte de non-violence. Il s’est voulu rassurant : « SEM. Alassane Ouattara nous a fait dire de multiples fois par son ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko, qu’il nous recevra devant la presse avant la fin de la campagne pour signer cette charte de la non-violence ».
Dans l’ordre de signature, l'on a Mme Henriette Lagou, Charles Konan Banny, Konan Kouadio Bertin, Kouadio Konan Siméon, Kouangoua Jacqueline-Claire, Essy Amara, Gnangbo Kacou, Mamadou Koulibaly et Affi N’Guessan.
« Nous allons nommer tous les candidats qui ne respecterons pas leur signature et qui vont inciter à des actes de violence, avant, pendant et après les élections. Celui qui viole sa parole donnée, nous le montrerons du doigt », a indiqué le conférencier qui assure en avoir informé aussi les deux candidats qui se sont retirés.
Pour lui, les populations ont encore à l’esprit les violences des élections passées. Aussi, croit-il fermement que personne n’est prêt à revivre encore cette situation.
Il a regretté le peu d’affluence constaté pour le retrait des cartes d’électeurs. « Peut-être qu’il est temps de lier ce genre de chose à un cadeau, comme une réduction dans des magasins ou quelque chose du genre », a-t-il souhaité. Car, selon lui, tout le monde doit aller voter. Il s’agit d’une exigence démocratique afin de mettre à la place, les dirigeants qu’on veut. Répondant aux préoccupations de la presse sur les raisons qui motivent sa confiance en des élections véritablement apaisées, Tapé Mambo pense que « les problèmes lors du second tour de la présidentielle passée viennent des dérapages de deux institutions (CEI et Conseil Constitutionnel) chargées de la validation des résultats. Tout le monde en a tiré les leçons et la Plateforme sera sur le terrain, dans les bureaux de vote pour observer le déroulement du vote».
Olivier Guédé
Lucien Mambo Tapé a annoncé que tous les candidats à l’élection présidentielle, à l’exception du candidat Alassane Ouattara, ont signé la charte de non-violence. Il s’est voulu rassurant : « SEM. Alassane Ouattara nous a fait dire de multiples fois par son ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko, qu’il nous recevra devant la presse avant la fin de la campagne pour signer cette charte de la non-violence ».
Dans l’ordre de signature, l'on a Mme Henriette Lagou, Charles Konan Banny, Konan Kouadio Bertin, Kouadio Konan Siméon, Kouangoua Jacqueline-Claire, Essy Amara, Gnangbo Kacou, Mamadou Koulibaly et Affi N’Guessan.
« Nous allons nommer tous les candidats qui ne respecterons pas leur signature et qui vont inciter à des actes de violence, avant, pendant et après les élections. Celui qui viole sa parole donnée, nous le montrerons du doigt », a indiqué le conférencier qui assure en avoir informé aussi les deux candidats qui se sont retirés.
Pour lui, les populations ont encore à l’esprit les violences des élections passées. Aussi, croit-il fermement que personne n’est prêt à revivre encore cette situation.
Il a regretté le peu d’affluence constaté pour le retrait des cartes d’électeurs. « Peut-être qu’il est temps de lier ce genre de chose à un cadeau, comme une réduction dans des magasins ou quelque chose du genre », a-t-il souhaité. Car, selon lui, tout le monde doit aller voter. Il s’agit d’une exigence démocratique afin de mettre à la place, les dirigeants qu’on veut. Répondant aux préoccupations de la presse sur les raisons qui motivent sa confiance en des élections véritablement apaisées, Tapé Mambo pense que « les problèmes lors du second tour de la présidentielle passée viennent des dérapages de deux institutions (CEI et Conseil Constitutionnel) chargées de la validation des résultats. Tout le monde en a tiré les leçons et la Plateforme sera sur le terrain, dans les bureaux de vote pour observer le déroulement du vote».
Olivier Guédé