L’ancien Premier ministre ivoirien et candidat indépendant à l’élection présidentielle de dimanche a annoncé vendredi après-midi, son retrait de cette course, estimant que "ce scrutin ne sera pas sincère, transparent et inclusif".
"Ce scrutin ne sera pas sincère, transparent et inclusif. La preuve (...) face à ce risque tous les ivoiriens épris de paix, de démocratie ont dans un même élan appelé le Chef de l’Etat au dialogue, à un consensus et éviter les crises qui résultent des élections mal organisées", a expliqué M. Banny au cours d’une conférence de presse.
Pour M.Banny, "à trois jours du scrutin présidentiel, aucune rencontre avec le chef de l’Etat n’a été acceptée, sauf l’approche choisie par lui". "Après avoir mené jusqu’au bout, après aavoir combattu, après avoir mener nos responsables à épargner la Côte d’Ivoire du KO, j’ai donc décidé de ne plus participer à compter de cet instant au processus inique" a-t-il poursuivi.
Charles Konan Banny convient que cette "décision est grave", c’est pourquoi, il "demande pardon"à ses militants et sympathisants. "A tous les ivoiriens qui me regarde, je comprends votre déception. Je vous demande pardon" a conclu M. Banny.
Il a dénoncé cette semaine que la liste électorale définitive est "remplie et infectée de doublons" (personnes pouvant voter deux fois). La Commission électorale indépendante ( CEI ) lui a demandé les preuves de ces accusations.
Le retrait de M.Banny intervient après ceux de Amara Essy et de Mamadou Koulibaly. Il reste désormais sept candidats en course dont Alassane Ouattara du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP ) et Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien ( FPI ).
Dimanche, plus de 6,3 millions d’ivoiriens sont convoqués aux urnes pour élire le Président de la République de Côte d’Ivoire parmi une dizaine de candidatures.
MC/ls/APA
"Ce scrutin ne sera pas sincère, transparent et inclusif. La preuve (...) face à ce risque tous les ivoiriens épris de paix, de démocratie ont dans un même élan appelé le Chef de l’Etat au dialogue, à un consensus et éviter les crises qui résultent des élections mal organisées", a expliqué M. Banny au cours d’une conférence de presse.
Pour M.Banny, "à trois jours du scrutin présidentiel, aucune rencontre avec le chef de l’Etat n’a été acceptée, sauf l’approche choisie par lui". "Après avoir mené jusqu’au bout, après aavoir combattu, après avoir mener nos responsables à épargner la Côte d’Ivoire du KO, j’ai donc décidé de ne plus participer à compter de cet instant au processus inique" a-t-il poursuivi.
Charles Konan Banny convient que cette "décision est grave", c’est pourquoi, il "demande pardon"à ses militants et sympathisants. "A tous les ivoiriens qui me regarde, je comprends votre déception. Je vous demande pardon" a conclu M. Banny.
Il a dénoncé cette semaine que la liste électorale définitive est "remplie et infectée de doublons" (personnes pouvant voter deux fois). La Commission électorale indépendante ( CEI ) lui a demandé les preuves de ces accusations.
Le retrait de M.Banny intervient après ceux de Amara Essy et de Mamadou Koulibaly. Il reste désormais sept candidats en course dont Alassane Ouattara du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP ) et Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien ( FPI ).
Dimanche, plus de 6,3 millions d’ivoiriens sont convoqués aux urnes pour élire le Président de la République de Côte d’Ivoire parmi une dizaine de candidatures.
MC/ls/APA