Le Président Roch Christian Kaboré, nouvellement élu à la tête du Burkina Faso, n’a pas encore pris fonction qu’il hérité de lourds dossiers. Entre autres, le putsch manqué du général Diendéré dont le rapport d’enquête est sur la table des autorités de la transition burkinabé, le scandale des écoutes téléphoniques attribués au président du Parlement ivoirien, Soro Guillaume et à l’ancien ministre des Affaires étrangères du Faso, Djibril Bassolé.
Sur le premier dossier, le prochain président du Burkina a clairement laissé entendre que la Justice de son pays suivra son cours. Il n’a donc guère l’intention d’interférer dans le travail du pouvoir judiciaire. « C’est une question qui appartient à la justice Je n’ai pas de commentaires à faire. Je pense que la justice fera son travail », a dit sur les antennes de la chaîne de télévision européenne, Roch Christian Kaboré. Quant au scandale des écoutes téléphoniques, le président Kaboré, sans mettre le pied dans le plat, reste prudent en affirmant que « Si c’est avéré, vis-à-vis du président de l’Assemblée de Côte d’Ivoire, ce sera une attitude déplorable et inamicale vis-à-vis du Burkina ».
Même si demain ce n’est pas avéré, cette affaire laissera une grosse tâche de méfiance, de suspicion entre les républiques sœurs du Burkina et de la Côte d’Ivoire. Il est évident que si Djibril Bassolé est inculpé dans le cadre du dossier sur les écoutes téléphoniques et que s’ouvre son procès, la Justice burkinabé serait, sans doute, dans l’obligation de convoquer Soro Guillaume pour l’entendre. Le président du Parlement ivoirien accepterait-il de se présenter à la barre ? N’allons-nous pas assister au scenario qui s’est produit à Paris, avec le mandat d’amener pris par le juge français qui tenait absolument à entendre Soro dans le cas de la plainte de Michel Gbagbo ? Bien malin celui qui prédira l’issu de cette affaire absolument gênante !
Sur le premier dossier, le prochain président du Burkina a clairement laissé entendre que la Justice de son pays suivra son cours. Il n’a donc guère l’intention d’interférer dans le travail du pouvoir judiciaire. « C’est une question qui appartient à la justice Je n’ai pas de commentaires à faire. Je pense que la justice fera son travail », a dit sur les antennes de la chaîne de télévision européenne, Roch Christian Kaboré. Quant au scandale des écoutes téléphoniques, le président Kaboré, sans mettre le pied dans le plat, reste prudent en affirmant que « Si c’est avéré, vis-à-vis du président de l’Assemblée de Côte d’Ivoire, ce sera une attitude déplorable et inamicale vis-à-vis du Burkina ».
Même si demain ce n’est pas avéré, cette affaire laissera une grosse tâche de méfiance, de suspicion entre les républiques sœurs du Burkina et de la Côte d’Ivoire. Il est évident que si Djibril Bassolé est inculpé dans le cadre du dossier sur les écoutes téléphoniques et que s’ouvre son procès, la Justice burkinabé serait, sans doute, dans l’obligation de convoquer Soro Guillaume pour l’entendre. Le président du Parlement ivoirien accepterait-il de se présenter à la barre ? N’allons-nous pas assister au scenario qui s’est produit à Paris, avec le mandat d’amener pris par le juge français qui tenait absolument à entendre Soro dans le cas de la plainte de Michel Gbagbo ? Bien malin celui qui prédira l’issu de cette affaire absolument gênante !