Monsieur le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement,
Monsieur le représentant du Président de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine,
Monsieur le représentant du Président du Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers,
Monsieur le Vice-Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest,
Mesdames et Messieurs les membres de la Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine,
Messieurs les Anciens Secrétaires Généraux de la Commission Bancaire,
Madame le Secrétaire Général de la Commission Bancaire,
Madame et Messieurs les Représentants des Organes de supervision bancaire homologues,
Monsieur le Conseiller du Centre AFRITAC de l’Ouest,
Monsieur le Président de la Fédération des Associations Professionnelles de Banques et Établissements Financiers de l’UEMOA,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des établissements de crédit,
Mes chers collaborateurs,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais commencer par vous exprimer mes sincères remerciements pour votre présence appréciée à cette cérémonie, qui commémore le 25ème anniversaire de la Commission Bancaire de l’UMOA.
Malgré vos engagements, que j’imagine nombreux en cette fin d’année, vous avez répondu favorablement à notre invitation, rehaussant ainsi particulièrement ce moment... qui nous permet de remonter le temps afin de mieux apprécier le présent.
Cette cérémonie, nous l’avons voulue simple et sobre. Il s’agit d’abord d’une célébration symbolique, destinée principalement à rendre hommage à tous ceux qui ont permis, par leurs actions, de renforcer l’efficacité de la supervision bancaire dans notre union monétaire.
Ensuite, cet anniversaire est l’occasion de dresser un bilan.
Voilà en effet un quart de siècle que la Commission Bancaire de l’UMOA, organe de contrôle, a été créée par ses Etats membres. Sa mission était de contribuer activement à l’assainissement et à la restructuration du système financier, suite notamment à la grave dégradation de la qualité des actifs bancaires observée à la fin des années 80 dans toute l’Union.
Cette crise, qui a conduit les autorités monétaires à mettre en œuvre de courageux et vastes programmes de restructuration ou de liquidation de banques et établissements financiers, aura finalement permis de rétablir les fondamentaux d’un financement sain de nos économies.
Vous connaissiez l’historique, et le film documentaire qui vient de vous être projeté vous en a certainement rappelé les grandes lignes.
Cet anniversaire nous démontre enfin que c’est toujours l’histoire et les erreurs passées, qui nous enseignent la meilleure prudence pour engager l’avenir. Les dispositions qui furent un jour prises pour le renforcement du dispositif prudentiel applicable aux banques et établissements financiers sont plus que jamais d’actualité. Elles permettent, aujourd’hui comme hier, de veiller à la résilience de notre système bancaire et de garantir au mieux les intérêts des déposants.
Au fil du temps, les difficultés du secteur bancaire ont donc fini par s’estomper. Cela ne doit pas pour autant nous amener à moins de vigilance.
Mais, avant d’aller plus loin, je voudrais, comme annoncé, saisir l’occasion de cette tribune, pour rendre un hommage appuyé aux instigateurs de ces réformes réussies que je viens d’évoquer.
Je voudrais, en premier, saluer la vision du principal artisan de cette restructuration, le concepteur de la Commission Bancaire de l’UMOA, Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, ancien Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest et Gouverneur honoraire de la BCEAO.
Notre reconnaissance s’adresse aussi à tous ceux qui ont vaillamment œuvré à l’instauration de cette supervision bancaire régionale. Je veux citer les membres de la Commission Bancaire et les Secrétaires Généraux qui se sont succédés, pour la qualité de leurs travaux et le sérieux de leur engagement. Je n’oublie pas les ex-agents de la Banque Centrale, dont certains présents dans cette salle, gardent en mémoire les efforts et sacrifices consentis pour la préservation de notre stabilité financière et la concrétisation de la solidarité communautaire.
Je salue également, avec déférence, la mémoire de ceux, disparus, qui ont participé à cette délicate aventure et aidé à forger la crédibilité et l’indépendance de la Commission Bancaire.
