La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, qui devait se rendre au Mali samedi pour une visite programmée de longue date, a annulé son déplacement en raison de l’attaque contre l’hôtel Radisson de Bamako, a appris
l’AFP auprès de l’OIF.
"La visite a été annulée en raison des événements survenus à Bamako" vendredi, a indiqué l’entourage de Mme Jean.
Michaëlle Jean devait séjourner au Mali de samedi à mardi, "à l’invitation des autorités maliennes", en compagnie du numéro deux de l’OIF, le Malien Adama Ouane, pour une série de rencontres et d’entretiens avec les autorités maliennes, la classe politique et la société civile, d’après un communiqué diffusé par ses services jeudi.
Vendredi matin, des hommes armés ont attaqué l’hôtel Radisson Blu de Bamako, dont la clientèle habituelle comprend de nombreux diplomates, hommes d’affaires et autres expatriés. Ils y ont retenu quelque 170 clients et employés. Les forces maliennes sont intervenues, avec l’appui de forces de l’ONU de la France et des Etats-Unis, pour libérer plusieurs dizaines d’otages.
Selon un bilan communiqué vendredi soir par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’attaque a fait 19 morts, sept blessés et deux assaillants tués.
L’assaut a été revendiqué dès vendredi par le groupe jihadiste de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, qui a indiqué qu’il s’agissait d’une opération conjointe avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Des délégués et experts de la Francophonie ou de ses organisations membres étaient présents à l’hôtel Radisson, et au moins l’un d’eux, un Belge, a péri dans l’attaque, a indiqué Michaëlle Jean dans un communiqué diffusé vendredi depuis Paris, où l’OIF a son siège.
"Ce fut une très dure journée. Nous l’avons vécue en mobilisant d’ici une cellule de crise. Je tiens à saluer le travail de nos officiers de sécurité qui, du Mali et d’ici, ont été les premiers à donner l’alerte", a-t-elle expliqué vendredi, en condamnant "cette nouvelle attaque terroriste, cette stratégie de terreur".
"La Francophonie continuera à se mobiliser pour lutter contre le terrorisme international, et à demeurer solidaire avec les autorités et les peuples touchés par cette abomination. Que le peuple malien soit assuré de notre plein et indéfectible soutien. Il nous faut agir ainsi tous ensemble et faire front dans ce combat", a-t-elle conclu.
cs/dom
l’AFP auprès de l’OIF.
"La visite a été annulée en raison des événements survenus à Bamako" vendredi, a indiqué l’entourage de Mme Jean.
Michaëlle Jean devait séjourner au Mali de samedi à mardi, "à l’invitation des autorités maliennes", en compagnie du numéro deux de l’OIF, le Malien Adama Ouane, pour une série de rencontres et d’entretiens avec les autorités maliennes, la classe politique et la société civile, d’après un communiqué diffusé par ses services jeudi.
Vendredi matin, des hommes armés ont attaqué l’hôtel Radisson Blu de Bamako, dont la clientèle habituelle comprend de nombreux diplomates, hommes d’affaires et autres expatriés. Ils y ont retenu quelque 170 clients et employés. Les forces maliennes sont intervenues, avec l’appui de forces de l’ONU de la France et des Etats-Unis, pour libérer plusieurs dizaines d’otages.
Selon un bilan communiqué vendredi soir par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’attaque a fait 19 morts, sept blessés et deux assaillants tués.
L’assaut a été revendiqué dès vendredi par le groupe jihadiste de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, qui a indiqué qu’il s’agissait d’une opération conjointe avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Des délégués et experts de la Francophonie ou de ses organisations membres étaient présents à l’hôtel Radisson, et au moins l’un d’eux, un Belge, a péri dans l’attaque, a indiqué Michaëlle Jean dans un communiqué diffusé vendredi depuis Paris, où l’OIF a son siège.
"Ce fut une très dure journée. Nous l’avons vécue en mobilisant d’ici une cellule de crise. Je tiens à saluer le travail de nos officiers de sécurité qui, du Mali et d’ici, ont été les premiers à donner l’alerte", a-t-elle expliqué vendredi, en condamnant "cette nouvelle attaque terroriste, cette stratégie de terreur".
"La Francophonie continuera à se mobiliser pour lutter contre le terrorisme international, et à demeurer solidaire avec les autorités et les peuples touchés par cette abomination. Que le peuple malien soit assuré de notre plein et indéfectible soutien. Il nous faut agir ainsi tous ensemble et faire front dans ce combat", a-t-elle conclu.
cs/dom