Il n’y a eu aucun membre d’un mouvement féministe pour empêcher le chanteur camerounais Franko de prester, dimanche dernier, lors du concert du groupe ivoirien Kiff No Beat. Et pourtant, en prélude à ce concert qui s’est déroulé, en début de soirée, à l’Heden Golf Hôtel, des femmes membres de quelques Organisations non gouvernementales (Ong) ivoiriennes, soutenues par le guide religieux, l’imam Ibrahima Koné, avaient promis d’user de tous les moyens légaux pour que Franko n’invite pas ses fans d’Abidjan à «coller la petite», une fois sur le podium.
«Du point de vue diplomatique, ce n’est pas normal qu’une chanson interdite eau Cameroun soit diffusée en Côte d’Ivoire», s’est plaint Angèle Koué, présidente de Genre-Parité et Leadership (Gepalef), lors de la conférence qu’elle a animée, le mercredi 16 décembre à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau (Mpa). Elle avait, par en effet, annoncé des actions pour ne pas que Franko communie avec les mélomanes ivoiriens. «Nous irons rencontrer respectivement le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, puis l’opérateur de téléphonie mobile dont l’image est associée à l’évènement pour obtenir l’annulation du concert», avait également estimé Angèle Koué.
«On m’appelle Franko parce que je n’ai pas la langue dans la poche. Si j’étais une femme, j’allais couler des larmes. Car pendant que je suis censuré dans mon pays, ici, vous me réservez un accueil chaleureux». C’était le coup de gueule de la jeune star camerounaise du hip-hop dès qu’elle est montée sur scène, avant d’entonner son titre à scandale, «Coller la petite».
Pourquoi les mouvements féministes ne sont-ils pas allés jusqu’au bout de leur protestation ? La maison de téléphonie mobile serait-elle arrivée, à un arrangement avec eux ? L’avenir nous situera.
Landry Koudou et
Marina Konan
(Stagiaires)
«Du point de vue diplomatique, ce n’est pas normal qu’une chanson interdite eau Cameroun soit diffusée en Côte d’Ivoire», s’est plaint Angèle Koué, présidente de Genre-Parité et Leadership (Gepalef), lors de la conférence qu’elle a animée, le mercredi 16 décembre à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau (Mpa). Elle avait, par en effet, annoncé des actions pour ne pas que Franko communie avec les mélomanes ivoiriens. «Nous irons rencontrer respectivement le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant et le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, puis l’opérateur de téléphonie mobile dont l’image est associée à l’évènement pour obtenir l’annulation du concert», avait également estimé Angèle Koué.
«On m’appelle Franko parce que je n’ai pas la langue dans la poche. Si j’étais une femme, j’allais couler des larmes. Car pendant que je suis censuré dans mon pays, ici, vous me réservez un accueil chaleureux». C’était le coup de gueule de la jeune star camerounaise du hip-hop dès qu’elle est montée sur scène, avant d’entonner son titre à scandale, «Coller la petite».
Pourquoi les mouvements féministes ne sont-ils pas allés jusqu’au bout de leur protestation ? La maison de téléphonie mobile serait-elle arrivée, à un arrangement avec eux ? L’avenir nous situera.
Landry Koudou et
Marina Konan
(Stagiaires)