D’autres institutions amies méritent notre reconnaissance pour nous avoir efficacement accompagnés dans le renforcement des capacités de nos ressources humaines et la formation des inspecteurs, notamment la Banque de France, le FMI par le biais d’AFRITAC Afrique de l’Ouest, et la Banque Al Maghrib.
Je tiens, enfin, à saluer le mérite non moins négligeable des agents du Secrétariat Général de la Commission Bancaire, pour leur professionnalisme et pour leur fidélité.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, d’importantes mutations sont intervenues dans le secteur bancaire au lendemain de la crise financière internationale de 2008, et les évolutions constatées dans les réglementations internationales nous obligent à adapter en conséquence notre approche du risque et nos méthodes de supervision.
En tant que Gouverneur de la BCEAO et Président de la Commission Bancaire, je demeure conscient que rien n’est définitivement acquis. Le rôle central qui est le sien impose à l’organe de supervision d’anticiper souvent en vue de surmonter continuellement des difficultés de type nouveau.
Pour atteindre un tel objectif, il lui faut des moyens humains et matériels à la hauteur des enjeux, mais aussi uen réflexion permanente.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
De nombreuses étapes restent encore à franchir pour pérenniser la résilience du système bancaire des États de l’UMOA, c’est à dire sa capacité à résister aux difficultés conjoncturelles et aux chocs externes.
Cette célébration, dans sa seconde partie, nous invite déjà à des réflexions autour d’un thème général : « La supervision bancaire : expériences, enseignements et perspectives dans la zone UMOA ».
Les sessions nous permettront d’échanger sur les procédés les plus efficaces du contrôle bancaire. D’autres autorités de supervision nous ont fait l’amitié d’y participer. Je me réjouis de leur présence dans cette salle et les remercie pour leur contribution.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
De nombreuses étapes restent encore à franchir. Pour cela, permettez-moi de réaffirmer notre ambition, de faire de la Commission Bancaire un pôle de rigueur et de modernité, apte à assurer une surveillance en phase avec l’évolution accélérée des normes réglementaires de supervision.
La dynamique d’harmonisation avec les normes et standards internationaux a été enclenchée lors de la réforme institutionnelle de 2010 qui a notamment renforcé les pouvoirs de la Commission Bancaire et élargi son champ d’action aux institutions de microfinance de grande taille. Cette réforme de 2010 a, par ailleurs, apporté des réponses à la diversification du paysage bancaire.
Nous souhaitons compléter rapidement ces initiatives, notamment en conformant davantage notre cadre de supervision aux 29 principes de Bâle, mais surtout, en procédant à une transposition adaptée des accords de Bâle II et Bâle III dans le corpus réglementaire de l’UMOA.
A ce titre, je voudrais indiquer que les livrables du groupe de travail d’implémentation de Bâle 2/Bâle 3 que j’ai mis en place au niveau de la Banque Centrale, feront l’objet d’une large concertation avec la profession bancaire dans les semaines à venir.
Cet engagement dans le processus d’adaptation aux normes internationales se fera tout en veillant, bien sûr, à un juste équilibre entre le financement nécessaire des économies et la sauvegarde de la stabilité financière.
Nous sommes également disposés à accroître les moyens d’intervention du Secrétariat Général de la Commission Bancaire, en le dotant de moyens supplémentaires pour la prise en charge efficiente de ses activités en croissance.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Avant de conclure, je voudrais dire aux dirigeants des établissements de crédit toute notre confiance et notre espoir de les voir accroître leurs performances tout en veillant au respect des règles édictées. Je voudrais les assurer de la pleine disponibilité de la BCEAO, de la Commission Bancaire et de son Secrétariat Général pour approfondir et pérenniser un cadre de concertations régulier.
