Promoteur de spectacle à Paris, Touré Mamadou dit Touré Bts est un professeur de lettres et d’arts plastiques. Il a été animateur de l’émission ‘’succès du temps passé’’ de Radio-Côte d’Ivoire dans les années 1995. De passage à Abidjan, il s’est confié à l’IA.
Qu’est-ce qui justifie votre présence en Côte d’Ivoire ?
Je pense que c’est un retour sur la terre de nos ancêtres et à notre passion. A mon sens, quand on quitte son pays, il faut y revenir un jour. Chaque fois que vous allez acquérir certaines connaissances, il faut revenir les partager avec les siens. En France, je suis producteur, homme de médias et je travaille aussi dans le domaine de la communication.
Quel est votre regard sur les arts et la culture en Côte d’Ivoire ?
En Côte d’Ivoire, il y a beaucoup d’amélioration. Mais, en même tant il faut comprendre qu’il y a une réalité qui est en train de nous échapper. Je pense que de notre position d’homme, en tant que conservateur, il faut qu’on mette en exergue le patrimoine. Le patrimoine mais aussi le folklore et la tradition pour permettre aux jeunes qui sont en train de créer, de réinventer, de redonner naissance à certaines choses afin de ne pas perdre ce qui fait vraiment notre base.
Aviez-vous des souvenirs de vos émissions à Radio-Côte d’Ivoire ?
Justement, c’est peut-être pour cela que je reviens parce qu’il faut sentir les émissions de la radio, la chose musicale et même les rétros. Je suis venu pour les réactualiser, les recentrer et voir ce que je peux faire pour radio-Côte d’Ivoire.
Comment tourne la discothèque BTS en votre absence ?
Elle tourne bien parce que cela ait une portée sociale. Comment faire pour ne pas tuer la musique ? Et Dieu merci, je continue de stocker, de rassembler, de chercher. J’ai toutes les sensations et je crois que ça va bientôt s’éclater.
Les mélomanes doivent donc s’attendre à du costaud ?
Oui ! Absolument, ma modestie oblige. Moi, je peux considérer que c’est petit. Mais, les mélomanes peuvent considérer que c’est du costaud. Une chose est sûre, je dis qu’une grande œuvre ne peut se faire sans passion. J’ai ma passion à moi. Je pense que je vais y arriver.
Quels sont les artistes qu’avez-vous produits ?
J’ai produit la majorité des artistes mandingues à Paris. On peut citer entre autres : Affou Kéita, Mandjinin Fitini, Petit Papou, Djédjinin Fi, Kabakrou Nidjéni, tout ce qui se passe à Paris, c’est moi.
Avez-vous déjà eu des joies ou peines dans la production ?
Je suppose que je peux gagner. Mais, la joie pour moi, c’est de permettre aux artistes de se produire dans des environnements propices, de faire leur promotion et de les montrer à certaines personnes. Je suis un trait d’union entre la population de là-bas et ces artistes.
Ce terrain ne me convient pas. Même à Paris, je ne fais pas de Zouglou. Je suis bien dans mon univers.
Quel est votre regard sur le Zouglou, le Coupé-Décalé et autres ?
Le Coupé-Décalé, c’est bien ! La vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. Je respecte les faiseurs de cette musique. Je respecte surtout beaucoup Arafat. Mais, je ne respecte pas ceux qui copient Arafat parce que l’art mineur et l’art majeur sont deux formules différentes. Regardez par exemple le jeune DJ Didi Zapayoro, qui fait des merveilles dans son registre.
Quel est votre regard sur le Burida?
On attend de voir. Mais, je pense que je ne peux pas juger sans savoir ce qui s’y passe. C’est tout nouveau. Je suis en train d’approcher et de voir. Je suppose qu’ils vont s’enquérir de ce qui s’est passé pour redonner vie à la chose.
M.Ouattara
Qu’est-ce qui justifie votre présence en Côte d’Ivoire ?
Je pense que c’est un retour sur la terre de nos ancêtres et à notre passion. A mon sens, quand on quitte son pays, il faut y revenir un jour. Chaque fois que vous allez acquérir certaines connaissances, il faut revenir les partager avec les siens. En France, je suis producteur, homme de médias et je travaille aussi dans le domaine de la communication.
Quel est votre regard sur les arts et la culture en Côte d’Ivoire ?
En Côte d’Ivoire, il y a beaucoup d’amélioration. Mais, en même tant il faut comprendre qu’il y a une réalité qui est en train de nous échapper. Je pense que de notre position d’homme, en tant que conservateur, il faut qu’on mette en exergue le patrimoine. Le patrimoine mais aussi le folklore et la tradition pour permettre aux jeunes qui sont en train de créer, de réinventer, de redonner naissance à certaines choses afin de ne pas perdre ce qui fait vraiment notre base.
Aviez-vous des souvenirs de vos émissions à Radio-Côte d’Ivoire ?
Justement, c’est peut-être pour cela que je reviens parce qu’il faut sentir les émissions de la radio, la chose musicale et même les rétros. Je suis venu pour les réactualiser, les recentrer et voir ce que je peux faire pour radio-Côte d’Ivoire.
Comment tourne la discothèque BTS en votre absence ?
Elle tourne bien parce que cela ait une portée sociale. Comment faire pour ne pas tuer la musique ? Et Dieu merci, je continue de stocker, de rassembler, de chercher. J’ai toutes les sensations et je crois que ça va bientôt s’éclater.
Les mélomanes doivent donc s’attendre à du costaud ?
Oui ! Absolument, ma modestie oblige. Moi, je peux considérer que c’est petit. Mais, les mélomanes peuvent considérer que c’est du costaud. Une chose est sûre, je dis qu’une grande œuvre ne peut se faire sans passion. J’ai ma passion à moi. Je pense que je vais y arriver.
Quels sont les artistes qu’avez-vous produits ?
J’ai produit la majorité des artistes mandingues à Paris. On peut citer entre autres : Affou Kéita, Mandjinin Fitini, Petit Papou, Djédjinin Fi, Kabakrou Nidjéni, tout ce qui se passe à Paris, c’est moi.
Avez-vous déjà eu des joies ou peines dans la production ?
Je suppose que je peux gagner. Mais, la joie pour moi, c’est de permettre aux artistes de se produire dans des environnements propices, de faire leur promotion et de les montrer à certaines personnes. Je suis un trait d’union entre la population de là-bas et ces artistes.
Ce terrain ne me convient pas. Même à Paris, je ne fais pas de Zouglou. Je suis bien dans mon univers.
Quel est votre regard sur le Zouglou, le Coupé-Décalé et autres ?
Le Coupé-Décalé, c’est bien ! La vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. Je respecte les faiseurs de cette musique. Je respecte surtout beaucoup Arafat. Mais, je ne respecte pas ceux qui copient Arafat parce que l’art mineur et l’art majeur sont deux formules différentes. Regardez par exemple le jeune DJ Didi Zapayoro, qui fait des merveilles dans son registre.
Quel est votre regard sur le Burida?
On attend de voir. Mais, je pense que je ne peux pas juger sans savoir ce qui s’y passe. C’est tout nouveau. Je suis en train d’approcher et de voir. Je suppose qu’ils vont s’enquérir de ce qui s’est passé pour redonner vie à la chose.
M.Ouattara