Guillaume Soro aux Ivoiriens: «En 2016, que le Dieu de notre compréhension couronne nos justes espérances»
« Nous avons traversé l’année 2015, dans la joie et l’espérance retrouvée. La réélection pacifique et démocratique du Président Alassane Ouattara à la tête de l’Etat aura incontestablement été la preuve de la consolidation du processus républicain en Côte d’Ivoire. Le renouveau de la socio-économie ivoirienne et les succès de la diplomatie parlementaire sont venus combler ce tableau satisfaisant de la nation ivoirienne, pour laquelle nous ne devrons épargner aucun de nos efforts. La paix, la justice, le progrès partagé, la réconciliation nationale, tels sont nos piliers d’action incontournable pour l’émergence de l’Ivoirien Nouveau dans une Afrique et un monde nouveaux!
Nous avons par ailleurs vécu l’année 2015 dans un monde instable, perturbé par le terrorisme religieux et par le terrorisme de l’information. Des forces nouvelles se lèvent fort heureusement à travers le monde, pour contrecarrer les desseins funestes de ceux qui veulent régner par le dogmatisme, la violence et le mensonge. Ayons confiance en notre résilience face aux terroristes de tous poils, et unis contre l’imposture, défendons crânement nos valeurs et notre dignité devant toutes les tentatives d’aliénation et d’ensauvagement.
Enfin, constatons avec lucidité que nous vivons dans un monde sous la terrible pression de la dévastation écologique. La prise de conscience de nos responsabilités envers les générations présentes et futures doit dès lors s’intensifier et se matérialiser par des pratiques économiques, politiques et culturelles compatibles avec la sauvegarde de la Vie. L’écologie, l’humanisme et le pragmatisme politiques s’imposent ainsi comme les boussoles spirituelles de la civilisation planétaire.
Dans un monde doté de repères fiables, puisse 2016 être une année de joie, de réussite, de santé et de solidarité pour chacune et chacun d’entre vous, afin qu’ensemble, nous célébrions avec bonheur la grâce de vivre ! Que le Dieu de notre compréhension couronne nos justes espérances!
Bonne et heureuse année 2016!
Votre, très solidairement et convivialement »
Diomandé Lassina, maire de la commune de Séguéla : « Que 2016 soit l’année de l’accomplissement pour chaque Ivoirien »
«Je suis un maire comblé, comblé à mi-parcours du mandat 2013-2018. Depuis mon accession à la tête de la commune de Séguéla, nous ne faisons que glaner ici et là des lauriers, des victoires dans tous les domaines. Nous avons remporté la première édition ‘’Intervilles’’ et deuxième du jeu ‘’génie en herbe’’. Sans oublier notre rang confortable de deuxième de la première édition ‘’villes fleuries et propres’’. L’étape de la visite d’Etat du Président de la République dans le Worodougou, a été, on ne peut plus satisfaisante du point de vue organisation et mobilisation. Séguéla est sortie la tête haute après le scrutin du 25 octobre 2015. Nos élèves du primaire nous ont fait plaisir lors de l’OISSU à Gagnoa. Alors, que dire de tous ces résultats ? La jeunesse de Séguéla est une jeunesse consciente et gagnante. Je voudrais donc profiter pour remercier toute la population en particulier les parents, le corps préfectoral, les Directeurs et Chefs de Services, toutes les communautés vivants à Séguéla et partant dans le Worodougou, pour leur implication dans tout ce qui se passe à Séguéla. En ce qui concerne le nouvel an, au nom du conseil municipal, je voudrais souhaiter et présenter à chacun et à chacune, mes vœux les plus sincères et que l’année 2016 soit l’année de l’accomplissement pour chacun et chacune. Sans oublier nos leaders et tous les cadres de Séguéla et de la Région du Worodougou. Je profite de la même occasion pour souhaiter à son Excellence le Président Alassane Ouattara, nos vœux de bonheur et de santé afin de conduire le pays à l’émergence 2020».
