Ouagadougou - Deux journalistes burkinabè sont incarcérés depuis la mi-décembre pour leur implication présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre au Burkina, a-t-on appris mardi auprès des organisations professionnelles de la presse à Ouagadougou.
Les journalistes Adama Ouédraogo "Damiss", chef du desk politique au quotidien indépendant L’Observateur Paalga, et Caroline Yoda, journaliste reporter d’image et présentatrice à la télévision privée BF1, "ont été auditionnés et incarcérés dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre dernier", ont affirmé dans un communiqué plusieurs associations professionnelles de la presse du Burkina.
Les deux journalistes sont notamment poursuivis pour "complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat", "complicité de destruction aggravée de biens, de meurtre, de coups et blessures volontaires" et "association de malfaiteurs", lit-on dans le texte.
Selon un de ses confrères de L’Observateur Paalga interrogé par l’AFP, "+Damiss+ est accusé d’avoir participé à la rédaction des communiqués du Conseil national de la démocratie (CND, l’organe politique mis en place par les putschistes, ndlr)".
Mais "d’autres disent qu’on le suspecte d’avoir été le premier journaliste à avoir eu le communiqué annonçant le putsch", a indiqué le même journaliste
sous couvert d’anonymat.
Quant à Mme Yoda, elle est accusée d’avoir soutenu "moralement et matériellement le putsch", a confié un responsable de la télévision BF1 à l’AFP.
"On dit qu’elle a conduit des éléments du RSP à la télévision afin d’empêcher la diffusion d’appels à manifester sur les antennes que d’autres journalistes voulaient diffuser et qu’à cette occasion, certains de ses confrères auraient été bastonnés par les soldats du RSP", a indiqué cette source.
Les organisations professionnelles de la presse ont "exprimé le souhait de voir le cas de leurs confrères traité dans le respect des procédures du droit".
L’Union internationale de la presse francophone (UPF) a dit dans un communiqué transmis à l’AFP "son inquiétude devant l’arrestation et l’incarcération" de ces deux journalistes.
Le 16 septembre, l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, commandé par le général Gilbert Diendéré a fait une tentative de putsch.
Une quarantaine de ses éléments parmi lesquels le général Diendéré ont été arrêtés et écroués.
roh/eak/mf
Les journalistes Adama Ouédraogo "Damiss", chef du desk politique au quotidien indépendant L’Observateur Paalga, et Caroline Yoda, journaliste reporter d’image et présentatrice à la télévision privée BF1, "ont été auditionnés et incarcérés dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre dernier", ont affirmé dans un communiqué plusieurs associations professionnelles de la presse du Burkina.
Les deux journalistes sont notamment poursuivis pour "complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat", "complicité de destruction aggravée de biens, de meurtre, de coups et blessures volontaires" et "association de malfaiteurs", lit-on dans le texte.
Selon un de ses confrères de L’Observateur Paalga interrogé par l’AFP, "+Damiss+ est accusé d’avoir participé à la rédaction des communiqués du Conseil national de la démocratie (CND, l’organe politique mis en place par les putschistes, ndlr)".
Mais "d’autres disent qu’on le suspecte d’avoir été le premier journaliste à avoir eu le communiqué annonçant le putsch", a indiqué le même journaliste
sous couvert d’anonymat.
Quant à Mme Yoda, elle est accusée d’avoir soutenu "moralement et matériellement le putsch", a confié un responsable de la télévision BF1 à l’AFP.
"On dit qu’elle a conduit des éléments du RSP à la télévision afin d’empêcher la diffusion d’appels à manifester sur les antennes que d’autres journalistes voulaient diffuser et qu’à cette occasion, certains de ses confrères auraient été bastonnés par les soldats du RSP", a indiqué cette source.
Les organisations professionnelles de la presse ont "exprimé le souhait de voir le cas de leurs confrères traité dans le respect des procédures du droit".
L’Union internationale de la presse francophone (UPF) a dit dans un communiqué transmis à l’AFP "son inquiétude devant l’arrestation et l’incarcération" de ces deux journalistes.
Le 16 septembre, l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, commandé par le général Gilbert Diendéré a fait une tentative de putsch.
Une quarantaine de ses éléments parmi lesquels le général Diendéré ont été arrêtés et écroués.
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