M le maire vous venez d’effectuer une mission en Israël. Quel était l’objet de ce voyage ?
C’est une longue histoire. Vous savez que l’un de mes axes stratégiques de développement de Grand Bassam, c’est de nous ouvrir, c’est d’aller à la coopération décentralisée encouragée d’ailleurs par la tutelle. C’est dans ce cadre que nous avons plusieurs accords, en France, en Italie etc. M Traoré Vassiriki, grâce à qui ce projet d’Israël a vu le jour, m’a informé qu’il y avait un projet de jumelage avec une ville qu’on appelle Netania et qu’il fallait trouvée une ville symbole et que le choix était porté sur Bassam. Très rapidement j’ai compris qu’il y avait des opportunités. Car Netania est en bordure de mer, pas loin de la capitale économique qui est Tel-Aviv et qui est portée également sur les questions culturelles etc. C’est une ville francophile. J’ai accepté d’aller vers ce partenariat et les choses ont été organisées pour cet accord de façon très diplomatique parce que l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Israël que je voudrais remercier s’est impliqué. L’Ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire également. Donc, c’était très officiel. Les choses ont été très bien préparées en amont. Nous été reçu au ministère des Affaires étrangères par le premier responsable du département Afrique. Nous avons visité Jérusalem et Netania, même, une ville en plein développement, une ville touristique qui pourrait également aider au développement du tourisme à Grand Bassam, qui a aussi les mêmes atouts que Netania. Il y a beaucoup de similitudes. Mme le maire de Netania a une vision, un projet de développement qu’elle a mis en œuvre. Ça été très enrichissant. Nous avons pu mettre en œuvre, un accord de partenariat qui doit aboutir sur un jumelage avec plusieurs axes d’intérêts entre les deux villes. La signature avec les services des Ambassades a été un moment très fort. Nous avons invité le maire de Netania, à se rendre à Grand Bassam pour qu’on puisse faire avancer ce projet. Ils ont une expérience dans le système de brise lames à la plage. C’est une ville qu’ils appellent la Côte d’Azur d’Israël. Elle est même jumelée à Nice en France. Je pense qu’on ne doit pas avoir honte de copier ce qui marche bien ailleurs.
L’Inauguration d’un musée était également au programme ?
Effectivement. Nous étions invité spécial de cette inauguration, c’était également un moment très fort. Ils nous ont donné des idées par rapport à notre ville. Nous allons certainement tirer profit de ce jumelage. C’est la première fois qu’il y a ce genre de partenariat avec une ville africaine.
Vous avez également signé une convention à l’Aimf ?
Après Israël, effectivement, nous sommes allés rencontrer le secrétaire exécutif de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Une association dont la ville de Grand Bassam est membre. Ce sont des choses que nous avons préparé. Nous avons obtenus des financements de 100 000 euros pour démarrer. Le projet qui a été retenu, c’est l’aménagement du boulevard Treich-Lapleine. Un boulevard assez symbolique qui jouxte la zone ou se trouve la mer. Un boulevard que tous les touristes empruntent. Il sera aménagé avec des pavés, le planting d’arbres avec des banquettes, des poubelles qui trient, qui participent déjà à l’écologie et plus tard un éclairage avec des lampadaires solaires. Pour vraiment donner une image très conviviale aux touristes. Nous avons également signé avec l’Aimf. Un architecte rompu aux questions patrimoniales a également regardé ce projet. Les ressources sont disponibles. Dès le début de l’année, les travaux peuvent commencer. Je disais à M Pierre Baillet, secrétaire exécutif de l’Aimf que pour moi, c’est un projet symbole à partir du quel je voudrais que d’autres projets puissent se faire. Afin de montrer l’exemple pour donner confiance aux bailleurs de fonds qui pourront nous donner aider encore.
Vous avez une fois de plus signé une autre convention. Cette fois à l’Oif ?
