Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (Mptic) initie un séminaire portant sur la gouvernance électronique, dans le cadre du projet transformation numérique entrepris par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le séminaire sur la gouvernance électronique (e-Gouv) s’est ouvert, ce lundi 7 décembre, à l’auditorium de la Primature, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Cette rencontre avait pour objectif de faire l’évaluation du développement de l’e-Gouv en Côte d’Ivoire et d’en identifier les besoins pour une plus grande efficacité dans la mise en œuvre de cette politique. Une occasion que le ministre en charge de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a saisie pour dévoiler au public les nouveaux challenges de son département, et partant de toute l’administration ivoirienne en matière de révolution numérique. «Suivant les instructions du Premier ministre, et au vu du développement des Tic dans le monde, notre ambition se doit d’être sans limite (ou presque) en matière de gouvernance. Pour permettre à chacun ici de mieux mesurer le parcours à réaliser, nous proposons d’intégrer à cette ambition, trois aspects, trois buts ultimes, trois cibles à viser à moyen et long termes », a annoncé Bruno Koné. Ces trois grandes ambitions sont: premièrement, la mise en œuvre de l’identifiant unique, qui simplifiera le suivi administratif de chaque citoyen et de chaque personne vivant sur le territoire ivoirien. Deuxièmement, l’objectif ‘’zéro papier’’, qui consistera à aller vers la dématérialisation de l’essentiel des processus de production et de fourniture de services aux populations. Et enfin, en troisième point, il s’agira de faire en sorte que l’Etat n’ait plus à exiger des citoyens des documents qu’il produit lui-même et qu’il est censé détenir (actes de naissance, certificats de nationalité, extraits de casier judiciaire, diplômes…). « Il est de notre point de vue, anormal que l’Etat produisant lui-même des actes de naissance, des certificats de nationalité, des casiers judiciaires, etc. ; détenant lui-même la plupart de nos diplômes, ait à l’exiger à des citoyens quand ceux-ci se présentent à un concours administratif. Il nous paraît normal que l’Etat qui les déteint, les tienne à la disposition des populations à tout moment et qu’il puisse s’en servir pour ses usages propres en cas de nécessité», a expliqué en substance Bruno Koné. Du reste, il a fait savoir que les bases existent aujourd’hui dans notre pays pour l’éclosion d’une économie numérique forte et inclusive, qui rendra encore plus accessible, l’ambition d’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Toutefois, retient-il, selon les études réalisées et selon les classements internationaux, quelques marches restent encore à gravir pour que notre pays tire encore plus de bénéfices du numérique. Et l’une de ces marches, dira-t-il, consiste en l’harmonisation des efforts de gouvernance de l’ensemble des ministères et institutions de la République, de façon à mieux les faire converger vers l’objectif commun d’amélioration sensible de la maturité numérique du pays. «Il s’agit plus prosaïquement, d’harmoniser la démarche des différents pans de notre administration, d’accélérer la dématérialisation des services fournis et d’accroître l’usage par notre administration publique des Tic », a-t-il précisé. Puis au ministre d’ajouter, en ce qui concerne l’appropriation du concept par les acteurs de l’administration: «Cet empressement relatif du gouvernement à se doter d’instruments stratégiques dans le domaine des Tic n’était que la traduction de l’importance qu’il accorde à ce secteur. Cependant, depuis deux ans, malgré un écosystème général en pleine transformation et une volonté politique incontestable, nous notons à regret, que très peu d’avancées ont été faites au plan de l’e-Gouv». Des experts du Pnud prennent part à ce séminaire.
Elysée LATH
Le séminaire sur la gouvernance électronique (e-Gouv) s’est ouvert, ce lundi 7 décembre, à l’auditorium de la Primature, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Cette rencontre avait pour objectif de faire l’évaluation du développement de l’e-Gouv en Côte d’Ivoire et d’en identifier les besoins pour une plus grande efficacité dans la mise en œuvre de cette politique. Une occasion que le ministre en charge de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a saisie pour dévoiler au public les nouveaux challenges de son département, et partant de toute l’administration ivoirienne en matière de révolution numérique. «Suivant les instructions du Premier ministre, et au vu du développement des Tic dans le monde, notre ambition se doit d’être sans limite (ou presque) en matière de gouvernance. Pour permettre à chacun ici de mieux mesurer le parcours à réaliser, nous proposons d’intégrer à cette ambition, trois aspects, trois buts ultimes, trois cibles à viser à moyen et long termes », a annoncé Bruno Koné. Ces trois grandes ambitions sont: premièrement, la mise en œuvre de l’identifiant unique, qui simplifiera le suivi administratif de chaque citoyen et de chaque personne vivant sur le territoire ivoirien. Deuxièmement, l’objectif ‘’zéro papier’’, qui consistera à aller vers la dématérialisation de l’essentiel des processus de production et de fourniture de services aux populations. Et enfin, en troisième point, il s’agira de faire en sorte que l’Etat n’ait plus à exiger des citoyens des documents qu’il produit lui-même et qu’il est censé détenir (actes de naissance, certificats de nationalité, extraits de casier judiciaire, diplômes…). « Il est de notre point de vue, anormal que l’Etat produisant lui-même des actes de naissance, des certificats de nationalité, des casiers judiciaires, etc. ; détenant lui-même la plupart de nos diplômes, ait à l’exiger à des citoyens quand ceux-ci se présentent à un concours administratif. Il nous paraît normal que l’Etat qui les déteint, les tienne à la disposition des populations à tout moment et qu’il puisse s’en servir pour ses usages propres en cas de nécessité», a expliqué en substance Bruno Koné. Du reste, il a fait savoir que les bases existent aujourd’hui dans notre pays pour l’éclosion d’une économie numérique forte et inclusive, qui rendra encore plus accessible, l’ambition d’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Toutefois, retient-il, selon les études réalisées et selon les classements internationaux, quelques marches restent encore à gravir pour que notre pays tire encore plus de bénéfices du numérique. Et l’une de ces marches, dira-t-il, consiste en l’harmonisation des efforts de gouvernance de l’ensemble des ministères et institutions de la République, de façon à mieux les faire converger vers l’objectif commun d’amélioration sensible de la maturité numérique du pays. «Il s’agit plus prosaïquement, d’harmoniser la démarche des différents pans de notre administration, d’accélérer la dématérialisation des services fournis et d’accroître l’usage par notre administration publique des Tic », a-t-il précisé. Puis au ministre d’ajouter, en ce qui concerne l’appropriation du concept par les acteurs de l’administration: «Cet empressement relatif du gouvernement à se doter d’instruments stratégiques dans le domaine des Tic n’était que la traduction de l’importance qu’il accorde à ce secteur. Cependant, depuis deux ans, malgré un écosystème général en pleine transformation et une volonté politique incontestable, nous notons à regret, que très peu d’avancées ont été faites au plan de l’e-Gouv». Des experts du Pnud prennent part à ce séminaire.
Elysée LATH