L’insécurité est un facteur de pauvreté, soutiennent certains experts. Mais quand des policiers travaillent sans armes dans ce milieu aussi hostile, cela vire au ridicule.
« L’homme est mieux que l’argent ». Pour l’artiste ‘‘Queens’’, cet adage du jargon populaire ivoirien a pris tout son sens ce lundi 9 novembre 2015. En effet, victime d’un vol à mains armées, ses agresseurs ont manqué de peu de lui ôter aussi la vie ce jour-là. La faiseuse de coupé décalé raconte que ce lundi du mois de novembre, descendue d’un taxi au feu Petroci du quartier Aghien, dans la commune de Cocody, elle a été subitement prise à partie par deux hommes à motos, armés de pistolets. Ces derniers lui ont intimé l’ordre de donner son sac qu’elle tenait entre les mains. Tétanisée par la vitesse à laquelle les choses se déroulaient, elle ne savait plus quoi faire. Croyant à un refus d’obtempérer, l’un des malfrats a braqué son pistolet sur la tempe de ‘‘Queens’’. Prise de panique, elle a eu juste le temps de se jeter au sol et ainsi éviter instinctivement le pire. Car dans la foulée, entre le geste du bandit orientant son revolver sur la tête de l’artiste et le mouvement de chute de celle-ci vers le sol, un coup de feu est parti. Un coup de feu qui aurait pu lui être très fatal, si elle était restée debout quelques secondes seulement. Ce tire qui a fait une détonation assourdissante a attiré l’attention des policiers qui étaient en poste juste à proximité. Mais quand ils se sont rendus compte de ce qui se passait là, juste à côté d’eux, les policiers comme des lapins ont préféré détaler en ne regardant même pas derrière eux. Les bandits, apparemment seuls maîtres du terrain ont librement emporté la somme de 450.000 Fcfa. Une somme que ‘‘Queens’’, en plus d’être chanteuse et enseignate, enseigne dans une université privée de la place, destinait à la charge de sa famille pour les deux mois à venir. Même si elle a tout perdu, argent, sac et autres affaires qui se trouvaient dans son sac, ‘‘Queens’’ a eu la vie sauve grâce à son instinct. Mais elle n’est pas la seule. Car, ces policiers qui ont pris leurs jambes à leur cou devant cette scène d’agression ont eux aussi agi par instinct de survie. De toutes les façons, que pouvaient faire des policiers sans armes devant des bandits armés ?
Ange TIEMOKO
« L’homme est mieux que l’argent ». Pour l’artiste ‘‘Queens’’, cet adage du jargon populaire ivoirien a pris tout son sens ce lundi 9 novembre 2015. En effet, victime d’un vol à mains armées, ses agresseurs ont manqué de peu de lui ôter aussi la vie ce jour-là. La faiseuse de coupé décalé raconte que ce lundi du mois de novembre, descendue d’un taxi au feu Petroci du quartier Aghien, dans la commune de Cocody, elle a été subitement prise à partie par deux hommes à motos, armés de pistolets. Ces derniers lui ont intimé l’ordre de donner son sac qu’elle tenait entre les mains. Tétanisée par la vitesse à laquelle les choses se déroulaient, elle ne savait plus quoi faire. Croyant à un refus d’obtempérer, l’un des malfrats a braqué son pistolet sur la tempe de ‘‘Queens’’. Prise de panique, elle a eu juste le temps de se jeter au sol et ainsi éviter instinctivement le pire. Car dans la foulée, entre le geste du bandit orientant son revolver sur la tête de l’artiste et le mouvement de chute de celle-ci vers le sol, un coup de feu est parti. Un coup de feu qui aurait pu lui être très fatal, si elle était restée debout quelques secondes seulement. Ce tire qui a fait une détonation assourdissante a attiré l’attention des policiers qui étaient en poste juste à proximité. Mais quand ils se sont rendus compte de ce qui se passait là, juste à côté d’eux, les policiers comme des lapins ont préféré détaler en ne regardant même pas derrière eux. Les bandits, apparemment seuls maîtres du terrain ont librement emporté la somme de 450.000 Fcfa. Une somme que ‘‘Queens’’, en plus d’être chanteuse et enseignate, enseigne dans une université privée de la place, destinait à la charge de sa famille pour les deux mois à venir. Même si elle a tout perdu, argent, sac et autres affaires qui se trouvaient dans son sac, ‘‘Queens’’ a eu la vie sauve grâce à son instinct. Mais elle n’est pas la seule. Car, ces policiers qui ont pris leurs jambes à leur cou devant cette scène d’agression ont eux aussi agi par instinct de survie. De toutes les façons, que pouvaient faire des policiers sans armes devant des bandits armés ?
Ange TIEMOKO
