Jim Kamson, à l’état civil Kamagaté Issouf, est un rastaman et fait du reggae depuis 25 ans. Dans cet entretien, il parle de sa carrière, du Burida, de l’affaire du commissariat de Marcory et de son regard sur le reggae en Côte d’Ivoire.
Quel bilan, faites-vous de votre carrière ?
Je pense bien que le bilan est positif parce qu’il n’est pas donné à tout le monde de pratiquer la musique. Ce n’est pas facile. Mais, grâce à la musique, j’arrive à voyager à travers le monde et faire des concerts un peu partout.
Lesquels de vos albums ont le plus marché?
Concernant mes albums, il y a eu des hauts et des bas. Il y a ‘’Ediabo’’, ‘’Bêrê-bêre’’ qui ont connu un succès. Cela est aussi dû au travail qui a été fait autour de ces albums, tel que le staff managérial. Mais après cela, j’ai sorti d’autres albums qui n’ont pas connu de succès pour la faute de mes managers.
Depuis combien d’années, avez-vous embrassé cette carrière musicale ?
On essaie de faire le maximum pour les mélomanes. Je compte mettre bientôt à la disposition de mes fans un nouvel album de 17 titres. Quand je comptabilise mes années de galère avec celle de mon éclosion, cela me fait 25 ans de carrière. ‘’Lion is back for the revolution time’’ est le titre de ce nouvel album qui sort bientôt.
Jim Kamson chante dans plusieurs langues…
Oui ! Je suis un jeune Malinké originaire de Bondoukou. Je chante en Koulango qui est ma langue. Je chante en français et aussi en anglais.
Comment vont se passer vos 25 ans de carrière ?
Je compte organiser un concert-live au palais de la Culture avec la sortie de mon nouvel album pour célébrer mes 25 ans de carrière.
Quel regard portez-vous sur le reggae en Côte d’Ivoire ?
Je pense que cette musique est en baisse. Nous, les faiseurs de reggae, devons travailler davantage pour aller de l’avant. Mais, le reggae est en train de se relever.
Que pensez-vous d’Abi-Reggae ?
C’est le bienvenu. Nous avons tous soif de cela. J’ai fait des pays où il y avait ce genre d’événement que je pourrais appeler ‘’Reggae sunflash’’. Je n’indexe personne. En tant qu’être humain, il faut avoir un repère dans la vie. Je suis content puisqu’Abi-Reggea est ouvert à tous les reggaemen de la sous-région. Je suis allé en Jamaïque, à Johannesburg, aux Etats-Unis, au Ghana et au Nigeria où j’ai vu des reggae sunflash. C’est aussi, une occasion de découverte des talents africains. Je remercie les initiateurs de ce festival. Et j’encourage tous les reggea makers d’Afrique et de la Jamaïque, à venir participer à la prochaine édition d’Abi-Reggea.
Vos rapports avec les reggae makers en Côte d’Ivoire….
Ce sont tous mes amis. Alpha Blondy est un père pour moi et il est aussi un exemple pour moi.
Peut-on savoir votre avis sur le Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida) ?
Le Burida est pourri. On vote des personnes et dès qu’elles sont élue, elles finissent par nous lâcher. Je peux dire que le Burida ne fait pas bien son travail. Je suis fatigué du Burida.
Etes-vous politiquement engagé ?
On dit quand tu ne fais pas la politique, la politique te fait. Moi, je suis un petit Malinké et on me taxe d’être RDR. Je suis obligé d’accepter. Je demande aux politiciens de beaucoup écouter les artistes qui sont comme des prophètes. Nos chansons finissent toujours par les rattraper quel que soit le temps. Si les artistes étaient écoutés, il n’y aurait pas de guerre dans le monde. Les politiciens font beaucoup de chantage, il faut donc laisser la politique aux politiciens et la musique aux artistes. J’ai perdu mes parents dans la crise postélectorale 2010-2011. On m’a même accusé d’avoir pris les armes. Chacun de nous a eu une cicatrice de la guerre.
Pendant la crise, il parait que vous aviez pris les armes et vous étiez même dans un commissariat à Marcory ?
Justement, je veux éclairer la lanterne du peuple, car c’était juste une ressemblance. J’ai été accusé à tort d’avoir été vu au commissariat de Marcory en treillis. Et cela pouvait même entacher ma carrière. Mais, je ne veux plus que cela se passe, chacun est une victime de la guerre.
Qu’est-ce qui a inspiré Jim Kamson pour chanter sur l’ivoirité ?
Oui ! Bien que je sois un Malinké, j’ai des enfants Guéré, Bété, Baoulé. Au total, j’ai dix enfants qui sont d’ethnies différentes. C’est pourquoi, j’ai chanté Alassane est ivoirien, Gbagbo est ivoirien, Bédié est ivoirien. Ne nous laissons pas manipuler par les hommes politiques.
Quel est votre cri du cœur ?