Je voudrais, enfin, réitérer mes remerciements aux Présidents des Institutions et Organes de l’Union, ainsi qu’à vous tous qui avez fait le déplacement ce matin et marqué d’un sceau particulier ce 25ème anniversaire de la Commission Bancaire de l’UMOA.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Monsieur le représentant du Président de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine,
Monsieur le représentant du Président du Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers,
Monsieur le Vice-Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest,
Mesdames et Messieurs les membres de la Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine,
Messieurs les Anciens Secrétaires Généraux de la Commission Bancaire,
Madame le Secrétaire Général de la Commission Bancaire,
Madame et Messieurs les Représentants des Organes de supervision bancaire homologues,
Monsieur le Conseiller du Centre AFRITAC de l’Ouest,
Monsieur le Président de la Fédération des Associations Professionnelles de Banques et Établissements Financiers de l’UEMOA,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des établissements de crédit,
Mes chers collaborateurs,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais commencer par vous exprimer mes sincères remerciements pour votre présence appréciée à cette cérémonie, qui commémore le 25ème anniversaire de la Commission Bancaire de l’UMOA.
Malgré vos engagements, que j’imagine nombreux en cette fin d’année, vous avez répondu favorablement à notre invitation, rehaussant ainsi particulièrement ce moment... qui nous permet de remonter le temps afin de mieux apprécier le présent.
Cette cérémonie, nous l’avons voulue simple et sobre. Il s’agit d’abord d’une célébration symbolique, destinée principalement à rendre hommage à tous ceux qui ont permis, par leurs actions, de renforcer l’efficacité de la supervision bancaire dans notre union monétaire.
Ensuite, cet anniversaire est l’occasion de dresser un bilan.
Voilà en effet un quart de siècle que la Commission Bancaire de l’UMOA, organe de contrôle, a été créée par ses Etats membres. Sa mission était de contribuer activement à l’assainissement et à la restructuration du système financier, suite notamment à la grave dégradation de la qualité des actifs bancaires observée à la fin des années 80 dans toute l’Union.
Cette crise, qui a conduit les autorités monétaires à mettre en œuvre de courageux et vastes programmes de restructuration ou de liquidation de banques et établissements financiers, aura finalement permis de rétablir les fondamentaux d’un financement sain de nos économies.
Vous connaissiez l’historique, et le film documentaire qui vient de vous être projeté vous en a certainement rappelé les grandes lignes.
Cet anniversaire nous démontre enfin que c’est toujours l’histoire et les erreurs passées, qui nous enseignent la meilleure prudence pour engager l’avenir. Les dispositions qui furent un jour prises pour le renforcement du dispositif prudentiel applicable aux banques et établissements financiers sont plus que jamais d’actualité. Elles permettent, aujourd’hui comme hier, de veiller à la résilience de notre système bancaire et de garantir au mieux les intérêts des déposants.
Au fil du temps, les difficultés du secteur bancaire ont donc fini par s’estomper. Cela ne doit pas pour autant nous amener à moins de vigilance.
Mais, avant d’aller plus loin, je voudrais, comme annoncé, saisir l’occasion de cette tribune, pour rendre un hommage appuyé aux instigateurs de ces réformes réussies que je viens d’évoquer.
Je voudrais, en premier, saluer la vision du principal artisan de cette restructuration, le concepteur de la Commission Bancaire de l’UMOA, Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, ancien Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest et Gouverneur honoraire de la BCEAO.
Notre reconnaissance s’adresse aussi à tous ceux qui ont vaillamment œuvré à l’instauration de cette supervision bancaire régionale. Je veux citer les membres de la Commission Bancaire et les Secrétaires Généraux qui se sont succédés, pour la qualité de leurs travaux et le sérieux de leur engagement. Je n’oublie pas les ex-agents de la Banque Centrale, dont certains présents dans cette salle, gardent en mémoire les efforts et sacrifices consentis pour la préservation de notre stabilité financière et la concrétisation de la solidarité communautaire.
Je salue également, avec déférence, la mémoire de ceux, disparus, qui ont participé à cette délicate aventure et aidé à forger la crédibilité et l’indépendance de la Commission Bancaire.