L’Organisation internationale de la Francophonie, a mis en place un institut qu’on appelle l’Institut francophone du développement durable (Ifdd). Une initiative a été envisagée qui l’Institut ville développement durable. Il se trouvait qu’il fallait trouver une ville modèle durable (Vmd). Ils m’ont dit qu’ils cherchaient une ville d’un certain niveau avec un responsable qui avait un certain leadership. C’était en juin dernier. Je me suis intéressé au projet. Les responsables ont été marqués par l’engagement que j’avais pour ce projet. J’ai souhaité que si quelque chose doit être fait, c’est lors de la Cop 21. Là on a eu l’implication des Architectes de Côte d’Ivoire. J’ai tellement insisté que la branche de cette organisation sise à Montréal a trouvé les moyens pour organiser un séminaire de cadrage qui s’est déroulé dans les locaux de la mairie de Grand Bassam. Ils ont fait venir des experts de partout et pendant 2 jours, avec les architectes et d’autres experts ivoiriens, nous avons réfléchi à ce qui peut être fait pour faire de Bassam, la 1ère ville modèle et durable, dans l’espace francophone. C’est quelque chose d’extraordinaire. Un cadrage a été fait au sortir du séminaire. On a mis en place une gouvernance du projet, une feuille de route et dans cette feuille de route, il fallait donner le premier départ de ce projet en signant une convention avec l’Oif pendant la Cop. On a démontré qu’on en voulait. Et ça marché. J’ai eu à échanger avec le secrétaire général de la Francophonie. Ils ont trouvé que nous nous sommes bien battus. Vous êtes un fonceur, m’ont-ils dit. C’était un rendez-vous important qu’il ne fallait pas rater. Ma vision c’est faire des choses pour la ville historique, mais, il y a une autre partie de la ville qui est en train de se construire. Il faut également construire ce côté en veillant à ce que demain, il fasse bon vivre dans ce monde durable, avec l’énergie qu’il faut, l’assainissement qu’il faut. On a donc signé, la salle était trop petite ce jour là pour accueillir le monde présent. Ce qui est important à relever également, c’est que la région bruxelloise a indiqué qu’il mettait 250 000 euro sur la table pour le budget 2016, pour aller vers la réalisation de ce projet. C’est de gros projets, de gros enjeux. Nous avons mis en place, en dehors de l’accord cadre que nous avons signé, une feuille de route. Nous avons mis en place les instances de gouvernance de ce projet, avec le comité de pilotage, le groupe des bailleurs, des experts. Tout cela assez bien cadré. Avant juin, nous devons faire un état des lieux précis de tous les enjeux du développement durable de la ville. Tout ce qui est en cours. Au niveau du Vitib, de la ville historique, tous les projets seront pris en compte, pour avoir un référentiel et à partir de là, aller vers le modèle de ville durable qu’on veut faire de Bassam. Donc, il y a des questions d’assainissement, de traitement de déchets, de transport plus écologique, parce qu’il ne faut pas attendre d’être saturé avant de changer de transport. C’est des opportunités extraordinaires. Avec des emplois. Une fois qu’on aura dressé la feuille de route, il est prévu en juin par là qu’on puisse organiser une grande conférence internationale sur Bassam, pour présenter tout ceci et à partir de là, voir les différents projets à commencer. Tout ce qui est développement durable, aujourd’hui est une niche de financement. Il y a beaucoup d’opportunité de financement. On ne peut en profiter si on n’a pas une cadre bien peaufiné pour aller capter ces financements. Les ressources de la mairie sont très faibles. Elles ne permettent pas une véritable politique d’investissement dans la ville. Notre potentiel d’investissement, c’est 270 millions. Si on doit tout faire avec ça, on ne peut rien faire. L’Etat prend en charge les grands axes structurels, mais après ça, il faut aller chercher des ressources ou on peut les trouver.
Vous avez aussi saisi l’occasion pour redynamiser un ancien partenariat avec le maire de Moulin ?
