Abidjan - Le rapatriement des réfugiés ivoiriens du Liberia, interrompu l'an dernier en raison de l'épidémie d'Ebola, va reprendre dans une semaine, avec le retour de plus d'un millier d'entre eux avant la fin de l'année, a annoncé vendredi la représentante des Nations unies en Côte d'Ivoire.
"L'objectif, c'est qu'avant la fin de l'année 1.500 réfugiés ivoiriens reviennent en Côte d'Ivoire", a déclaré Aïchatou Mindaoudou lors d'une réunion à Abidjan des chefs de Mission de l'ONU en Afrique de l'Ouest, précisant que cette opération est menée de façon conjointe avec le Liberia.
Le premier voyage de retour aura lieu le 18 décembre. A cette occasion, Mme Mindaouda se rendra avec Farid Zarif, de la mission de l'Onu au Libéria (Unmil) dans les camps de Harper (sud-est) et Zwedru (est), d'où doit partir la première vague de réfugiés.
Quelque 220.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia, fuyant la guerre civile de 2002 dans leur pays et le conflit post-électoral de 2011, qui a fait 3.000 morts.
La plupart sont rentrés d'eux-mêmes mais quelque 38.000 sont restés, dans des camps le long de la frontière entre les deux pays. Beaucoup étaient sur le point de reprendre le chemin de la Côte d'Ivoire, quand le gouvernement libérien a fermé ses frontières l'été 2014 pour freiner la progression de l'épidémie d'Ebola.
eak/fra
"L'objectif, c'est qu'avant la fin de l'année 1.500 réfugiés ivoiriens reviennent en Côte d'Ivoire", a déclaré Aïchatou Mindaoudou lors d'une réunion à Abidjan des chefs de Mission de l'ONU en Afrique de l'Ouest, précisant que cette opération est menée de façon conjointe avec le Liberia.
Le premier voyage de retour aura lieu le 18 décembre. A cette occasion, Mme Mindaouda se rendra avec Farid Zarif, de la mission de l'Onu au Libéria (Unmil) dans les camps de Harper (sud-est) et Zwedru (est), d'où doit partir la première vague de réfugiés.
Quelque 220.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia, fuyant la guerre civile de 2002 dans leur pays et le conflit post-électoral de 2011, qui a fait 3.000 morts.
La plupart sont rentrés d'eux-mêmes mais quelque 38.000 sont restés, dans des camps le long de la frontière entre les deux pays. Beaucoup étaient sur le point de reprendre le chemin de la Côte d'Ivoire, quand le gouvernement libérien a fermé ses frontières l'été 2014 pour freiner la progression de l'épidémie d'Ebola.
eak/fra