D’autres institutions amies méritent notre reconnaissance pour nous avoir efficacement accompagnés dans le renforcement des capacités de nos ressources humaines et la formation des inspecteurs, notamment la Banque de France, le FMI par le biais d’AFRITAC Afrique de l’Ouest, et la Banque Al Maghrib.
Je tiens, enfin, à saluer le mérite non moins négligeable des agents du Secrétariat Général de la Commission Bancaire, pour leur professionnalisme et pour leur fidélité.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, d’importantes mutations sont intervenues dans le secteur bancaire au lendemain de la crise financière internationale de 2008, et les évolutions constatées dans les réglementations internationales nous obligent à adapter en conséquence notre approche du risque et nos méthodes de supervision.
En tant que Gouverneur de la BCEAO et Président de la Commission Bancaire, je demeure conscient que rien n’est définitivement acquis. Le rôle central qui est le sien impose à l’organe de supervision d’anticiper souvent en vue de surmonter continuellement des difficultés de type nouveau.
Pour atteindre un tel objectif, il lui faut des moyens humains et matériels à la hauteur des enjeux, mais aussi uen réflexion permanente.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
De nombreuses étapes restent encore à franchir pour pérenniser la résilience du système bancaire des États de l’UMOA, c’est à dire sa capacité à résister aux difficultés conjoncturelles et aux chocs externes.
Cette célébration, dans sa seconde partie, nous invite déjà à des réflexions autour d’un thème général : « La supervision bancaire : expériences, enseignements et perspectives dans la zone UMOA ».
Les sessions nous permettront d’échanger sur les procédés les plus efficaces du contrôle bancaire. D’autres autorités de supervision nous ont fait l’amitié d’y participer. Je me réjouis de leur présence dans cette salle et les remercie pour leur contribution.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
De nombreuses étapes restent encore à franchir. Pour cela, permettez-moi de réaffirmer notre ambition, de faire de la Commission Bancaire un pôle de rigueur et de modernité, apte à assurer une surveillance en phase avec l’évolution accélérée des normes réglementaires de supervision.
La dynamique d’harmonisation avec les normes et standards internationaux a été enclenchée lors de la réforme institutionnelle de 2010 qui a notamment renforcé les pouvoirs de la Commission Bancaire et élargi son champ d’action aux institutions de microfinance de grande taille. Cette réforme de 2010 a, par ailleurs, apporté des réponses à la diversification du paysage bancaire.
Nous souhaitons compléter rapidement ces initiatives, notamment en conformant davantage notre cadre de supervision aux 29 principes de Bâle, mais surtout, en procédant à une transposition adaptée des accords de Bâle II et Bâle III dans le corpus réglementaire de l’UMOA.
A ce titre, je voudrais indiquer que les livrables du groupe de travail d’implémentation de Bâle 2/Bâle 3 que j’ai mis en place au niveau de la Banque Centrale, feront l’objet d’une large concertation avec la profession bancaire dans les semaines à venir.
Cet engagement dans le processus d’adaptation aux normes internationales se fera tout en veillant, bien sûr, à un juste équilibre entre le financement nécessaire des économies et la sauvegarde de la stabilité financière.
Nous sommes également disposés à accroître les moyens d’intervention du Secrétariat Général de la Commission Bancaire, en le dotant de moyens supplémentaires pour la prise en charge efficiente de ses activités en croissance.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Avant de conclure, je voudrais dire aux dirigeants des établissements de crédit toute notre confiance et notre espoir de les voir accroître leurs performances tout en veillant au respect des règles édictées. Je voudrais les assurer de la pleine disponibilité de la BCEAO, de la Commission Bancaire et de son Secrétariat Général pour approfondir et pérenniser un cadre de concertations régulier.
Je voudrais, enfin, réitérer mes remerciements aux Présidents des Institutions et Organes de l’Union, ainsi qu’à vous tous qui avez fait le déplacement ce matin et marqué d’un sceau particulier ce 25ème anniversaire de la Commission Bancaire de l’UMOA.
Je vous remercie de votre aimable attention.