Konaté Navigué, secrétaire National de jeunesse du Front Populaire Ivoirien (SNJFPI):
«J’invite les autorités à donner en 2016, un signal fort en posant lors d'une concertation inclusive nationale, les fondamentaux pour une paix et une réconciliation véritables »
« Comme toutes les autres années, l'année 2015 s'est achevée. Et comme les autres années, elle a connu beaucoup de tumultes, beaucoup de mutations. Des mutations qui, en apparence, sont très éloignées des préoccupations quotidiennes des Ivoiriens, mais qui nous concernent en réalité et nous interpellent au quotidien. Parce que le monde est devenu un village planétaire, toute analyse nationale qui ignore l'environnement internationale est superficielle et insuffisante, les événements étant intimement liés les uns aux autres. Or, comment se portent et comment se comportent le monde et l’Afrique en cette fin d'année ?
Au plan international
Au plan international, 2015 aura été marquée par une montée fulgurante du terrorisme qui a fini par atteindre tous les continents. Alors qu'en 1991, il n'existait qu'un seul foyer du terrorisme dans le monde, aujourd'hui, on en dénombre environ une vingtaine y compris en Afrique : Boko Haram au Nigeria , Aqmi dans le Magreb islamique , Ansardine au nord Mali , les Shebab en Somalie ...... .
Qu'est-ce qui explique cette montée phénoménale du terrorisme ? Est- ce le choc des civilisations ? Est - ce dû à la conception occidentocentrique du monde, une conception conçue et développée depuis la chute du Mur de Berlin?
Ou bien est - ce simplement la manifestation d'un fanatisme intégriste dénaturant une religion a des fins inavouées ?
Quoiqu'il en soit et quelle que soit la réponse à ces préoccupations, le fait est que le terrorisme est devenu une menace réelle pour l'avenir des jeunesses dans le monde et plus encore pour les jeunesses africaines. La jeunesse du Front Populaire Ivoirien qui ne pouvait rester durablement insensible à l'évolution d'un tel drame espère pour 2016 une mobilisation générale pour une solution idoine et définitive à ce traumatisme psycho-social planétaire qui obstrue l'avenir de plusieurs chaînes générationnelles.
Mais, l'an 2015 aura été aussi marqué par la COP21, la conférence de Paris sur le Réchauffement Climatique. En effet, après plusieurs années et plusieurs rencontres à la recherche d'un compromis, le monde entier a enfin trouvé un accord sur le changement climatique à Paris ! La Jeunesse du FPI s'en félicite d'autant plus que si les manifestations du changement climatique ne sont pas aussi violentes que celles du terrorisme, les effets sont plus drastiques puisqu'il s'agit ici d'un risque réel d'anéantissement de l'humanité, de toute l’humanité, car "si la vie n'est plus possible sur terre, elle n'est pas encore possible ailleurs". On espère que ce compromis mondial sera mis en œuvre pour mettre fin définitivement à ce fléau qui menace lentement, mais sûrement et sérieusement notre vie sur la terre.
Sur le continent africain, en dehors de quelques foyers de tension, ces deux dernières années renforcent notre optimisme sur le chemin de la démocratie. La révolution pacifique au Burkina Faso qui a vu le peuple prendre son destin en main après une dictature trentenaire a retenti dans les esprits des jeunesses progressistes africaines comme une fierté et un réel afro-optimisme. Car après la fin de l'Afrique des pères-fondateurs, nous assistons allègrement aujourd'hui à la fin de l'Afrique des dictatures. Petit à petit, la prise de conscience des peuples africains devient un réel mouvement irréversible dans l'histoire politique africaine : c'est un sale temps pour les dictateurs. Au surplus, les échecs des coups d'Etat intra-transition au Burkina et au Mali sont des signes que les peuples détestent désormais les coups d’État et les rébellions. Mieux, les élections organisées au Nigeria, au Mali, en Guinée et au Burkina avec succès montrent bien que sur ce continent, on peut et on doit organiser des élections sans violence et sans rébellion. Est-ce une victoire pour la Démocratie? Est-ce la fin de l'Afrique des prétoriens ? La JFPI l'espère. Elle espère également que 2016 sera la continuation de cet élan des peuples dans la quête constante de leur liberté et dans l'assomption de leur destin. Ensemble, il nous faut relever ces défis.