Pour moi, il ne s »agit pas de faire des partenariats pour les faire. Il faut que pour les deux côtés ça rapporte. Effectivement, on a un partenariat avec la ville de Moulin. A Paris, le maire de Moulin et moi, on a travaillé. On se rend compte que notre partenariat fonctionne sur le plan médical. A l’époque, nous avons reçu près de 7 tonnes de matériels. Après cela, il y a eu d’autres actions de renforcement de capacités, d’équipement de l’hôpital et puis des échanges réguliers de personnels. Quand je partais, il y avait une équipe de Moulin à Bassam. On est vraiment satisfait. Mais l’autre axe qu’on voulait développer c’est celui de l’éducation. Bientôt, nous recevrons un don de mobilier scolaires, des meubles et des ouvrages scolaires. C’est déjà prêt. Je pense que globalement, ça été positif. C’était à pas de course, ce n’était pas facile. En même temps que je travaillais pour la mairie, je travaillais pour la Sodexam. En tant que directeur général, c’est nous qui gérons ma météo. Donc, c’est nous qui avons la mémoire du climat en Côte d’Ivoire. Nous avons fait des études sur l’impact du climat par rapport au secteur agricole. Le changement de zone cacaoyère, tout ça est lié au climat. La délégation ivoirienne a fait valoir les aspects météo, l’environnement climatique. En plus, nous avons eu journée avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, ou plus de 1000 maires se sont retrouvés vendredi pour travailler sur un texte pour indiquer la vision des élus locaux dans les questions de changements climatiques. Parce que des décisions sont prises au sommet, mais qui doit les mettre en œuvre ? Ce sont les élus locaux. Toutes les grandes villes étaient présentes. Ça nous a permis ce jour là de faire du networking, avec l’échange des adresses. Ça été une mission fructueuse, pas de repos. La Côte d’Ivoire tirera les bénéfices. Pour Netania, c’est vrai ce sont des relations avec Bassam. Mais au-delà, ce sont des relations entre la Côte d’Ivoire et Israël, puisque je vous ai dit que nous avons été reçus au ministère des Affaires étrangères pour marquer l’importance des relations entre les deux pays.
Avez-vous un message à l’endroit de la population de Grand Bassam ?
Je veux leur dire que nous sommes au travail. Localement, nous faisons ce qu’on peut faire avec les ressources de la mairie. Quand nous sommes coincés, nous nous tournons vers le niveau national pour des réalisations hors budget. Vous voyez que des choses sont faites dans la ville. Au-delà, il faut se projeter à l’international. C’est ce que nous avons fait pour essayer de capter des opportunités et faire en sorte que notre ville puisse rentrer dans un développement durable pour le bénéfice des populations.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
C’est une longue histoire. Vous savez que l’un de mes axes stratégiques de développement de Grand Bassam, c’est de nous ouvrir, c’est d’aller à la coopération décentralisée encouragée d’ailleurs par la tutelle. C’est dans ce cadre que nous avons plusieurs accords, en France, en Italie etc. M Traoré Vassiriki, grâce à qui ce projet d’Israël a vu le jour, m’a informé qu’il y avait un projet de jumelage avec une ville qu’on appelle Netania et qu’il fallait trouvée une ville symbole et que le choix était porté sur Bassam. Très rapidement j’ai compris qu’il y avait des opportunités. Car Netania est en bordure de mer, pas loin de la capitale économique qui est Tel-Aviv et qui est portée également sur les questions culturelles etc. C’est une ville francophile. J’ai accepté d’aller vers ce partenariat et les choses ont été organisées pour cet accord de façon très diplomatique parce que l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Israël que je voudrais remercier s’est impliqué. L’Ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire également. Donc, c’était très officiel. Les choses ont été très bien préparées en amont. Nous été reçu au ministère des Affaires étrangères par le premier responsable du département Afrique. Nous avons visité Jérusalem et Netania, même, une ville en plein développement, une ville touristique qui pourrait également aider au développement du tourisme à Grand Bassam, qui a aussi les mêmes atouts que Netania. Il y a beaucoup de similitudes. Mme le maire de Netania a une vision, un projet de développement qu’elle a mis en œuvre. Ça été très enrichissant. Nous avons pu mettre en œuvre, un accord de partenariat qui doit aboutir sur un jumelage avec plusieurs axes d’intérêts entre les deux villes. La signature avec les services des Ambassades a été un moment très fort. Nous avons invité le maire de Netania, à se rendre à Grand Bassam pour qu’on puisse faire avancer ce projet. Ils ont une expérience dans le système de brise lames à la plage. C’est une ville qu’ils appellent la Côte d’Azur d’Israël. Elle est même jumelée à Nice en France. Je pense qu’on ne doit pas avoir honte de copier ce qui marche bien ailleurs.
