Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a accusé samedi le Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, d’être le "commanditaire" des écoutes téléphoniques relayant une conversation entre lui et l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, en rapport avec le putsch avorté en septembre au Burkina Faso.
"Le commanditaire des écoutes préfabriquées, Yacouba Isaac Zida, sort enfin du maquis ténébreux de la manipulation", a réagi M. Soro sur son compte twitter.
Dans une interview accordée vendredi à la radio burkinabè Savane fm, le colonel Zida a affirmé ne pas douter de "l’authenticité" des enregistrements sonores assurant avoir "suffisamment d’éléments" qui prouvent l’"implication" de M.Soro dans le putsch manqué du 16 septembre à Ouagadougou.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), unité d'élite, avait tenté de dissoudre le gouvernement de transition en portant au pouvoir l'ancien chef d'État-major, Gilbert Diendéré.
Il s’est dit "déçu" que le président de l’Assemblée nationale qu’il connait "personnellement" et M.Bassolé, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, se soient "engagés" à "faire entrer des forces étrangères au Burkina".
Mi-novembre, la diffusion dans la presse et les réseaux sociaux d’un enregistrement de 16 minutes attribué à Guillaume Soro et Djibril Bassolé avait mis en cause les deux interlocuteurs pour leur implication dans le coup d’État manqué.
DEK
"Le commanditaire des écoutes préfabriquées, Yacouba Isaac Zida, sort enfin du maquis ténébreux de la manipulation", a réagi M. Soro sur son compte twitter.
Dans une interview accordée vendredi à la radio burkinabè Savane fm, le colonel Zida a affirmé ne pas douter de "l’authenticité" des enregistrements sonores assurant avoir "suffisamment d’éléments" qui prouvent l’"implication" de M.Soro dans le putsch manqué du 16 septembre à Ouagadougou.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), unité d'élite, avait tenté de dissoudre le gouvernement de transition en portant au pouvoir l'ancien chef d'État-major, Gilbert Diendéré.
Il s’est dit "déçu" que le président de l’Assemblée nationale qu’il connait "personnellement" et M.Bassolé, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, se soient "engagés" à "faire entrer des forces étrangères au Burkina".
Mi-novembre, la diffusion dans la presse et les réseaux sociaux d’un enregistrement de 16 minutes attribué à Guillaume Soro et Djibril Bassolé avait mis en cause les deux interlocuteurs pour leur implication dans le coup d’État manqué.
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