Les chefs traditionnels, les élus et les cadres, les femmes et les jeunes des différentes communautés du village de Neko, situé à 10 km de Lakota, dans la région du Loh-Djiboua du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, se sont engagés à renforcer la cohésion sociale dans leur village. Ils ont pris cet engagement à l’issue d’une session de dialogue inter communautaire, organisée au Foyer des jeunes de Néko, les 18, 19 et 20 novembre 2015, par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), suite aux événements malheureux que cette localité a vécus, les 8 et 9 novembre 2015, ayant occasionné un mort et des dégâts matériels.
Plus de 300 participants ont échangé pendant trois jours sur leur contribution pour le retour durable de la cohésion sociale dans la localité. Les échanges ont été organisés à travers quatre ateliers regroupant respectivement les femmes, les jeunes, les élus et les cadres ainsi que les autorités traditionnelles et religieuses. Les rapporteurs des différents groupes ont présenté leurs engagements pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. La Chef de l’ONUCI, Mme Mindaoudou, dans son intervention, a salué la mobilisation des chefs traditionnels, les élus et les cadres, les femmes et les jeunes des différentes communautés du village de Neko. Elle a relevé un point qui est revenu dans les différentes interventions relatif à « l’indiscipline des jeunes, le manque de maîtrise de soi ». A cet égard, la Chef de l’ONUCI a souhaité que les jeunes changent de comportement. Pour ce faire, elle a proposé que l’ONUCI les accompagne à travers des formations pour le règlement des conflits et la sensibilisation. Pour sa part, le Porte-parole du groupe des jeunes, Emmanuel Bado, a relevé, entre autres défis, le manque de respect mutuel et de tolérance entre les jeunes des différentes communautés et le non-respect de la loi. Dans leurs recommandations, ils se sont engagés à « cohabiter sans distinction politique, ethnique et religieuse et à mettre en place un comité d’échanges entre les différents groupes des jeunes ». De son côté, la Porte-parole du groupe des femmes, Soumahoro Matogoma, a fait savoir que les femmes ont proposé de « conseiller leurs fils et de sensibiliser les habitants du village pour la restitution des biens volés ». Les femmes ont demandé un appui technique et financier pour la création d’une fédération des associations féminines de Néko. Prenant la parole, le Porte-parole du groupe des élus et des cadres Alphonse Dago, a souligné les contraintes liées à l’éducation, le foncier et le chômage des jeunes. L’engagement des chefs traditionnels, chefs de communautés et des guides religieux à « se retrouver plus fréquemment pour réapprendre à vivre ensemble afin de favoriser la cohésion sociale » lu par leur Porte-parole, Agodio Ben, a bouclé la série des recommandations. Quant au représentant de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Marcellin Doh Dibahi, il a, dans son intervention, souligné l’importance du retour de la paix dans ce village. Il a traduit les remerciements de Madame la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, pour les efforts qu’elle déploie en faveur de la cohésion sociale.
T.A.B avec Onuci
Plus de 300 participants ont échangé pendant trois jours sur leur contribution pour le retour durable de la cohésion sociale dans la localité. Les échanges ont été organisés à travers quatre ateliers regroupant respectivement les femmes, les jeunes, les élus et les cadres ainsi que les autorités traditionnelles et religieuses. Les rapporteurs des différents groupes ont présenté leurs engagements pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. La Chef de l’ONUCI, Mme Mindaoudou, dans son intervention, a salué la mobilisation des chefs traditionnels, les élus et les cadres, les femmes et les jeunes des différentes communautés du village de Neko. Elle a relevé un point qui est revenu dans les différentes interventions relatif à « l’indiscipline des jeunes, le manque de maîtrise de soi ». A cet égard, la Chef de l’ONUCI a souhaité que les jeunes changent de comportement. Pour ce faire, elle a proposé que l’ONUCI les accompagne à travers des formations pour le règlement des conflits et la sensibilisation. Pour sa part, le Porte-parole du groupe des jeunes, Emmanuel Bado, a relevé, entre autres défis, le manque de respect mutuel et de tolérance entre les jeunes des différentes communautés et le non-respect de la loi. Dans leurs recommandations, ils se sont engagés à « cohabiter sans distinction politique, ethnique et religieuse et à mettre en place un comité d’échanges entre les différents groupes des jeunes ». De son côté, la Porte-parole du groupe des femmes, Soumahoro Matogoma, a fait savoir que les femmes ont proposé de « conseiller leurs fils et de sensibiliser les habitants du village pour la restitution des biens volés ». Les femmes ont demandé un appui technique et financier pour la création d’une fédération des associations féminines de Néko. Prenant la parole, le Porte-parole du groupe des élus et des cadres Alphonse Dago, a souligné les contraintes liées à l’éducation, le foncier et le chômage des jeunes. L’engagement des chefs traditionnels, chefs de communautés et des guides religieux à « se retrouver plus fréquemment pour réapprendre à vivre ensemble afin de favoriser la cohésion sociale » lu par leur Porte-parole, Agodio Ben, a bouclé la série des recommandations. Quant au représentant de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Marcellin Doh Dibahi, il a, dans son intervention, souligné l’importance du retour de la paix dans ce village. Il a traduit les remerciements de Madame la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, pour les efforts qu’elle déploie en faveur de la cohésion sociale.
T.A.B avec Onuci