La situation sociopolitique en Côte d’Ivoire
En Côte d'Ivoire, malheureusement la situation naguère tragique, n'est guère reluisante. Au plan social, le poids de la dictature agonise les organisations syndicales qui, au mieux des cas exercent a minima, abandonnant les valeureux travailleurs dans la misère totale devant un régime ultra libéral. Par ailleurs, la conscience professionnelle a disparu dans des centres de santé entraînant la mort gratuite des citoyens dans l'impunité totale.
Plus grave demeure la question de l'emploi des jeunes. On l'a déjà dit, on le répète. Les slogans se succèdent mais le chômage augmente et la jeunesse traumatisée a peur du futur. Aucune politique sectorielle n'est envisagée pour les couches de jeunesses. C'est une bataille dans la jungle. Pis, dans ce pays ou "la raison du plus fort est toujours la meilleure " (La Fontaine), on assiste impuissant à une stratification sociale très profonde : Riches et pauvres ; oppresseurs et opprimes ; praticiens et plébéiens ; ect.... Comme exactement dans la lutte des classes que dénonçait déjà Marx.
L'éducation des enfants et l'avenir de la jeunesse
L'université, socle abyssal de notre société est en ébullition depuis des mois et est devenue un champ de bataille entre étudiants sans que les autorités n’en prennent la mesure de la situation. L'éducation des enfants et l'avenir de la jeunesse, elles n'en ont cure. Préoccupées à s'enrichir, les autorités viennent d'augmenter abusivement (une fois de plus) les frais d'inscription. Des mesures forcément confligènes. A l'évidence, des jours sombres s'annoncent sur le campus. La JFPI apporte son soutien aux étudiants qui traversent une période difficile et les assure qu'elle s'associera à toutes les actions légales et démocratiques qui viseront à restaurer les conditions optimales des études scolaires et universitaires.
Au plan politique, les défis de la paix et de la réconciliation restent intacts. L'élection présidentielle organisée sans accrocs majeurs en est une étape, mais non suffisante. La jeunesse du FPI salue la libération (même par grâce) des prisonniers en cette fin d'année, mais c'est encore insuffisant pour la réconciliation vraie. La JFPI invite les autorités à donner en 2016, un signal fort en posant lors d'une concertation inclusive nationale les fondamentaux pour une paix et une réconciliation véritables. Le temps est arrivé où il faut trouver un consensus national autour des grandes questions transversales du pays et surtout autour de la libération du Président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé dont les procès débutent dans quelques jours. Leur libération demeure indispensable à la réconciliation nationale. Le temps est également venu où une loi d'amnistie devra être prise pour libérer les détenus ayant fait l'objet de condamnation. C'est le sens des États Généraux de la République que le FPI propose aux Ivoiriens comme la panacée à la profonde déchirure de notre nation.
La réinstauration de la démocratie en Côté d'Ivoire Jeunes de Côte d'Ivoire, le monde bouge et l'Afrique avec. Les enjeux mondiaux doivent nous interpeler au quotidien car plus que jamais, nous sommes des citoyens de la globalisation. Ensemble, nous devons relever les défis pour créer les conditions d'une Côte d'Ivoire où la jeunesse est au travail, où le beau coïncide avec le vrai. Pour la jeunesse du FPI, 2016 doit être encore une fois une année de lutte, de remobilisation autour de la bataille pour la réinstauration de la démocratie en Côte d'Ivoire. Et cette bataille commence avec les élections législatives qui pointent déjà à l'horizon. J'ai foi et j'ai espoir. Bonne chance a tous nos candidats.
A chacun et à tous, je vous souhaite une année de santé et de prospérité dans vos entreprises familiales. Que 2016 consacre la réalisation de nos rêves.
Dans la lutte et dans l'espoir, bonne et heureuse année à toutes et à tous ».
Franck Doukrou DG de Coco propre service : «Que L’année 2016 marque la relance véritable des activités liées à l’entretien dans toutes ses composantes ».
