Des hommes qui constituent un orchestre, cela peut passer inaperçu. Mais quand des femmes décident de s’y mettre, cela suscite la curiosité.
Si on devait leur attribuer un prix, ce serait ‘‘le prix du meilleur groupe d’interprétations live de Côte d’Ivoire’’. En effet, pour l’orchestre Bella Mondo, un groupe composé que de femmes, neuf au total, le live n’a plus de secret. Managé de mains de maître par Serge Dominique Tahi, ce groupe est devenu depuis un certain temps, la nouvelle coqueluche des mélomanes ivoiriens amoureux de live. Car, en plus de la parfaite maîtrise des instruments musicaux, ces filles interprètent aussi parfaitement tous les rythmes en vogue du moment. Et ce, quel que soit le genre. De quoi à faire bousculer à la porte du groupe, des membres du gouvernement, des hommes d’affaires, des chefs d’entreprises, des diplomates, aussi bien au niveau national qu’international. Simple envie de satisfaire leur curiosité ou pure sollicitation professionnelle ? En tout cas, aujourd’hui, sur toutes les grandes scènes et tous les grands plateaux, tout le monde veut voir jouer l’orchestre Bella Mondo. Quand on demande à Serge Dominique Tahi, le manager du groupe, comment il explique cette ascension fulgurante de Bella Mondo, il précise que « cela ne s’est pas fait du coup. Si aujourd’hui les filles sont sous le feu des projecteurs, c’est parce que pendant de longues années, elles ont travaillé, travaillé, travaillé. Mais en plus, il nous a fallu l’aide de certaines personnes qui ont cru en Bella Mondo et qui nous ont offert une plate-forme d’expression. ». Même aujourd’hui encore, le groupe se laisse découvrir ou redécouvrir. Dernièrement, c’est le ministre Adama Bictogo qui l’a découvert au Golf, lors du déjeuner du Rhdp pour célébrer leur victoire à la présidentielle. Tombé sous leur charme, il leur a aussitôt confié l’animation de l’une d’une de ses manifestations prévues à Agboville en décembre prochain.
A cette allure-là, pour parler comme les adeptes du coupé-décalé, les filles sont en train de prendre le pouvoir dans un milieu du show-biz ivoirien fortement masochiste. Pour toutes ces prouesses, le manager du groupe tient à exprimer sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont apporté soutien:« Je profite de votre journal pour dire un grand merci à toutes ces personnes qui ont cru en Bella Mondo depuis le début jusqu’à maintenant. Franchement je tiens à ce que cela se sache. Je parle du directeur artistique Jacques Madjou qui a mis l’accent sur le travail des filles. C’est un ‘‘grand frère’’ grâce à qui le groupe existe et à qui je rends un hommage exceptionnel. Avec lui, le ‘‘grand frère’’ Djira Yssouf qui a été l’une des premières personnes à croire en ce que fait Bella Mondo. La preuve en est que depuis qu’il a restructuré son émission Afrique étoile, avec Yves Zogbo Junior et toute l’équipe de Nykady’s production, il nous a fait confiance en nous confiant le Baggrund de cette grande émission. Le grand frère Claude Tamo, qui nous a donné notre première chance avec la tournée effectuée en compagnie de l’Onuci. Sans oublier les médias ivoiriens au grand complet : presse, radio, télé, qui nous ont adopté et soutenu. A tous, nous disons un grand merci. ».
Ange TIEMOKO
Si on devait leur attribuer un prix, ce serait ‘‘le prix du meilleur groupe d’interprétations live de Côte d’Ivoire’’. En effet, pour l’orchestre Bella Mondo, un groupe composé que de femmes, neuf au total, le live n’a plus de secret. Managé de mains de maître par Serge Dominique Tahi, ce groupe est devenu depuis un certain temps, la nouvelle coqueluche des mélomanes ivoiriens amoureux de live. Car, en plus de la parfaite maîtrise des instruments musicaux, ces filles interprètent aussi parfaitement tous les rythmes en vogue du moment. Et ce, quel que soit le genre. De quoi à faire bousculer à la porte du groupe, des membres du gouvernement, des hommes d’affaires, des chefs d’entreprises, des diplomates, aussi bien au niveau national qu’international. Simple envie de satisfaire leur curiosité ou pure sollicitation professionnelle ? En tout cas, aujourd’hui, sur toutes les grandes scènes et tous les grands plateaux, tout le monde veut voir jouer l’orchestre Bella Mondo. Quand on demande à Serge Dominique Tahi, le manager du groupe, comment il explique cette ascension fulgurante de Bella Mondo, il précise que « cela ne s’est pas fait du coup. Si aujourd’hui les filles sont sous le feu des projecteurs, c’est parce que pendant de longues années, elles ont travaillé, travaillé, travaillé. Mais en plus, il nous a fallu l’aide de certaines personnes qui ont cru en Bella Mondo et qui nous ont offert une plate-forme d’expression. ». Même aujourd’hui encore, le groupe se laisse découvrir ou redécouvrir. Dernièrement, c’est le ministre Adama Bictogo qui l’a découvert au Golf, lors du déjeuner du Rhdp pour célébrer leur victoire à la présidentielle. Tombé sous leur charme, il leur a aussitôt confié l’animation de l’une d’une de ses manifestations prévues à Agboville en décembre prochain.
A cette allure-là, pour parler comme les adeptes du coupé-décalé, les filles sont en train de prendre le pouvoir dans un milieu du show-biz ivoirien fortement masochiste. Pour toutes ces prouesses, le manager du groupe tient à exprimer sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont apporté soutien:« Je profite de votre journal pour dire un grand merci à toutes ces personnes qui ont cru en Bella Mondo depuis le début jusqu’à maintenant. Franchement je tiens à ce que cela se sache. Je parle du directeur artistique Jacques Madjou qui a mis l’accent sur le travail des filles. C’est un ‘‘grand frère’’ grâce à qui le groupe existe et à qui je rends un hommage exceptionnel. Avec lui, le ‘‘grand frère’’ Djira Yssouf qui a été l’une des premières personnes à croire en ce que fait Bella Mondo. La preuve en est que depuis qu’il a restructuré son émission Afrique étoile, avec Yves Zogbo Junior et toute l’équipe de Nykady’s production, il nous a fait confiance en nous confiant le Baggrund de cette grande émission. Le grand frère Claude Tamo, qui nous a donné notre première chance avec la tournée effectuée en compagnie de l’Onuci. Sans oublier les médias ivoiriens au grand complet : presse, radio, télé, qui nous ont adopté et soutenu. A tous, nous disons un grand merci. ».
Ange TIEMOKO