C’est la paix définitive en Côte d’Ivoire, je souhaite que le Président permette que les artistes exilés reviennent au pays.
Propos recueillis par M.Ouattara, Coll : Mk
Quel bilan, faites-vous de votre carrière ?
Je pense bien que le bilan est positif parce qu’il n’est pas donné à tout le monde de pratiquer la musique. Ce n’est pas facile. Mais, grâce à la musique, j’arrive à voyager à travers le monde et faire des concerts un peu partout.
Lesquels de vos albums ont le plus marché?
Concernant mes albums, il y a eu des hauts et des bas. Il y a ‘’Ediabo’’, ‘’Bêrê-bêre’’ qui ont connu un succès. Cela est aussi dû au travail qui a été fait autour de ces albums, tel que le staff managérial. Mais après cela, j’ai sorti d’autres albums qui n’ont pas connu de succès pour la faute de mes managers.
Depuis combien d’années, avez-vous embrassé cette carrière musicale ?
On essaie de faire le maximum pour les mélomanes. Je compte mettre bientôt à la disposition de mes fans un nouvel album de 17 titres. Quand je comptabilise mes années de galère avec celle de mon éclosion, cela me fait 25 ans de carrière. ‘’Lion is back for the revolution time’’ est le titre de ce nouvel album qui sort bientôt.
Jim Kamson chante dans plusieurs langues…
Oui ! Je suis un jeune Malinké originaire de Bondoukou. Je chante en Koulango qui est ma langue. Je chante en français et aussi en anglais.
Comment vont se passer vos 25 ans de carrière ?
Je compte organiser un concert-live au palais de la Culture avec la sortie de mon nouvel album pour célébrer mes 25 ans de carrière.
Quel regard portez-vous sur le reggae en Côte d’Ivoire ?
Je pense que cette musique est en baisse. Nous, les faiseurs de reggae, devons travailler davantage pour aller de l’avant. Mais, le reggae est en train de se relever.
Que pensez-vous d’Abi-Reggae ?
C’est le bienvenu. Nous avons tous soif de cela. J’ai fait des pays où il y avait ce genre d’événement que je pourrais appeler ‘’Reggae sunflash’’. Je n’indexe personne. En tant qu’être humain, il faut avoir un repère dans la vie. Je suis content puisqu’Abi-Reggea est ouvert à tous les reggaemen de la sous-région. Je suis allé en Jamaïque, à Johannesburg, aux Etats-Unis, au Ghana et au Nigeria où j’ai vu des reggae sunflash. C’est aussi, une occasion de découverte des talents africains. Je remercie les initiateurs de ce festival. Et j’encourage tous les reggea makers d’Afrique et de la Jamaïque, à venir participer à la prochaine édition d’Abi-Reggea.
Vos rapports avec les reggae makers en Côte d’Ivoire….
Ce sont tous mes amis. Alpha Blondy est un père pour moi et il est aussi un exemple pour moi.
Peut-on savoir votre avis sur le Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida) ?
Le Burida est pourri. On vote des personnes et dès qu’elles sont élue, elles finissent par nous lâcher. Je peux dire que le Burida ne fait pas bien son travail. Je suis fatigué du Burida.
Etes-vous politiquement engagé ?
On dit quand tu ne fais pas la politique, la politique te fait. Moi, je suis un petit Malinké et on me taxe d’être RDR. Je suis obligé d’accepter. Je demande aux politiciens de beaucoup écouter les artistes qui sont comme des prophètes. Nos chansons finissent toujours par les rattraper quel que soit le temps. Si les artistes étaient écoutés, il n’y aurait pas de guerre dans le monde. Les politiciens font beaucoup de chantage, il faut donc laisser la politique aux politiciens et la musique aux artistes. J’ai perdu mes parents dans la crise postélectorale 2010-2011. On m’a même accusé d’avoir pris les armes. Chacun de nous a eu une cicatrice de la guerre.
Pendant la crise, il parait que vous aviez pris les armes et vous étiez même dans un commissariat à Marcory ?
Justement, je veux éclairer la lanterne du peuple, car c’était juste une ressemblance. J’ai été accusé à tort d’avoir été vu au commissariat de Marcory en treillis. Et cela pouvait même entacher ma carrière. Mais, je ne veux plus que cela se passe, chacun est une victime de la guerre.
Qu’est-ce qui a inspiré Jim Kamson pour chanter sur l’ivoirité ?
Oui ! Bien que je sois un Malinké, j’ai des enfants Guéré, Bété, Baoulé. Au total, j’ai dix enfants qui sont d’ethnies différentes. C’est pourquoi, j’ai chanté Alassane est ivoirien, Gbagbo est ivoirien, Bédié est ivoirien. Ne nous laissons pas manipuler par les hommes politiques.
Quel est votre cri du cœur ?
C’est la paix définitive en Côte d’Ivoire, je souhaite que le Président permette que les artistes exilés reviennent au pays.
Propos recueillis par M.Ouattara, Coll : Mk