Susciter la rencontre du savoir, du savoir-être et de la créativité dans le domaine du numérique et des Tic devenu le nouvel alphabet, la nouvelle clé d’accès à l’humain dans tous les aspects de son rapport à la vie, de son évolution. C’est l’un des objectifs que veut atteindre les organisateurs de la deuxième édition d’Africa web festival qui a récemment ouvert ses portes à l’espace Event Latrille aux 2 Plateaux Cocody. Pour Bruno Nabagné Koné, ministre de la Poste et des TIC, « l’univers du numérique se construit sous nos yeux à une vitesse étourdissante. Le numérique est devenu aujourd’hui un carrefour du donner et du recevoir. Et la Côte d’Ivoire qui se veut émergente à l’horizon 2020, ne veut pas se dérober à cela. » Axant son intervention sur « les profondes modifications et mutations » qu’engendrent les Tic dans la vie des populations, le représentant du ministre de la Communication, a expliqué qu’ « A compter de 2016, nos chaînes de télévisions devront passer de l’analogie au numérique. Et notre pays, à l’instar des autres nations africaines et de tous les candidats à l’émergence, se trouve à un carrefour de l’histoire. C’est pourquoi, il est important d’exhorter les nombreux talents dont nos pays regorgent, à emprunter le virage numérique et accélérer notre marche vers la sortie du sous-développement. » Alfred Dan Moussa président du comité d’organisation, se réjouissant de la tenue d’Africa web festival, a exposé sur le « carrefour, le rendez-vous que constitue ce festival dans le changement de comportement pour intégrer le numérique dans notre quotidien. » Très attendus pour avoir eu la lumineuse idée d’initier cette plateforme, Mariama Sy Diawara, la fondatrice d’Africa web festival, a expliqué : « le numérique ne doit pas être un effet de mode pour l’Afrique qui doit se l’approprier, surtout que 75% d’Africains qui utilisent les Tic sont employables, il faut transformer les 25% restantes ».
G K
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