Depuis la destruction du village rasta de Port-Bouët, un pan de la culture de cette communauté a été perdu. Pour le retrouver, l’un de ses adeptes a ouvert à Abobo un centre culturel pour rassembler sa communauté.
‘’Culture Live’’ est le nom de l’espace culturel rasta qui a ouvert ses portes à Abobo-Marahoué le 15 novembre dernier. L’initiative est de Yara Alassane alias ‘’Culture’’, un Ivoirien qui vit aux Etats-Unis d’Amérique depuis 1989. Le site a une capacité de 250 places assises. Il renferme un bar, un podium, un orchestre, un restaurant qui offre des recettes typiques au rasta et un atelier-boutique exposant des objets d’art. Le promoteur, fier de donner un second souffle à la communauté, explique sa mission. « Ma mission en Côte d’Ivoire est de mettre nos jeunes musiciens et autres artistes talentueux rastas en œuvre. Pour montrer aux Ivoiriens que le rastafarisme est une culture, une discipline et la paix en soi-même. C’est ce devoir qui m’a été dicté et qui a abouti à l’installation du centre culturel ‘’Culture Live’’», a-t-il traduit. Au menu de l’ouverture dudit centre, un barbecue et des prestations artistiques (play-back, semi-live et live). De grands noms de la communauté sont venus apporter leur soutien à l’initiative. Kôrô Abou Ouatt, Mister Sing, ‘’les Ras’’Asko, Bill Moise, Fly P., Diabson Téré, Warabafing et les membres de l’Association rastafari des artistes et artisans de Côte d’Ivoire (Araaci). Ceux-ci ont assuré que le sanctuaire sera bien gardé par les militants de la cause rasta. Ce centre se veut également un lieu où seront données des conférences, ainsi que des échanges sur la culture rasta. Ras Salomon, l’un des activistes de cette scène, se veut optimiste vu le rôle que nécessite ce centre culturel. « Notre vision est d’envoyer un message positif à la jeunesse. Afin qu’elle comprenne que la culture rasta est une force pour l’éducation. Elle prône l’unité, l’amour et la paix, pour un monde meilleur», a-t-il affirmé.
Ouvert tous les jours, le centre programmera les Sound system le jeudi, un karaoké le samedi et le live le dimanche. L’équipe dirigée par Ras Dider, Destiny et Ras Cisco, veut réussir le pari de faire de ce centre la petite Kingston.
Clément KOFFI
‘’Culture Live’’ est le nom de l’espace culturel rasta qui a ouvert ses portes à Abobo-Marahoué le 15 novembre dernier. L’initiative est de Yara Alassane alias ‘’Culture’’, un Ivoirien qui vit aux Etats-Unis d’Amérique depuis 1989. Le site a une capacité de 250 places assises. Il renferme un bar, un podium, un orchestre, un restaurant qui offre des recettes typiques au rasta et un atelier-boutique exposant des objets d’art. Le promoteur, fier de donner un second souffle à la communauté, explique sa mission. « Ma mission en Côte d’Ivoire est de mettre nos jeunes musiciens et autres artistes talentueux rastas en œuvre. Pour montrer aux Ivoiriens que le rastafarisme est une culture, une discipline et la paix en soi-même. C’est ce devoir qui m’a été dicté et qui a abouti à l’installation du centre culturel ‘’Culture Live’’», a-t-il traduit. Au menu de l’ouverture dudit centre, un barbecue et des prestations artistiques (play-back, semi-live et live). De grands noms de la communauté sont venus apporter leur soutien à l’initiative. Kôrô Abou Ouatt, Mister Sing, ‘’les Ras’’Asko, Bill Moise, Fly P., Diabson Téré, Warabafing et les membres de l’Association rastafari des artistes et artisans de Côte d’Ivoire (Araaci). Ceux-ci ont assuré que le sanctuaire sera bien gardé par les militants de la cause rasta. Ce centre se veut également un lieu où seront données des conférences, ainsi que des échanges sur la culture rasta. Ras Salomon, l’un des activistes de cette scène, se veut optimiste vu le rôle que nécessite ce centre culturel. « Notre vision est d’envoyer un message positif à la jeunesse. Afin qu’elle comprenne que la culture rasta est une force pour l’éducation. Elle prône l’unité, l’amour et la paix, pour un monde meilleur», a-t-il affirmé.
Ouvert tous les jours, le centre programmera les Sound system le jeudi, un karaoké le samedi et le live le dimanche. L’équipe dirigée par Ras Dider, Destiny et Ras Cisco, veut réussir le pari de faire de ce centre la petite Kingston.
Clément KOFFI
