Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
Dans quelques heures, l’année 2015 va passer le témoin à l’année 2016. L’avènement d’une nouvelle année est toujours, chers compatriotes, pour moi, une opportunité de renouveler mes vœux de bonheur pour vous tous.
Mes chers compatriotes,
Pour vivre la plénitude des vœux que nous nous échangerons, il parait primordial de maintenir la paix, de stabiliser nos acquis en termes de raffermissement des valeurs qui ont toujours caractérisées et fait la fierté de l’ivoirien. La tolérance, la paix, le pardon, l’amour du don de soi sont, entre autres, ces valeurs chères au Père fondateur qui ont permis, ses pairs et lui, de consolider l’unité nationale et de faire de la Côte d’Ivoire ce beau pays dans lequel nous aimons vivre, qu’on soit ivoirien de naissance, d’adoption ou tout simplement venu y prospérer. Que cette nouvelle année soit pleine de sérénité, de paix, de santé et de grandes joies pour tous.
Mes chers compatriotes,
L’année 2015 qui s’achève a été rythmée par l’élection à la présidence de la République qui a eu lieu le 25 octobre dernier. Cette élection fut, pour mon équipe et moi, une aventure parsemée de multiples embuches mais très exaltante aussi. Le contact avec vous m’a montré combien vos attentes sont énormes. Je tiens à remercier du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont cru en notre capacité à apporter un mieux-être à notre Nation. Par votre vote, vous avez montré que nous sommes porteurs d’espoir.
Mon parti, le PDCI-RDA, avait choisi, lui, une autre option, celle de ne pas respecter les résolutions de son XII ème congrès ordinaire, oubliant qu’en politique comme cela est la règle dans le milieu sportif, on ne fait pas la passe au concurrent au risque de le payer cash. J’espère que la sagesse saura triompher de toutes les voix discordantes sur la base de ce que le respect de la parole donnée est sacré en Afrique. Notre histoire commune et récente nous interpelle.
Contrairement à mon parti et à certains amis, mon équipe et moi avons estimé qu’il fallait aller jusqu’au bout de ces consultations populaires. Ces paroles du Président Félix Houphouët-Boigny qui a fait de ce conglomérat d’une soixantaine d’ethnies une nation nous ont interpellé : « ai-je fait, bien fait pour mon pays ce que je dois ? ». Ce fut la boussole de notre action politique, de notre engagement pour un environnement politique et des élections apaisés, avec des ivoiriens totalement décomplexés. Notre participation a marqué une victoire sur la peur qui habitait les uns et les autres. Les paroles et les intelligences ont été libérées. Nous avons montré que nous ne savons pas que critiquer. Nous avons aussi proposé des alternatives robustes et imaginatives devant dynamiser au mieux la politique sociale et économique de notre pays. Les choses ne seront plus pareilles dorénavant.
Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
Partout où je suis passé, vous avez exprimé votre désir de voir triompher, au soir de l’élection présidentielle, la démocratie et les pratiques qui l’anoblissent. Je vous ai écoutés. Je vous ai compris. Je vous ai suivis. C’est la première fois, depuis 1995, qu’une élection présidentielle en Côte d’Ivoire n’est pas suivie de contestations violentes et, cela est à mettre à l’actif de la maturité politique acquise par les ivoiriens. Dorénavant, cela doit être inscrit dans nos mœurs. La responsabilité que j’ai prise de reconnaître ma défaite aux lendemains de l’élection présidentielle est une exigence démocratique qui ne surprend guère dans les grandes démocraties de ce monde. L’élection présidentielle ne peut durer éternellement et ne doit pas non plus contribuer à installer nos pays déjà très fragiles dans la tourmente. Il n’y a aucun mal à reconnaître sa défaite.
Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
L’unité nationale est sacrée. La Côte d’Ivoire est un tout qui a besoin de tous dans une gouvernance inclusive qui donne espoir à ses fils et vie à l’idéal de paix que nous a laissé le père de la Nation comme les motivations constantes de notre action politique. La paix n’a pas de prix et la paix est un comportement. C’est dans la paix et le consensus national retrouvé que toute la classe politique montrera aux Ivoiriens sa capacité à transcender ses contradictions. Unis, nous bâtirons une Nation plus forte et prospère. Je formule le vœu d’un renforcement de l’Etat de droit qui ne laisse personne en rade ni ne punisse injustement de façon sélective. J’appelle à un climat politique totalement décrispé en 2016 et que chaque acteur crée les conditions nécessaires pour que le consensus rompu redevienne le fondement des initiatives nationales. Les aspirations des ivoiriens sont énormes et de nombreux chantiers nous attendent. Nous n’avons pas le droit de faillir à la construction d’une nation réconciliée, unie et engagée sur les voies du développement durable. Pour ma part, je me tiens prêt à la tâche pour continuer de servir la mère patrie et je ne transigerai pas avec mes convictions connues de tous pour avoir été le premier à formuler le vœu d’un nouveau type d’ivoirien. J’y veillerai de même que je veillerai à ce que chaque ivoirien mange à sa faim, se soigne aisément et n’ait pas peur pour ce qui est de l’avenir de sa progéniture.
Très chers compatriotes,
Les instants de réjouissance que nous procure cette fin d’année ne doivent pas nous faire oublier ceux parmi les nôtres qui affrontent les épreuves de la maladie et de la souffrance.
Lorsque notre capacité collective d’agir et notre conscience nationale sont au rendez-vous, la providence nous aide à relever les défis qui semblent les plus insurmontables. Puisse cet état d’esprit, cette grâce nous accompagner tout au long de l’année 2016 et des décennies qui suivent, sur les chemins du mieux-être dans notre Chère Côte d’Ivoire. A chacune et à chacun de vous, Ivoiriennes et ivoiriens, à ceux qui partagent nos joies et nos peines, je vous adresse une nouvelle fois mes vœux sincères d’excellente année 2016, dans la paix des cœurs et des esprits, la communion et la fraternité, la santé et la prospérité partagée.
Bonne et heureuse année 2016.
Que Dieu nous prenne en grâce.
Vive la Côte d’Ivoire.
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
Dans quelques heures, l’année 2015 va passer le témoin à l’année 2016. L’avènement d’une nouvelle année est toujours, chers compatriotes, pour moi, une opportunité de renouveler mes vœux de bonheur pour vous tous.
Mes chers compatriotes,
Pour vivre la plénitude des vœux que nous nous échangerons, il parait primordial de maintenir la paix, de stabiliser nos acquis en termes de raffermissement des valeurs qui ont toujours caractérisées et fait la fierté de l’ivoirien. La tolérance, la paix, le pardon, l’amour du don de soi sont, entre autres, ces valeurs chères au Père fondateur qui ont permis, ses pairs et lui, de consolider l’unité nationale et de faire de la Côte d’Ivoire ce beau pays dans lequel nous aimons vivre, qu’on soit ivoirien de naissance, d’adoption ou tout simplement venu y prospérer. Que cette nouvelle année soit pleine de sérénité, de paix, de santé et de grandes joies pour tous.
Mes chers compatriotes,
L’année 2015 qui s’achève a été rythmée par l’élection à la présidence de la République qui a eu lieu le 25 octobre dernier. Cette élection fut, pour mon équipe et moi, une aventure parsemée de multiples embuches mais très exaltante aussi. Le contact avec vous m’a montré combien vos attentes sont énormes. Je tiens à remercier du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont cru en notre capacité à apporter un mieux-être à notre Nation. Par votre vote, vous avez montré que nous sommes porteurs d’espoir.
Mon parti, le PDCI-RDA, avait choisi, lui, une autre option, celle de ne pas respecter les résolutions de son XII ème congrès ordinaire, oubliant qu’en politique comme cela est la règle dans le milieu sportif, on ne fait pas la passe au concurrent au risque de le payer cash. J’espère que la sagesse saura triompher de toutes les voix discordantes sur la base de ce que le respect de la parole donnée est sacré en Afrique. Notre histoire commune et récente nous interpelle.