« Je souhaite pour l’année 2016 paix, succès et réussite dans toutes vos entreprises. L’année 2015 a été marquée par le retour des investisseurs en Côte d’Ivoire. La côte d’Ivoire devient de plus en plus attractive. De grandes rencontres internationales se sont tenues dans le pays. Je pense que le président de la République a posé les balises pour le développement de la Côte d’Ivoire. C’est la preuve que l’émergence n’est pas une vue de l’esprit. Pour nous opérateurs économiques qui avons décidé de revenir investir dans notre pays après des années passées dans l’Hexagone, nous gardons bon espoir que l’année 2016 sera l’année du boom économique avec le retour des Instituons panafricaines telles que la Banque africaine de développement (Bad). C’est vrai parler d’émergence, renvoie à routes, infrastructures, entreprises. Mais, nous estimons que le point de départ de l’émergence, c’est la propreté, c’est l’hygiène. Un homme propre est généralement bien portant. La santé est au début et au commencement de toute chose. Si vous n’êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez rien entreprendre. On ne peut prétendre aller à l’émergence et ne pas songer à professionnaliser les activités d’entretien ».
Adou Assémien, président de l’Association des consommateurs de télécommunication de Côte d’Ivoire (Acotel.ci) :
« Que l’année 2016 soit l’année du consommateur de télécommunication »
«Je voudrais adresser tous mes vœux de santé, amour, succès et paix à tous les internautes du monde. En ce qui concerne le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, il y a de cela une dizaine d’années, avec les acteurs du secteur, nous nous sommes retrouvés pour apporter une contribution relative à la rédaction de l’avant-projet de loi sur la libéralisation du secteur des télécommunications. 10 ans après, la question reste d’actualité. Le ministre Koné Bruno des Postes, des technologies de l’Information et de la Communication (Ptic) joue son rôle comme il peut, mais nous les acteurs, devrons beaucoup bouger pour que les consommateurs soient mieux protégés, et mieux lotis. Il ne serait pas juste de ne pas reconnaître les efforts du ministre qui nourrit de grandes ambitions pour le secteur. Mais, nous estimons que beaucoup reste à faire. C’est vrai que le ministre fait beaucoup d’efforts, mais nous déplorons le fait que certaines de ces actions n’atteignent pas les populations. C’est cela le hic. Il y a par exemple la belle initiative du projet un étudiant un ordinateur ou un citoyen un ordinateur. Mais après le lancement de ces deux projets faites un bilan et demandez combien de citoyens ivoiriens ou combien d’étudiants ont aujourd’hui un ordinateur ? Prenez le cas à l’université, la couverture en réseau Internet est pratiquement inexistante. Il y a de bons projets, mais le consommateur n’est pas véritablement bénéficiaire. Au vu de ces réalités, et en raison de l’importance grandissante des télécommunications dans tous les secteurs d’activités, nous souhaitons que l’année 2016 soit l’année du consommateur de télécommunication. Que les consommateurs soient beaucoup associés aux grandes décisions qui touchent le secteur. Que notre ministre essaie de réadapter certains de ces projets aux réalités du moment afin que le consommateur ressente directement l’effet de ces grandes réformes».
La rédaction
« Nous avons traversé l’année 2015, dans la joie et l’espérance retrouvée. La réélection pacifique et démocratique du Président Alassane Ouattara à la tête de l’Etat aura incontestablement été la preuve de la consolidation du processus républicain en Côte d’Ivoire. Le renouveau de la socio-économie ivoirienne et les succès de la diplomatie parlementaire sont venus combler ce tableau satisfaisant de la nation ivoirienne, pour laquelle nous ne devrons épargner aucun de nos efforts. La paix, la justice, le progrès partagé, la réconciliation nationale, tels sont nos piliers d’action incontournable pour l’émergence de l’Ivoirien Nouveau dans une Afrique et un monde nouveaux!
Nous avons par ailleurs vécu l’année 2015 dans un monde instable, perturbé par le terrorisme religieux et par le terrorisme de l’information. Des forces nouvelles se lèvent fort heureusement à travers le monde, pour contrecarrer les desseins funestes de ceux qui veulent régner par le dogmatisme, la violence et le mensonge. Ayons confiance en notre résilience face aux terroristes de tous poils, et unis contre l’imposture, défendons crânement nos valeurs et notre dignité devant toutes les tentatives d’aliénation et d’ensauvagement.
