Le hall du Palais de la culture de Treichville a accueilli du 10 au 18 décembre 2015 une exposition d’arts visuels (peinture et sculpture) consacrée aux jeunes talents. Le public y a découvert les œuvres de Do Rock, Guivé Rodrigue, Kouadio Jérôme, Kamagaté Soumaïla, Meless Eric et Ouffoué Koffi Lazare (seul sculpteur). Intégrant les arts plastiques dans le programme d’activité 2015 – 2016, la direction du Palais de la culture avec Koné Dodo offre un cadre d’expression et de visibilité à ces jeunes talents. Pendant la semaine d’exposition, plusieurs personnalités et autorités ivoiriennes, dont la Première dame, Dominique Ouattara, ont pu consacrer au moins un instant à une œuvre.
Chacun des artistes y a exposé cinq œuvres
Meilleure vente aux enchères d’un portrait réalisé en 2013 en hommage à Ernesto Djédjé à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), le jeune titulaire d’une licence professionnelle 3 aux Beaux-Arts, Kamagaté Soumaïla amorce sa croissance picturale. A l’exposition des jeunes talents, le peintre se met dans la peau de tout enfant et offre une complicité dans le jeu. Ce sont des instants de vie exprimés par le peintre qui invite à déceler dans le jeu des enfants des messages qu’ils font passer. Ainsi, le peintre qui s’adapte à son environnement de création, utilise des pigments naturels dont l’argile. Pour donner forme à son sujet, Kamagaté utilise des supports, selon lui, non conventionnels comme le carton. Quant à Kouadio Jérôme Djimo, son œuvre est un repli sur soi-même et l’artiste questionne l’humanité. D’où sa démarche artistique basée sur le questionnement pour satisfaire la curiosité devant ses toiles. «La question, explique Djimo, peut être la clef pour comprendre le connu et pour découvrir l’inconnu. Mon travail consiste donc à amener les gens à se poser des questions, à chercher à comprendre l’inconnu». Dans ces œuvres, Djimo symbolise la question par ce point d’interrogation qui est pour lui un mode d’expression et de création artistique. A côté, Guivé Marie, l’autodidacte de la peinture utilise un stylo à bille à la place d’un pinceau. Cet outil qui lui est principal donne à voir travail fait de finesse qui fait penser à l’aquarelle. La nature, la femme, l’amour, etc. sont les thèmes qu’il évoque dans sa peinture. Peignant le cosmos, Guivé Marie explique que «l’art doit sa source première à Dieu, lui-même créateur du beau». Pour le jeune peintre, bien que le monde soit en perpétuel changement, l’espace et le temps sont statiques et seul le beau contribuera à l’avènement d’un monde nouveau. «Notre humanité, dit-il, rentrera dans sa phase terminale de maturité non avec l’avancée technologique ou scientifique, mais plutôt lorsque chaque humain prendra conscience que seul le beau contribuera à l’avènement du monde nouveau». Ouverte le 10 décembre dernier, l’exposition de jeunes talents a fermé ses portes hier au palais de la culture de Treichville.
Koné SAYDOO
Chacun des artistes y a exposé cinq œuvres
Meilleure vente aux enchères d’un portrait réalisé en 2013 en hommage à Ernesto Djédjé à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), le jeune titulaire d’une licence professionnelle 3 aux Beaux-Arts, Kamagaté Soumaïla amorce sa croissance picturale. A l’exposition des jeunes talents, le peintre se met dans la peau de tout enfant et offre une complicité dans le jeu. Ce sont des instants de vie exprimés par le peintre qui invite à déceler dans le jeu des enfants des messages qu’ils font passer. Ainsi, le peintre qui s’adapte à son environnement de création, utilise des pigments naturels dont l’argile. Pour donner forme à son sujet, Kamagaté utilise des supports, selon lui, non conventionnels comme le carton. Quant à Kouadio Jérôme Djimo, son œuvre est un repli sur soi-même et l’artiste questionne l’humanité. D’où sa démarche artistique basée sur le questionnement pour satisfaire la curiosité devant ses toiles. «La question, explique Djimo, peut être la clef pour comprendre le connu et pour découvrir l’inconnu. Mon travail consiste donc à amener les gens à se poser des questions, à chercher à comprendre l’inconnu». Dans ces œuvres, Djimo symbolise la question par ce point d’interrogation qui est pour lui un mode d’expression et de création artistique. A côté, Guivé Marie, l’autodidacte de la peinture utilise un stylo à bille à la place d’un pinceau. Cet outil qui lui est principal donne à voir travail fait de finesse qui fait penser à l’aquarelle. La nature, la femme, l’amour, etc. sont les thèmes qu’il évoque dans sa peinture. Peignant le cosmos, Guivé Marie explique que «l’art doit sa source première à Dieu, lui-même créateur du beau». Pour le jeune peintre, bien que le monde soit en perpétuel changement, l’espace et le temps sont statiques et seul le beau contribuera à l’avènement d’un monde nouveau. «Notre humanité, dit-il, rentrera dans sa phase terminale de maturité non avec l’avancée technologique ou scientifique, mais plutôt lorsque chaque humain prendra conscience que seul le beau contribuera à l’avènement du monde nouveau». Ouverte le 10 décembre dernier, l’exposition de jeunes talents a fermé ses portes hier au palais de la culture de Treichville.
Koné SAYDOO