L’Inauguration d’un musée était également au programme ?
Effectivement. Nous étions invité spécial de cette inauguration, c’était également un moment très fort. Ils nous ont donné des idées par rapport à notre ville. Nous allons certainement tirer profit de ce jumelage. C’est la première fois qu’il y a ce genre de partenariat avec une ville africaine.
Vous avez également signé une convention à l’Aimf ?
Après Israël, effectivement, nous sommes allés rencontrer le secrétaire exécutif de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Une association dont la ville de Grand Bassam est membre. Ce sont des choses que nous avons préparé. Nous avons obtenus des financements de 100 000 euros pour démarrer. Le projet qui a été retenu, c’est l’aménagement du boulevard Treich-Lapleine. Un boulevard assez symbolique qui jouxte la zone ou se trouve la mer. Un boulevard que tous les touristes empruntent. Il sera aménagé avec des pavés, le planting d’arbres avec des banquettes, des poubelles qui trient, qui participent déjà à l’écologie et plus tard un éclairage avec des lampadaires solaires. Pour vraiment donner une image très conviviale aux touristes. Nous avons également signé avec l’Aimf. Un architecte rompu aux questions patrimoniales a également regardé ce projet. Les ressources sont disponibles. Dès le début de l’année, les travaux peuvent commencer. Je disais à M Pierre Baillet, secrétaire exécutif de l’Aimf que pour moi, c’est un projet symbole à partir du quel je voudrais que d’autres projets puissent se faire. Afin de montrer l’exemple pour donner confiance aux bailleurs de fonds qui pourront nous donner aider encore.
Vous avez une fois de plus signé une autre convention. Cette fois à l’Oif ?
L’Organisation internationale de la Francophonie, a mis en place un institut qu’on appelle l’Institut francophone du développement durable (Ifdd). Une initiative a été envisagée qui l’Institut ville développement durable. Il se trouvait qu’il fallait trouver une ville modèle durable (Vmd). Ils m’ont dit qu’ils cherchaient une ville d’un certain niveau avec un responsable qui avait un certain leadership. C’était en juin dernier. Je me suis intéressé au projet. Les responsables ont été marqués par l’engagement que j’avais pour ce projet. J’ai souhaité que si quelque chose doit être fait, c’est lors de la Cop 21. Là on a eu l’implication des Architectes de Côte d’Ivoire. J’ai tellement insisté que la branche de cette organisation sise à Montréal a trouvé les moyens pour organiser un séminaire de cadrage qui s’est déroulé dans les locaux de la mairie de Grand Bassam. Ils ont fait venir des experts de partout et pendant 2 jours, avec les architectes et d’autres experts ivoiriens, nous avons réfléchi à ce qui peut être fait pour faire de Bassam, la 1ère ville modèle et durable, dans l’espace francophone. C’est quelque chose d’extraordinaire. Un cadrage a été fait au sortir du séminaire. On a mis en place une gouvernance du projet, une feuille de route et dans cette feuille de route, il fallait donner le premier départ de ce projet en signant une convention avec l’Oif pendant la Cop. On a démontré qu’on en voulait. Et ça marché. J’ai eu à échanger avec le secrétaire général de la Francophonie. Ils ont trouvé que nous nous sommes bien battus. Vous êtes un fonceur, m’ont-ils dit. C’était un rendez-vous important qu’il ne fallait pas rater. Ma vision c’est faire des choses pour la ville historique, mais, il y a une autre partie de la ville qui est en train de se construire. Il faut également construire ce côté en veillant à ce que demain, il fasse bon vivre dans ce monde durable, avec l’énergie qu’il faut, l’assainissement qu’il faut. On a donc signé, la salle était trop petite ce jour là pour accueillir le monde présent. Ce qui est important à relever également, c’est que la région bruxelloise a indiqué qu’il mettait 250 000 euro sur la table pour le budget 2016, pour aller vers la réalisation de ce projet. C’est de gros projets, de gros enjeux. Nous avons mis en place, en dehors de l’accord cadre que nous avons signé, une feuille de route. Nous avons mis en place les instances de gouvernance de ce projet, avec le comité de pilotage, le groupe des bailleurs, des experts. Tout cela assez bien cadré. Avant