Enfin, constatons avec lucidité que nous vivons dans un monde sous la terrible pression de la dévastation écologique. La prise de conscience de nos responsabilités envers les générations présentes et futures doit dès lors s’intensifier et se matérialiser par des pratiques économiques, politiques et culturelles compatibles avec la sauvegarde de la Vie. L’écologie, l’humanisme et le pragmatisme politiques s’imposent ainsi comme les boussoles spirituelles de la civilisation planétaire.
Dans un monde doté de repères fiables, puisse 2016 être une année de joie, de réussite, de santé et de solidarité pour chacune et chacun d’entre vous, afin qu’ensemble, nous célébrions avec bonheur la grâce de vivre ! Que le Dieu de notre compréhension couronne nos justes espérances!
Bonne et heureuse année 2016!
Votre, très solidairement et convivialement »
Diomandé Lassina, maire de la commune de Séguéla : « Que 2016 soit l’année de l’accomplissement pour chaque Ivoirien »
«Je suis un maire comblé, comblé à mi-parcours du mandat 2013-2018. Depuis mon accession à la tête de la commune de Séguéla, nous ne faisons que glaner ici et là des lauriers, des victoires dans tous les domaines. Nous avons remporté la première édition ‘’Intervilles’’ et deuxième du jeu ‘’génie en herbe’’. Sans oublier notre rang confortable de deuxième de la première édition ‘’villes fleuries et propres’’. L’étape de la visite d’Etat du Président de la République dans le Worodougou, a été, on ne peut plus satisfaisante du point de vue organisation et mobilisation. Séguéla est sortie la tête haute après le scrutin du 25 octobre 2015. Nos élèves du primaire nous ont fait plaisir lors de l’OISSU à Gagnoa. Alors, que dire de tous ces résultats ? La jeunesse de Séguéla est une jeunesse consciente et gagnante. Je voudrais donc profiter pour remercier toute la population en particulier les parents, le corps préfectoral, les Directeurs et Chefs de Services, toutes les communautés vivants à Séguéla et partant dans le Worodougou, pour leur implication dans tout ce qui se passe à Séguéla. En ce qui concerne le nouvel an, au nom du conseil municipal, je voudrais souhaiter et présenter à chacun et à chacune, mes vœux les plus sincères et que l’année 2016 soit l’année de l’accomplissement pour chacun et chacune. Sans oublier nos leaders et tous les cadres de Séguéla et de la Région du Worodougou. Je profite de la même occasion pour souhaiter à son Excellence le Président Alassane Ouattara, nos vœux de bonheur et de santé afin de conduire le pays à l’émergence 2020».
Konaté Navigué, secrétaire National de jeunesse du Front Populaire Ivoirien (SNJFPI):
«J’invite les autorités à donner en 2016, un signal fort en posant lors d'une concertation inclusive nationale, les fondamentaux pour une paix et une réconciliation véritables »
« Comme toutes les autres années, l'année 2015 s'est achevée. Et comme les autres années, elle a connu beaucoup de tumultes, beaucoup de mutations. Des mutations qui, en apparence, sont très éloignées des préoccupations quotidiennes des Ivoiriens, mais qui nous concernent en réalité et nous interpellent au quotidien. Parce que le monde est devenu un village planétaire, toute analyse nationale qui ignore l'environnement internationale est superficielle et insuffisante, les événements étant intimement liés les uns aux autres. Or, comment se portent et comment se comportent le monde et l’Afrique en cette fin d'année ?
Au plan international
Au plan international, 2015 aura été marquée par une montée fulgurante du terrorisme qui a fini par atteindre tous les continents. Alors qu'en 1991, il n'existait qu'un seul foyer du terrorisme dans le monde, aujourd'hui, on en dénombre environ une vingtaine y compris en Afrique : Boko Haram au Nigeria , Aqmi dans le Magreb islamique , Ansardine au nord Mali , les Shebab en Somalie ...... .
Qu'est-ce qui explique cette montée phénoménale du terrorisme ? Est- ce le choc des civilisations ? Est - ce dû à la conception occidentocentrique du monde, une conception conçue et développée depuis la chute du Mur de Berlin?
Ou bien est - ce simplement la manifestation d'un fanatisme intégriste dénaturant une religion a des fins inavouées ?
