Le Caire (Egypte) - L’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Egypte, Eugène Allou-Allou, a remis, lundi au Caire en Egypte, l’accord d’établissement d’une succursale de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), aux responsables de cette institution.
Remettant ce document au président d’Afreximbank Dr. Benedict Oramah, au siège de la Banque, M. Allou-Allou s’est réjoui du choix stratégique d’Abidjan pour abriter ce bureau régional qui va desservir l’Afrique de l’Ouest francophone.
L’accord portant création de la succursale d’Afreximbank à Abidjan a été ratifié par le gouvernement ivoirien le 3 juin, alors que cette représentation avait démarré ses activités en mai, suite à la signature de la convention d’établissement entre la Banque et les autorités de Côte d’Ivoire, ainsi que l’adoption des obligations et des responsabilités y afférentes.
Pour Dr. Oramah, le bureau d’Abidjan constitue "un instrument d’une importance majeure dans la réalisation du mandat d’Afreximbank, qui vise à promouvoir le commerce intra-africain et à soutenir le développement des exportations africaines à forte valeur ajoutée".
Abidjan, a-t-il justifié, était "le choix naturel du fait de la contribution significative de la Côte d’Ivoire dans la création de la Banque, et également de son rôle de plaque tournante dans l’économie de la sous-région".
Le président a expliqué que la Côte d’Ivoire avait prouvé qu’il était possible pour un pays africain de développer son économie à partir de l’agriculture.
”Cette nation a réussi à s’imposer comme le premier producteur mondial de cacao et tout récemment comme le plus grand exportateur de noix de cajou au monde. C’est aussi un pôle industriel qui sert de passerelle pour beaucoup de pays enclavés de la sous-région. » a-t-il dit, assurant qu’Afreximbank utilisera la nouvelle succursale pour atteindre ses principaux objectifs de développement.
La succursale d’Abidjan qui devra entreprendre des activités de marketing, de développement des affaires, de gestion des relations clientèle dans les pays d’Afrique de l’Ouest francophone, viendra "soutenir la croissance rapide des activités de la Banque dans la zone CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui, évaluée à 1,817 milliards de dollars US, soit près de 1000 milliards de francs CFA, représente 52% des comptes annuels de la Banque.
Le Conseil d’administration d’Afreximbank avait approuvé, en juin 2014 à Libreville (Gabon), lors de la dernière Assemblée générale des actionnaires, la création d’une nouvelle succursale pour servir l’Afrique de l’Ouest francophone et une autre pour l’Afrique de l’Est.
En plus d’Abidjan, Afreximbank possède des succursales à Harare (Zimbabwe), à Abuja (Nigeria) et ouvrira très bientôt une succursale à Nairobi (Kenya). Le Siège social est basé au Caire (Egypte).
Le soutien de cette banque à l’économie ivoirienne s’élève à un montant cumulé de facilités approuvées de 2,518 milliards de dollars US (1300 milliards FCFA) depuis 1994, principalement en faveur de transactions dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’agriculture, des services financiers, du transport et des infrastructures touristiques.
tm/cmas
Remettant ce document au président d’Afreximbank Dr. Benedict Oramah, au siège de la Banque, M. Allou-Allou s’est réjoui du choix stratégique d’Abidjan pour abriter ce bureau régional qui va desservir l’Afrique de l’Ouest francophone.
L’accord portant création de la succursale d’Afreximbank à Abidjan a été ratifié par le gouvernement ivoirien le 3 juin, alors que cette représentation avait démarré ses activités en mai, suite à la signature de la convention d’établissement entre la Banque et les autorités de Côte d’Ivoire, ainsi que l’adoption des obligations et des responsabilités y afférentes.
Pour Dr. Oramah, le bureau d’Abidjan constitue "un instrument d’une importance majeure dans la réalisation du mandat d’Afreximbank, qui vise à promouvoir le commerce intra-africain et à soutenir le développement des exportations africaines à forte valeur ajoutée".
Abidjan, a-t-il justifié, était "le choix naturel du fait de la contribution significative de la Côte d’Ivoire dans la création de la Banque, et également de son rôle de plaque tournante dans l’économie de la sous-région".
Le président a expliqué que la Côte d’Ivoire avait prouvé qu’il était possible pour un pays africain de développer son économie à partir de l’agriculture.
”Cette nation a réussi à s’imposer comme le premier producteur mondial de cacao et tout récemment comme le plus grand exportateur de noix de cajou au monde. C’est aussi un pôle industriel qui sert de passerelle pour beaucoup de pays enclavés de la sous-région. » a-t-il dit, assurant qu’Afreximbank utilisera la nouvelle succursale pour atteindre ses principaux objectifs de développement.
La succursale d’Abidjan qui devra entreprendre des activités de marketing, de développement des affaires, de gestion des relations clientèle dans les pays d’Afrique de l’Ouest francophone, viendra "soutenir la croissance rapide des activités de la Banque dans la zone CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui, évaluée à 1,817 milliards de dollars US, soit près de 1000 milliards de francs CFA, représente 52% des comptes annuels de la Banque.
Le Conseil d’administration d’Afreximbank avait approuvé, en juin 2014 à Libreville (Gabon), lors de la dernière Assemblée générale des actionnaires, la création d’une nouvelle succursale pour servir l’Afrique de l’Ouest francophone et une autre pour l’Afrique de l’Est.
En plus d’Abidjan, Afreximbank possède des succursales à Harare (Zimbabwe), à Abuja (Nigeria) et ouvrira très bientôt une succursale à Nairobi (Kenya). Le Siège social est basé au Caire (Egypte).
Le soutien de cette banque à l’économie ivoirienne s’élève à un montant cumulé de facilités approuvées de 2,518 milliards de dollars US (1300 milliards FCFA) depuis 1994, principalement en faveur de transactions dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’agriculture, des services financiers, du transport et des infrastructures touristiques.
tm/cmas