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Sport Publié le mercredi 2 décembre 2015 | Notre Voie

Affaire FIF-Clubs : S’asseoir et discuter

© Notre Voie Par Atapointe
Football/Financement de la sélection nationale: la FIF fait des éclaircissements
Lundi 22 décembre 2014. Abidjan.Treichville. Sory Diabaté, vice président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a donné des explications sur le budget alloué à la participation de l`équipe nationale à la CAN 2015.
Des clubs de ligue 1 ont refusé de prendre part à la première journée de la saison 2015-2016 de football. L’aS tanda, le Sporting club de gagnoa, le Séwé sport de San pedro, l’aFad et l’aS denguélé n’ont donc pas joué. Ils réclament le paiement d’arriérés de subvention de la saison écoulée et une avance substantielle relative à celle de la saison 20152016. Le président de la ligue professionnelle de football, Sory diabaté, affirme pourtant que la FIF ne doit à ce jour aucun centime à aucun club au titre de la subvention de la saison 2014-2015. Il va même plus loin en indiquant que tous les clubs de ligue 1 ont perçu avant le présent exercice (2015-2016) le reliquat de la précédente saison ( 11.000.000FCFa pour chaque club), 5.000.000FCFa pour les droits télé et une avance de 5.000.000FCFa sur la subvention 2015-2016 pour commencer la saison. Promesse leur a été faite, selon toujours Sory diabaté, lors de la rencontre lpF- Clubs du mercredi 25 novembre, qu’ils repasseraient à la caisse dans les meilleurs délais dès que la trésorerie de la FIF se porterait mieux. où est donc le problème ? Que va-t-il se passer maintenant que le bras de fer semble engagé entre la FIF, qui ne veut céder pas au chantage comme elle l’a déjà laissé entendre, et les clubs qui ont choisi de boycotter la journée inaugurale de la saison 2015-2016 ? Une chose est cependant sûre, les clubs « rebelles » ont déjà perdu les trois premiers points du championnat. Selon les dispositions statutaires de la Fédération ivoirienne de football en vigueur, si l’aS tanda, l’aS denguélé, l’aFad, le Séwé sports de San pedro et le Sporting club de gagnoa enregistrent un autre forfait lors de la prochaine journée, ils seront relégués en ligue 2. Le fond du problème oblige à poser une question essentielle. Existe-il une disposition statutaire qui contraint la FIF à verser une subvention auxclubs, associations privées, qui doivent par elles et pour elles- mêmes mobiliser l’essentiel des ressources nécessaires à leur fonctionnement ? « non », répondent les responsables du football ivoirien qui soutiennent en outre que la subvention est tout simplement la matérialisation d’une promesse de campagne. Quel est donc le problème ? L’assemblée générale mixte de la FIF tenue le 21 novembre 0 Yamoussoukro ne constituait-elle pas une excellente tribune pour certains clubs de poser les problèmes qui leur semblent essentiels afin que discussions s’en suivent ? Alors qu’ils étaient participants, ils ont préféré la langue de bois. Peuvent-ils dans ce cas se prévaloir de leur propre turpitude ? Si le versement de la subvention était une exigence conditionnant la participation d’un club à une compétition officielle de la FIF, l’asec de Me Roger ouégnin, l’africa sports d’alexis vagba ou la jCa de Me adounangon auraient-ils de façon délibérée accepté d’être bafoués dans leurs droits ? Une recherche relative à la définition de la subvention renvoie à ce qui suit. « la notion de subvention implique l’idée d’aide, de secours financier, attribué de façon unilatérale et sans contrepartie, par une collectivité publique en vue du financement d’une œuvre d’intérêt général… du fait de l’absence de contrepartie, la subvention présente un caractère discrétionnaire pour la collectivité qui l’accorde. Ce qui signifie qu’une association n’a aucun droit à l’attribution ou au renouvellement d’une subvention d’une année sur l’autre… le montant de la subvention présente un caractère forfaitaire et fongible ». L’attribution d’une subvention relevant d’une exception, le bénéficiaire ne peut prendre prétexte de son versement préalable ou de la révision à la hausse de son montant pour paralyser une compétition pour laquelle s’il s’est régulièrement et individuellement engagé. Toute autre acception ne mettrait en lumière qu’une volonté de sabotage. Pendant qu’il est encore possible d’éviter le pire, c’est-àdire la descente en division inférieure, la FIF et les cinq clubs menacés de relégation doivent s’asseoir autour d’une table de discussions afin trouver la solution idoine. Il y va de l’intérêt du football ivoirien qui n’a que faire des bras de fer entre l’instance fédérale et les clubs. Place à la force de l’argument et non à l’argument de la force.

Ephrem touBouI et Roger okou VABé
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