Quoiqu'il en soit et quelle que soit la réponse à ces préoccupations, le fait est que le terrorisme est devenu une menace réelle pour l'avenir des jeunesses dans le monde et plus encore pour les jeunesses africaines. La jeunesse du Front Populaire Ivoirien qui ne pouvait rester durablement insensible à l'évolution d'un tel drame espère pour 2016 une mobilisation générale pour une solution idoine et définitive à ce traumatisme psycho-social planétaire qui obstrue l'avenir de plusieurs chaînes générationnelles.
Mais, l'an 2015 aura été aussi marqué par la COP21, la conférence de Paris sur le Réchauffement Climatique. En effet, après plusieurs années et plusieurs rencontres à la recherche d'un compromis, le monde entier a enfin trouvé un accord sur le changement climatique à Paris ! La Jeunesse du FPI s'en félicite d'autant plus que si les manifestations du changement climatique ne sont pas aussi violentes que celles du terrorisme, les effets sont plus drastiques puisqu'il s'agit ici d'un risque réel d'anéantissement de l'humanité, de toute l’humanité, car "si la vie n'est plus possible sur terre, elle n'est pas encore possible ailleurs". On espère que ce compromis mondial sera mis en œuvre pour mettre fin définitivement à ce fléau qui menace lentement, mais sûrement et sérieusement notre vie sur la terre.
Sur le continent africain, en dehors de quelques foyers de tension, ces deux dernières années renforcent notre optimisme sur le chemin de la démocratie. La révolution pacifique au Burkina Faso qui a vu le peuple prendre son destin en main après une dictature trentenaire a retenti dans les esprits des jeunesses progressistes africaines comme une fierté et un réel afro-optimisme. Car après la fin de l'Afrique des pères-fondateurs, nous assistons allègrement aujourd'hui à la fin de l'Afrique des dictatures. Petit à petit, la prise de conscience des peuples africains devient un réel mouvement irréversible dans l'histoire politique africaine : c'est un sale temps pour les dictateurs. Au surplus, les échecs des coups d'Etat intra-transition au Burkina et au Mali sont des signes que les peuples détestent désormais les coups d’État et les rébellions. Mieux, les élections organisées au Nigeria, au Mali, en Guinée et au Burkina avec succès montrent bien que sur ce continent, on peut et on doit organiser des élections sans violence et sans rébellion. Est-ce une victoire pour la Démocratie? Est-ce la fin de l'Afrique des prétoriens ? La JFPI l'espère. Elle espère également que 2016 sera la continuation de cet élan des peuples dans la quête constante de leur liberté et dans l'assomption de leur destin. Ensemble, il nous faut relever ces défis.
La situation sociopolitique en Côte d’Ivoire
En Côte d'Ivoire, malheureusement la situation naguère tragique, n'est guère reluisante. Au plan social, le poids de la dictature agonise les organisations syndicales qui, au mieux des cas exercent a minima, abandonnant les valeureux travailleurs dans la misère totale devant un régime ultra libéral. Par ailleurs, la conscience professionnelle a disparu dans des centres de santé entraînant la mort gratuite des citoyens dans l'impunité totale.
Plus grave demeure la question de l'emploi des jeunes. On l'a déjà dit, on le répète. Les slogans se succèdent mais le chômage augmente et la jeunesse traumatisée a peur du futur. Aucune politique sectorielle n'est envisagée pour les couches de jeunesses. C'est une bataille dans la jungle. Pis, dans ce pays ou "la raison du plus fort est toujours la meilleure " (La Fontaine), on assiste impuissant à une stratification sociale très profonde : Riches et pauvres ; oppresseurs et opprimes ; praticiens et plébéiens ; ect.... Comme exactement dans la lutte des classes que dénonçait déjà Marx.
L'éducation des enfants et l'avenir de la jeunesse
L'université, socle abyssal de notre société est en ébullition depuis des mois et est devenue un champ de bataille entre étudiants sans que les autorités n’en prennent la mesure de la situation. L'éducation des enfants et l'avenir de la jeunesse, elles n'en ont cure. Préoccupées à s'enrichir, les autorités viennent d'augmenter abusivement (une fois de plus) les frais d'inscription. Des mesures forcément confligènes. A l'évidence, des jours sombres s'annoncent sur le campus. La JFPI apporte son soutien aux étudiants qui traversent une période difficile et les assure qu'elle s'associera à toutes les actions légales et démocratiques qui viseront à restaurer les conditions optimales des études scolaires et universitaires.