juin, nous devons faire un état des lieux précis de tous les enjeux du développement durable de la ville. Tout ce qui est en cours. Au niveau du Vitib, de la ville historique, tous les projets seront pris en compte, pour avoir un référentiel et à partir de là, aller vers le modèle de ville durable qu’on veut faire de Bassam. Donc, il y a des questions d’assainissement, de traitement de déchets, de transport plus écologique, parce qu’il ne faut pas attendre d’être saturé avant de changer de transport. C’est des opportunités extraordinaires. Avec des emplois. Une fois qu’on aura dressé la feuille de route, il est prévu en juin par là qu’on puisse organiser une grande conférence internationale sur Bassam, pour présenter tout ceci et à partir de là, voir les différents projets à commencer. Tout ce qui est développement durable, aujourd’hui est une niche de financement. Il y a beaucoup d’opportunité de financement. On ne peut en profiter si on n’a pas une cadre bien peaufiné pour aller capter ces financements. Les ressources de la mairie sont très faibles. Elles ne permettent pas une véritable politique d’investissement dans la ville. Notre potentiel d’investissement, c’est 270 millions. Si on doit tout faire avec ça, on ne peut rien faire. L’Etat prend en charge les grands axes structurels, mais après ça, il faut aller chercher des ressources ou on peut les trouver.
Vous avez aussi saisi l’occasion pour redynamiser un ancien partenariat avec le maire de Moulin ?
Pour moi, il ne s »agit pas de faire des partenariats pour les faire. Il faut que pour les deux côtés ça rapporte. Effectivement, on a un partenariat avec la ville de Moulin. A Paris, le maire de Moulin et moi, on a travaillé. On se rend compte que notre partenariat fonctionne sur le plan médical. A l’époque, nous avons reçu près de 7 tonnes de matériels. Après cela, il y a eu d’autres actions de renforcement de capacités, d’équipement de l’hôpital et puis des échanges réguliers de personnels. Quand je partais, il y avait une équipe de Moulin à Bassam. On est vraiment satisfait. Mais l’autre axe qu’on voulait développer c’est celui de l’éducation. Bientôt, nous recevrons un don de mobilier scolaires, des meubles et des ouvrages scolaires. C’est déjà prêt. Je pense que globalement, ça été positif. C’était à pas de course, ce n’était pas facile. En même temps que je travaillais pour la mairie, je travaillais pour la Sodexam. En tant que directeur général, c’est nous qui gérons ma météo. Donc, c’est nous qui avons la mémoire du climat en Côte d’Ivoire. Nous avons fait des études sur l’impact du climat par rapport au secteur agricole. Le changement de zone cacaoyère, tout ça est lié au climat. La délégation ivoirienne a fait valoir les aspects météo, l’environnement climatique. En plus, nous avons eu journée avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, ou plus de 1000 maires se sont retrouvés vendredi pour travailler sur un texte pour indiquer la vision des élus locaux dans les questions de changements climatiques. Parce que des décisions sont prises au sommet, mais qui doit les mettre en œuvre ? Ce sont les élus locaux. Toutes les grandes villes étaient présentes. Ça nous a permis ce jour là de faire du networking, avec l’échange des adresses. Ça été une mission fructueuse, pas de repos. La Côte d’Ivoire tirera les bénéfices. Pour Netania, c’est vrai ce sont des relations avec Bassam. Mais au-delà, ce sont des relations entre la Côte d’Ivoire et Israël, puisque je vous ai dit que nous avons été reçus au ministère des Affaires étrangères pour marquer l’importance des relations entre les deux pays.
Avez-vous un message à l’endroit de la population de Grand Bassam ?
Je veux leur dire que nous sommes au travail. Localement, nous faisons ce qu’on peut faire avec les ressources de la mairie. Quand nous sommes coincés, nous nous tournons vers le niveau national pour des réalisations hors budget. Vous voyez que des choses sont faites dans la ville. Au-delà, il faut se projeter à l’international. C’est ce que nous avons fait pour essayer de capter des opportunités et faire en sorte que notre ville puisse rentrer dans un développement durable pour le bénéfice des populations.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory