Le Burkina Faso va transmettre ‘’incessamment’’ à la Côte d’Ivoire, la demande d’extradition de l’ex-président Blaise Compaoré, visé par un mandat d’arrêt international pour son rôle présumé dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, a appris APA auprès de la justice militaire.
Selon le directeur de la justice militaire, le colonel Sita Sangaré qui a animé, mercredi une conférence de presse à Ouagadougou, le dossier d’extradition de Blaise Compaoré est en train d’être monté.
Le colonel Sangaré a indiqué que le mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré a été émis le 4 décembre dernier, précisant qu’il a été notifié à Interpol et transmis également aux autorités ivoiriennes par le canal diplomatique, via le ministère en charge des Affaires étrangères.
Le président Compaoré, déchu et exilé en Côte d’Ivoire, est inculpé d’’’attentat contre la sûreté de l’Etat’’, ‘’complicité d’assassinat’’ et ‘’complicité de recel de cadavre’’.
Intervenant sur une chaine de radio internationale, la veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara, avait demandé aux autorités ivoiriennes, notamment, au président Alassane Ouattara, de faciliter le travail de la justice burkinabè en permettant à son ‘’ami’’ Blaise Compaoré de venir au Burkina Faso, répondre des faits qui lui sont reprochés.
Au cours d’un point de presse, hier mercredi à Abidjan, le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Bruno Nabagné Koné avait déclaré que le gouvernement ivoirien n’est pas au courant du mandat d’arrêt international contre l’ex-président burkinabè.
Le capitaine Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987) a été assassiné le 15 octobre 1987, avec douze autres compagnons d’infortune, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.
ALK/of APA
Selon le directeur de la justice militaire, le colonel Sita Sangaré qui a animé, mercredi une conférence de presse à Ouagadougou, le dossier d’extradition de Blaise Compaoré est en train d’être monté.
Le colonel Sangaré a indiqué que le mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré a été émis le 4 décembre dernier, précisant qu’il a été notifié à Interpol et transmis également aux autorités ivoiriennes par le canal diplomatique, via le ministère en charge des Affaires étrangères.
Le président Compaoré, déchu et exilé en Côte d’Ivoire, est inculpé d’’’attentat contre la sûreté de l’Etat’’, ‘’complicité d’assassinat’’ et ‘’complicité de recel de cadavre’’.
Intervenant sur une chaine de radio internationale, la veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara, avait demandé aux autorités ivoiriennes, notamment, au président Alassane Ouattara, de faciliter le travail de la justice burkinabè en permettant à son ‘’ami’’ Blaise Compaoré de venir au Burkina Faso, répondre des faits qui lui sont reprochés.
Au cours d’un point de presse, hier mercredi à Abidjan, le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Bruno Nabagné Koné avait déclaré que le gouvernement ivoirien n’est pas au courant du mandat d’arrêt international contre l’ex-président burkinabè.
Le capitaine Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987) a été assassiné le 15 octobre 1987, avec douze autres compagnons d’infortune, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.
ALK/of APA