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Art et Culture Publié le mardi 15 décembre 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Adja Kadi, artiste-chanteuse à propos de leurs droits : Le dossier de la copie privée est sur la table des députés

Adja Kady, artiste musulmane, avant d’alterner fait de la musique religieuse, par la suite avec la musique profane. L’artiste explique dans cet entretien, sa carrière et ses ambitions

Depuis combien de temps faites-vous la musique ?
Je suis dans la musique depuis 2005. Mais, il faut dire que c’est en 2007 que j’ai sorti mon premier album intitulé ‘’Mohamed’’. A ce jour, je suis à mon troisième album. Le deuxième album est intitulé ‘’Iman’’, qui veut dire la foi en Dieu. Le troisième album est intitulé ‘’Gnoumankê’’.

Quel est votre genre musical ?
J’ai commencé en qualité de chantre. J’étais dans les chansons de Dieu, mais à ce jour j’ai compris que tous les artistes disent les choses très sensées. Les artistes mettent la sonnette dans l’âme. Les gens ne comprenaient pas quand Alpha Blondy chantait la paix, Reine Pélagie, Aïcha Koné, Ismaël Isaac, tous ces grands artistes ont chanté la paix, cela est la preuve que les artistes font des œuvres de l’esprit pour conscientiser les gens. En tant que chantre, il faut que nous, artistes, nous nous mettions ensemble tout en faisant la “daawa” qui veut dire l’évangile chez les chrétiens.

Depuis quand faites vous la grande musique ?
Depuis le deuxième album intitulé ‘’Iman’’ qui veut dire la foi en Dieu. J’ai chanté la paix dans cet album. Je chante également l’amour et tout ce qui concerne l’être humain parce ce que Dieu-même demande l’harmonie entre nous avant lui.

Lequel de vos albums a marché le plus ?
L’album ‘’Iman’’ a marché. ‘’Gnoumankê’’ vient de sortir, donc nous n’avons pas encore eu le temps de faire la promotion. Mais, Iman a beaucoup marché. Le premier album intitulé ‘’Mohamed’’, je l’ai gracieusement offert à la radio Al Bayane pour ma petite contribution. A ce jour, je remercie le Tout-Puissant parce ce que je suis rentrée dans la musique par la grande porte. J’ai eu mes devanciers qui m’ont tenu la main. Les Galliets, Patrick Lumumba, Köro Ouatt m’ont appris beaucoup de choses parce ce que quand je venais dans la musique, ce n’était pas trop ça. Mais, à ce jour, je me débrouille bien et je continue de me battre.

Vos projets ?
Dans l’avenir en tant qu’artiste, il y a des cinéastes qui m’ont contactée pour tourner un film. J’ai tourné déjà dans un film islamique qu’on appelle ‘’La part de l’homme’’ et aussi des films institutionnels de la Commission électorale indépendante (CEI) pour emmener les gens à aller voter pour les élections. Vu tout cela, j’envisage faire aussi le cinéma, je me sens bien dans ce domaine. Voici pourquoi je veux faire d’une pierre deux coups.

Quel est votre regard sur le Burida?
Le Burida, c’est notre maison. Nous devons œuvrer pour sa bonne marche et non le critiquer parce ce que le Burida fait ce qu’il peut. Le président du Burida fait ce qu’il peut. Le ministre de la Culture fait également ce qu’il peut.

Votre cri du cœur ?
Mon cri du cœur, c’est la copie privée. Mais, je viens d’apprendre que le dossier de la copie privée est sur la table des députés. Je suis donc heureuse. Le bonheur est à notre portée, M. Koné Dodo nous a dit de travailler. Donc, la copie privée va emmener les artistes à travailler davantage pour atteindre leurs objectifs.

M.Ouattara /Coll : G K



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