Alassane Ouattara s’est rendu mardi en marge de la cérémonie d’investiture du président burkinabè Roch Kaboré, chez le Mogho Naaba, roi des Mossis qui s’est "réjouit" de la visite du chef de l’Etat ivoirien, à Ouagadougou.
M. Ouattara "est venu chez le Mogho Naaba pour lui présenter ses civilités", a expliqué le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko, membre de la délégation.
Il était accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnalités dont des ministres, selon les services de la présidence ivoirienne.
"Je me réjouis de cette visite du président Alassane Ouattara, cela est tout à fait normal, lui-même est descendant de roi.", a affirmé le Mogho Naaba.
"Les liens historiques entre (la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso) sont très forts", selon M.Bakayoko pour qui M. Ouattara "s’emploiera à les renforcer davantage."
Les relations entre les deux pays sont marquées ces derniers mois par des enregistrements téléphoniques diffusés sur internet et attribués à l’ex-ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé et au président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et le mandat d’arrêt international contre le président déchu Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, pour son implication présumée dans la mort de son prédécesseur Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un putsch.
"Cité dans le dossier" du putsch mené en septembre par le général Gilbert Diendéré, M. Soro "sera amené à comparaître devant" la justice burkinabé, selon les autorités de la transition qui ont jugé "authentique" cette conversation entre M. Bassolé et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne discutant de la possibilité de soutenir ce coup d’état.
EFI
M. Ouattara "est venu chez le Mogho Naaba pour lui présenter ses civilités", a expliqué le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko, membre de la délégation.
Il était accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnalités dont des ministres, selon les services de la présidence ivoirienne.
"Je me réjouis de cette visite du président Alassane Ouattara, cela est tout à fait normal, lui-même est descendant de roi.", a affirmé le Mogho Naaba.
"Les liens historiques entre (la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso) sont très forts", selon M.Bakayoko pour qui M. Ouattara "s’emploiera à les renforcer davantage."
Les relations entre les deux pays sont marquées ces derniers mois par des enregistrements téléphoniques diffusés sur internet et attribués à l’ex-ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé et au président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et le mandat d’arrêt international contre le président déchu Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, pour son implication présumée dans la mort de son prédécesseur Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un putsch.
"Cité dans le dossier" du putsch mené en septembre par le général Gilbert Diendéré, M. Soro "sera amené à comparaître devant" la justice burkinabé, selon les autorités de la transition qui ont jugé "authentique" cette conversation entre M. Bassolé et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne discutant de la possibilité de soutenir ce coup d’état.
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