Peut importe le genre d’élection, l’utilisation de la musique dans les campagnes pour la conquête du pouvoir est courante. Mais tout dépend, sans doute, du message que l’on entend véhicule à travers elle. Le cas en Côte d’Ivoire du concept « Akobo Poussière » a fait l’objet d’une vive polémique
Aujourd’hui, quel que soit le lieu, pour célébrer la victoire du candidat Alassane Ouattara à la présidentielle du 25 octobre dernier, Dj Jojo et Dj Kokelé les concepteurs du rythme musical très en vogue, «Akobo poussière» ne manquent pas à la liste des artistes invités. Mieux, ils sont mêmes les privilégiés. Et pour cause, le concept de ces deux jeunes gens a été le tube de campagne du candidat Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre dernier.
Alors simple admiration de mélomanes ou pure récupération politique, en tout cas pour la circonstance, «Akobo poussière» est devenue «Ado poussière». Et quel que soit la région, les partisans d’Ado ne tiennent plus en place lorsque Dj Jojo et son confrère montent sur scène. Ainsi, c’est à l’unisson que la grande famille victorieuse des élections : militants, sympathisants et guides politiques scandent : «Après Ado, c’est la poussière», «Devant Ado, c’est la poussière», en lieu et place de «Akobo poussière». Une réadaptation de ce tube signé Rhdp, entamée déjà depuis la campagne électorale et dont le candidat Essy Amara avait dans le temps a relevé les travers. Il disait à ce propos que «la Commission électorale indépendante (Cei) est sourde aux dérapages verbaux des soutiens du président-candidat qui, par exemple, détournent les paroles de «Akobo poussière», un air populaire baoulé, en «après ADO, poussière», tournant en dérision ses adversaires au son de «Essy Amara, poussière», pour ne retenir que le message de mon seul nom...». Récupération politique ou fanatisme de mélomane, le concept «Akobo poussière» continue de faire des vagues dans toutes les couches de la société ivoirienne.
Ange TIEMOKO
Aujourd’hui, quel que soit le lieu, pour célébrer la victoire du candidat Alassane Ouattara à la présidentielle du 25 octobre dernier, Dj Jojo et Dj Kokelé les concepteurs du rythme musical très en vogue, «Akobo poussière» ne manquent pas à la liste des artistes invités. Mieux, ils sont mêmes les privilégiés. Et pour cause, le concept de ces deux jeunes gens a été le tube de campagne du candidat Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre dernier.
Alors simple admiration de mélomanes ou pure récupération politique, en tout cas pour la circonstance, «Akobo poussière» est devenue «Ado poussière». Et quel que soit la région, les partisans d’Ado ne tiennent plus en place lorsque Dj Jojo et son confrère montent sur scène. Ainsi, c’est à l’unisson que la grande famille victorieuse des élections : militants, sympathisants et guides politiques scandent : «Après Ado, c’est la poussière», «Devant Ado, c’est la poussière», en lieu et place de «Akobo poussière». Une réadaptation de ce tube signé Rhdp, entamée déjà depuis la campagne électorale et dont le candidat Essy Amara avait dans le temps a relevé les travers. Il disait à ce propos que «la Commission électorale indépendante (Cei) est sourde aux dérapages verbaux des soutiens du président-candidat qui, par exemple, détournent les paroles de «Akobo poussière», un air populaire baoulé, en «après ADO, poussière», tournant en dérision ses adversaires au son de «Essy Amara, poussière», pour ne retenir que le message de mon seul nom...». Récupération politique ou fanatisme de mélomane, le concept «Akobo poussière» continue de faire des vagues dans toutes les couches de la société ivoirienne.
Ange TIEMOKO