Contrairement à mon parti et à certains amis, mon équipe et moi avons estimé qu’il fallait aller jusqu’au bout de ces consultations populaires. Ces paroles du Président Félix Houphouët-Boigny qui a fait de ce conglomérat d’une soixantaine d’ethnies une nation nous ont interpellé : « ai-je fait, bien fait pour mon pays ce que je dois ? ». Ce fut la boussole de notre action politique, de notre engagement pour un environnement politique et des élections apaisés, avec des ivoiriens totalement décomplexés. Notre participation a marqué une victoire sur la peur qui habitait les uns et les autres. Les paroles et les intelligences ont été libérées. Nous avons montré que nous ne savons pas que critiquer. Nous avons aussi proposé des alternatives robustes et imaginatives devant dynamiser au mieux la politique sociale et économique de notre pays. Les choses ne seront plus pareilles dorénavant.
Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
Partout où je suis passé, vous avez exprimé votre désir de voir triompher, au soir de l’élection présidentielle, la démocratie et les pratiques qui l’anoblissent. Je vous ai écoutés. Je vous ai compris. Je vous ai suivis. C’est la première fois, depuis 1995, qu’une élection présidentielle en Côte d’Ivoire n’est pas suivie de contestations violentes et, cela est à mettre à l’actif de la maturité politique acquise par les ivoiriens. Dorénavant, cela doit être inscrit dans nos mœurs. La responsabilité que j’ai prise de reconnaître ma défaite aux lendemains de l’élection présidentielle est une exigence démocratique qui ne surprend guère dans les grandes démocraties de ce monde. L’élection présidentielle ne peut durer éternellement et ne doit pas non plus contribuer à installer nos pays déjà très fragiles dans la tourmente. Il n’y a aucun mal à reconnaître sa défaite.
Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Mes chers compatriotes,
L’unité nationale est sacrée. La Côte d’Ivoire est un tout qui a besoin de tous dans une gouvernance inclusive qui donne espoir à ses fils et vie à l’idéal de paix que nous a laissé le père de la Nation comme les motivations constantes de notre action politique. La paix n’a pas de prix et la paix est un comportement. C’est dans la paix et le consensus national retrouvé que toute la classe politique montrera aux Ivoiriens sa capacité à transcender ses contradictions. Unis, nous bâtirons une Nation plus forte et prospère. Je formule le vœu d’un renforcement de l’Etat de droit qui ne laisse personne en rade ni ne punisse injustement de façon sélective. J’appelle à un climat politique totalement décrispé en 2016 et que chaque acteur crée les conditions nécessaires pour que le consensus rompu redevienne le fondement des initiatives nationales. Les aspirations des ivoiriens sont énormes et de nombreux chantiers nous attendent. Nous n’avons pas le droit de faillir à la construction d’une nation réconciliée, unie et engagée sur les voies du développement durable. Pour ma part, je me tiens prêt à la tâche pour continuer de servir la mère patrie et je ne transigerai pas avec mes convictions connues de tous pour avoir été le premier à formuler le vœu d’un nouveau type d’ivoirien. J’y veillerai de même que je veillerai à ce que chaque ivoirien mange à sa faim, se soigne aisément et n’ait pas peur pour ce qui est de l’avenir de sa progéniture.
Très chers compatriotes,
Les instants de réjouissance que nous procure cette fin d’année ne doivent pas nous faire oublier ceux parmi les nôtres qui affrontent les épreuves de la maladie et de la souffrance.
Lorsque notre capacité collective d’agir et notre conscience nationale sont au rendez-vous, la providence nous aide à relever les défis qui semblent les plus insurmontables. Puisse cet état d’esprit, cette grâce nous accompagner tout au long de l’année 2016 et des décennies qui suivent, sur les chemins du mieux-être dans notre Chère Côte d’Ivoire. A chacune et à chacun de vous, Ivoiriennes et ivoiriens, à ceux qui partagent nos joies et nos peines, je vous adresse une nouvelle fois mes vœux sincères d’excellente année 2016, dans la paix des cœurs et des esprits, la communion et la fraternité, la santé et la prospérité partagée.
Bonne et heureuse année 2016.
Que Dieu nous prenne en grâce.
Vive la Côte d’Ivoire.