Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a invité lundi le gouvernement à "coopérer" avec la justice du Burkina Faso qui a émis le 4 décembre un mandat d’arrêt contre l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, exilé à Abidjan, pour son implication présumée dans la mort de son prédécesseur Thomas Sankara.
Le "FPI demande à la Justice ivoirienne, au président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara, et a son gouvernement de coopérer pleinement avec la justice et les autorités burkinabè afin que Blaise Compaoré soit extradé vers son pays", indique la note dont ALERTE INFO a reçu copie.
Le 04 décembre, la justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre M. Compaoré pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 avec 12 de ses compagnons dans un coup d’Etat qui l’a porté au pouvoir.
Le 31 octobre 2014, M. Compaoré (64 ans) a été contraint à la démission sous la pression de la rue après avoir tenté de modifier la Constitution pour briguer un cinquième mandat constitutionnel après 27 ans de pouvoir.
Il est depuis lors exilé en Côte d’Ivoire voisine dont il avait été l’un des principaux médiateurs dans une crise militaro-politique déclenchée en septembre 2002.
"Le mandat d’arrêt international lancé contre Blaise Compaoré est juste et légitime", estime le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui précise que "M. Compaoré doit pouvoir s’expliquer et répondre de ses actes devant la justice de son pays".
En octobre 2014, le FPI avait dénoncé sa présence accueillie par les autorités ivoiriennes.
Mercredi, à l’issue d’un Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné a affirmé que la Côte d’Ivoire n’était pas informée de l’émission de ce mandat d’arrêt international.
ABL
Le "FPI demande à la Justice ivoirienne, au président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara, et a son gouvernement de coopérer pleinement avec la justice et les autorités burkinabè afin que Blaise Compaoré soit extradé vers son pays", indique la note dont ALERTE INFO a reçu copie.
Le 04 décembre, la justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre M. Compaoré pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 avec 12 de ses compagnons dans un coup d’Etat qui l’a porté au pouvoir.
Le 31 octobre 2014, M. Compaoré (64 ans) a été contraint à la démission sous la pression de la rue après avoir tenté de modifier la Constitution pour briguer un cinquième mandat constitutionnel après 27 ans de pouvoir.
Il est depuis lors exilé en Côte d’Ivoire voisine dont il avait été l’un des principaux médiateurs dans une crise militaro-politique déclenchée en septembre 2002.
"Le mandat d’arrêt international lancé contre Blaise Compaoré est juste et légitime", estime le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui précise que "M. Compaoré doit pouvoir s’expliquer et répondre de ses actes devant la justice de son pays".
En octobre 2014, le FPI avait dénoncé sa présence accueillie par les autorités ivoiriennes.
Mercredi, à l’issue d’un Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné a affirmé que la Côte d’Ivoire n’était pas informée de l’émission de ce mandat d’arrêt international.
ABL