En prélude à la Journée internationale de lutte contre la corruption qui aura lieu ce mercredi 9 décembre 2015, l’Ong Mouvement pour la lutte contre l’injustice (Mplci) a organisé du 7 au 8 décembre 2015 au centre de formation de la Direction générale des impôts située au plateau des journées de sensibilisation et de lutte contre la corruption.
La corruption est une réalité en Côte d’Ivoire, elle affecte tous les secteurs socioéconomiques. Cette mauvaise pratique fait perdre à l’Etat des centaines de milliards de F Cfa chaque année. Selon l’Organisation non gouvernementale allemande Transparency International, de l’indice de perception de la corruption, la Côte d’Ivoire occupe la 115 ème place sur 175 pays. Un rang qui est loin d’honorer les Ivoiriens. Engagée depuis sa création en août 2006 dans la lutte contre la corruption, l’Ong Mouvement pour la lutte contre l’injustice (Mplci), a initié du lundi 7 au mardi 8 décembre des journées de sensibilisation. « Qui n’a jamais été victime de la corruption, les transporteurs paient entre 1000 et 2000 F Cfa pour pouvoir circuler tout en n’étant pas en règle. Les chefs d’entreprise paient des agents pour payer moins d’impôts à l’Etat. Il est temps que cela prenne fin», a déclaré Soumahoro Brahima, président du Mplci. Durant deux jours, le Mplci a exhorté les autorités à accroître la transparence, assurer l’accès effectif du public à l’information et aussi promouvoir la participation du public aux processus décisionnels, prendre des mesures disciplinaires pour décourager tous ceux qui seraient tentés de s’adonner à cette pratique peu orthodoxe. A en croire Soumahoro Brahima, les personnes les plus vulnérables sont les plus grosses victimes de la corruption. Elle constituerait un élément dominant de la conduite vers l’échec de tous les grands projets d’Etat. « L’émergence ne se fera pas avec une société corrompue », a-t-il souligné. La Côte d’Ivoire a ratifié le projet de la convention anticorruption de l’Organisation des nations unies(Onu) le 25 octobre 2012.
Arnaud HOUSSOU
La corruption est une réalité en Côte d’Ivoire, elle affecte tous les secteurs socioéconomiques. Cette mauvaise pratique fait perdre à l’Etat des centaines de milliards de F Cfa chaque année. Selon l’Organisation non gouvernementale allemande Transparency International, de l’indice de perception de la corruption, la Côte d’Ivoire occupe la 115 ème place sur 175 pays. Un rang qui est loin d’honorer les Ivoiriens. Engagée depuis sa création en août 2006 dans la lutte contre la corruption, l’Ong Mouvement pour la lutte contre l’injustice (Mplci), a initié du lundi 7 au mardi 8 décembre des journées de sensibilisation. « Qui n’a jamais été victime de la corruption, les transporteurs paient entre 1000 et 2000 F Cfa pour pouvoir circuler tout en n’étant pas en règle. Les chefs d’entreprise paient des agents pour payer moins d’impôts à l’Etat. Il est temps que cela prenne fin», a déclaré Soumahoro Brahima, président du Mplci. Durant deux jours, le Mplci a exhorté les autorités à accroître la transparence, assurer l’accès effectif du public à l’information et aussi promouvoir la participation du public aux processus décisionnels, prendre des mesures disciplinaires pour décourager tous ceux qui seraient tentés de s’adonner à cette pratique peu orthodoxe. A en croire Soumahoro Brahima, les personnes les plus vulnérables sont les plus grosses victimes de la corruption. Elle constituerait un élément dominant de la conduite vers l’échec de tous les grands projets d’Etat. « L’émergence ne se fera pas avec une société corrompue », a-t-il souligné. La Côte d’Ivoire a ratifié le projet de la convention anticorruption de l’Organisation des nations unies(Onu) le 25 octobre 2012.
Arnaud HOUSSOU