Les individus "qui sont à la base" de l’affaire des écoutes téléphoniques non authentifiées impliquant l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro dans le coup d’Etat manqué au Burkina Faso, ont été retracés "avec exactitude", a réagi mardi le second cité à Abidjan.
"Nous savons qui sont ceux qui sont à la base de cette affaire" qui est partie "de quelque part aux Etats-Unis", a dit M. Soro face à la presse, ajoutant que "le lieu, les commanditaires et les apprentis sorciers qui ont joué à ce jeu dangereux" ont été localisés "avec exactitude", à l’issue d’une série d’audiences.
Il a estimé "qu'en politique tous les coups bas ne devraient pas être permis", avant d'ajouter que ceux qui sont impliqués avaient pour objectif de "semer la division dans (son) camp", assurant que les concernés "déchanteront".
La gendarmerie burkinabè a entamé l’authentification de cet échange téléphonique entre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et M. Bassolé, incarcéré depuis le 29 septembre à Ouagadougou pour atteinte à la sûreté de l’Etat, selon une source interne.
L’enregistrement d’une conversation qui aurait eu lieu entre ces deux personnalités a été révélé jeudi, laissant croire en leur éventuelle implication dans le coup d’Etat manqué qui a fait 15 morts et 251 blessés en septembre au Burkina Faso.
MYA
"Nous savons qui sont ceux qui sont à la base de cette affaire" qui est partie "de quelque part aux Etats-Unis", a dit M. Soro face à la presse, ajoutant que "le lieu, les commanditaires et les apprentis sorciers qui ont joué à ce jeu dangereux" ont été localisés "avec exactitude", à l’issue d’une série d’audiences.
Il a estimé "qu'en politique tous les coups bas ne devraient pas être permis", avant d'ajouter que ceux qui sont impliqués avaient pour objectif de "semer la division dans (son) camp", assurant que les concernés "déchanteront".
La gendarmerie burkinabè a entamé l’authentification de cet échange téléphonique entre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et M. Bassolé, incarcéré depuis le 29 septembre à Ouagadougou pour atteinte à la sûreté de l’Etat, selon une source interne.
L’enregistrement d’une conversation qui aurait eu lieu entre ces deux personnalités a été révélé jeudi, laissant croire en leur éventuelle implication dans le coup d’Etat manqué qui a fait 15 morts et 251 blessés en septembre au Burkina Faso.
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