Le projet, piloté par l’Ong Save the Children, financé par l'Union Européenne, va être mis en œuvre dans les régions du Gbêkê et du Hambol. A terme, l’Association Jekawili, qui signifie littéralement en langue malinké ‘‘ jeunes levez vous’’, initiateur du projet, compte réinsérer 14 000 enfants et jeunes travailleurs migrants qui œuvrent entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. Annonçant ce projet de prise en charge des enfants le samedi 7 octobre dernier à Niakaramadougou dans la région du Hambol, en présence des autorités de la région, Nadège Gbangbo, la responsable du projet intitulé "projet de réinsertion et d'aide aux enfants et jeunes migrants (PRAAAEJEM) a indiqué que ce processus de réinsertion allait se faire sur trois ans. Il permettra aussi, toujours selon Nadège Gbangbo, « d’améliorer les conditions de subsistance des enfants ou jeunes travailleurs migrants de ces pays d'Afrique par une insertion professionnelle durable dans le marché du travail et un accès coordonné aux services sociaux de base ».
Justifiant les raison de ce phénomène, la responsable du projet a dit que
« le phénomène a pris de l'ampleur entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Burkina Faso à cause des crises sociopolitiques et des catastrophes naturelles. Les systèmes institutionnels de protection sociale dans ces pays peinent à faire face à cette migration d'ailleurs interprétée, parfois de façon erronée, comme une traite humaine ».
La migration transfrontalière des enfants et jeunes travailleurs est un phénomène bien réel en Côte d’Ivoire. Initialement, ces enfants qui descendent en masse des pays frontaliers vers un nouvel eldorado étaient généralement utilisés comme manœuvres dans les grandes plantations du centre et de l’ouest. Mais aujourd’hui, les lignes ont bougé. Désormais, ces enfants sont visibles sur tous les chantiers : artisanat, commerce, transport et surtout orpaillage.
Ange TIEMOKO
Justifiant les raison de ce phénomène, la responsable du projet a dit que
« le phénomène a pris de l'ampleur entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Burkina Faso à cause des crises sociopolitiques et des catastrophes naturelles. Les systèmes institutionnels de protection sociale dans ces pays peinent à faire face à cette migration d'ailleurs interprétée, parfois de façon erronée, comme une traite humaine ».
La migration transfrontalière des enfants et jeunes travailleurs est un phénomène bien réel en Côte d’Ivoire. Initialement, ces enfants qui descendent en masse des pays frontaliers vers un nouvel eldorado étaient généralement utilisés comme manœuvres dans les grandes plantations du centre et de l’ouest. Mais aujourd’hui, les lignes ont bougé. Désormais, ces enfants sont visibles sur tous les chantiers : artisanat, commerce, transport et surtout orpaillage.
Ange TIEMOKO