Les amoureux de la littérature africaine se retrouvent à nouveau à Abidjan. La cérémonie de récompense des lauréats du « Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’expression francophone » se tient le 21 novembre prochain à la Salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire. Elle est placée sous le patronage de Soro Kigbafori Guillaume, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et la présidence de Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie de la République de Côte d’Ivoire. C’est de loin l’événement littéraire phare de la sous-région qui attire à Abidjan les sommités du monde littéraire dans une ambiance festive.
Parmi les sept finalistes de cette édition, la Côte d’Ivoire a placé deux écrivains de talent. Alain Tailly, pour son récit ‘‘John Ziguéhi’’, paru à Frat-Mat Editions, et Henri-Michel Yéré, avec son œuvre poétique ‘‘Mil neuf cent quatre-vingt-dix’’, éditée à Panafrika/ Nouvelles du Sud. Ils croisent les plumes avec d’autres grands noms de la littérature africaine. Notamment Florent Couao-Zotti du Bénin (La Traque de la Musaraigne, polar, éd. Jigal), Eric Essono Tsimi du Cameroun (Migrants Diaries, roman, éd. Acoria), Kettly Mars de Haïti (Je suis vivant, éd. Mercure de France), Imane Naciri du Maroc (Ultimes Confessions, nouvelles, éd. La Croisée Des Chemins, 2014) et Fathia Radjabou de Comores (Je ne sais pas quoi faire de ma vie…, nouvelles, éd. Présence Africaine). Ils sont les auteurs des sept meilleurs ouvrages sur 34 reçus par le pré-jury, provenant de 11 pays. Et pour cette année, un clin d’œil appuyé est fait à la jeunesse. La transmission du savoir littéraire et livresque à la jeunesse c’est aussi un des objectifs à atteindre à travers le prix surtout que le monde est de plus en plus sujet à l’influence du numérique et de toutes les innovations technologiques.
« Le concours nous tient particulièrement à cœur. Il s’agit pour nous de contribuer à l’éducation de nos enfants. Le livre doit demeurer l’instrument de savoir par excellence dans ce monde dominé par les technologies. », a expliqué Isabelle Kassi-Fofana, présidente d’Akwaba Culture, lors du lancement au mois de février dernier. Créé en 2008 par l’Association “Akwaba Culture, le ’’Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’expression francophone ’’ récompense, sur la base de leur qualité intrinsèque, des œuvres publiées ou traduites en français, relevant de la littérature africaine et produites par des écrivains africains ou des éditeurs installés sur le continent ou non. Le Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’Eexpression francophone est doté d’une enveloppe 2 millions de francs Cfa et d’un trophée. Conformément à l’accord établi avec le Salon du livre de Genève, le lauréat du Prix Ivoire 2015 sera l’invité dudit Salon du livre en 2016.
L’édition 2014 du Prix Ivoire avait été remportée par la Marocaine Baaha Trabelsi avec son roman ‘‘Parlez-moi d’amour''.
Edouard GONTO
Parmi les sept finalistes de cette édition, la Côte d’Ivoire a placé deux écrivains de talent. Alain Tailly, pour son récit ‘‘John Ziguéhi’’, paru à Frat-Mat Editions, et Henri-Michel Yéré, avec son œuvre poétique ‘‘Mil neuf cent quatre-vingt-dix’’, éditée à Panafrika/ Nouvelles du Sud. Ils croisent les plumes avec d’autres grands noms de la littérature africaine. Notamment Florent Couao-Zotti du Bénin (La Traque de la Musaraigne, polar, éd. Jigal), Eric Essono Tsimi du Cameroun (Migrants Diaries, roman, éd. Acoria), Kettly Mars de Haïti (Je suis vivant, éd. Mercure de France), Imane Naciri du Maroc (Ultimes Confessions, nouvelles, éd. La Croisée Des Chemins, 2014) et Fathia Radjabou de Comores (Je ne sais pas quoi faire de ma vie…, nouvelles, éd. Présence Africaine). Ils sont les auteurs des sept meilleurs ouvrages sur 34 reçus par le pré-jury, provenant de 11 pays. Et pour cette année, un clin d’œil appuyé est fait à la jeunesse. La transmission du savoir littéraire et livresque à la jeunesse c’est aussi un des objectifs à atteindre à travers le prix surtout que le monde est de plus en plus sujet à l’influence du numérique et de toutes les innovations technologiques.
« Le concours nous tient particulièrement à cœur. Il s’agit pour nous de contribuer à l’éducation de nos enfants. Le livre doit demeurer l’instrument de savoir par excellence dans ce monde dominé par les technologies. », a expliqué Isabelle Kassi-Fofana, présidente d’Akwaba Culture, lors du lancement au mois de février dernier. Créé en 2008 par l’Association “Akwaba Culture, le ’’Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’expression francophone ’’ récompense, sur la base de leur qualité intrinsèque, des œuvres publiées ou traduites en français, relevant de la littérature africaine et produites par des écrivains africains ou des éditeurs installés sur le continent ou non. Le Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’Eexpression francophone est doté d’une enveloppe 2 millions de francs Cfa et d’un trophée. Conformément à l’accord établi avec le Salon du livre de Genève, le lauréat du Prix Ivoire 2015 sera l’invité dudit Salon du livre en 2016.
L’édition 2014 du Prix Ivoire avait été remportée par la Marocaine Baaha Trabelsi avec son roman ‘‘Parlez-moi d’amour''.
Edouard GONTO