Au plan politique, les défis de la paix et de la réconciliation restent intacts. L'élection présidentielle organisée sans accrocs majeurs en est une étape, mais non suffisante. La jeunesse du FPI salue la libération (même par grâce) des prisonniers en cette fin d'année, mais c'est encore insuffisant pour la réconciliation vraie. La JFPI invite les autorités à donner en 2016, un signal fort en posant lors d'une concertation inclusive nationale les fondamentaux pour une paix et une réconciliation véritables. Le temps est arrivé où il faut trouver un consensus national autour des grandes questions transversales du pays et surtout autour de la libération du Président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé dont les procès débutent dans quelques jours. Leur libération demeure indispensable à la réconciliation nationale. Le temps est également venu où une loi d'amnistie devra être prise pour libérer les détenus ayant fait l'objet de condamnation. C'est le sens des États Généraux de la République que le FPI propose aux Ivoiriens comme la panacée à la profonde déchirure de notre nation.
La réinstauration de la démocratie en Côté d'Ivoire Jeunes de Côte d'Ivoire, le monde bouge et l'Afrique avec. Les enjeux mondiaux doivent nous interpeler au quotidien car plus que jamais, nous sommes des citoyens de la globalisation. Ensemble, nous devons relever les défis pour créer les conditions d'une Côte d'Ivoire où la jeunesse est au travail, où le beau coïncide avec le vrai. Pour la jeunesse du FPI, 2016 doit être encore une fois une année de lutte, de remobilisation autour de la bataille pour la réinstauration de la démocratie en Côte d'Ivoire. Et cette bataille commence avec les élections législatives qui pointent déjà à l'horizon. J'ai foi et j'ai espoir. Bonne chance a tous nos candidats.
A chacun et à tous, je vous souhaite une année de santé et de prospérité dans vos entreprises familiales. Que 2016 consacre la réalisation de nos rêves.
Dans la lutte et dans l'espoir, bonne et heureuse année à toutes et à tous ».
Franck Doukrou DG de Coco propre service : «Que L’année 2016 marque la relance véritable des activités liées à l’entretien dans toutes ses composantes ».
« Je souhaite pour l’année 2016 paix, succès et réussite dans toutes vos entreprises. L’année 2015 a été marquée par le retour des investisseurs en Côte d’Ivoire. La côte d’Ivoire devient de plus en plus attractive. De grandes rencontres internationales se sont tenues dans le pays. Je pense que le président de la République a posé les balises pour le développement de la Côte d’Ivoire. C’est la preuve que l’émergence n’est pas une vue de l’esprit. Pour nous opérateurs économiques qui avons décidé de revenir investir dans notre pays après des années passées dans l’Hexagone, nous gardons bon espoir que l’année 2016 sera l’année du boom économique avec le retour des Instituons panafricaines telles que la Banque africaine de développement (Bad). C’est vrai parler d’émergence, renvoie à routes, infrastructures, entreprises. Mais, nous estimons que le point de départ de l’émergence, c’est la propreté, c’est l’hygiène. Un homme propre est généralement bien portant. La santé est au début et au commencement de toute chose. Si vous n’êtes pas en bonne santé, vous ne pouvez rien entreprendre. On ne peut prétendre aller à l’émergence et ne pas songer à professionnaliser les activités d’entretien ».
Adou Assémien, président de l’Association des consommateurs de télécommunication de Côte d’Ivoire (Acotel.ci) :
« Que l’année 2016 soit l’année du consommateur de télécommunication »
«Je voudrais adresser tous mes vœux de santé, amour, succès et paix à tous les internautes du monde. En ce qui concerne le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, il y a de cela une dizaine d’années, avec les acteurs du secteur, nous nous sommes retrouvés pour apporter une contribution relative à la rédaction de l’avant-projet de loi sur la libéralisation du secteur des télécommunications. 10 ans après, la question reste d’actualité. Le ministre Koné Bruno des Postes, des technologies de l’Information et de la Communication (Ptic) joue son rôle comme il peut, mais nous les acteurs, devrons beaucoup bouger pour que les consommateurs soient mieux protégés, et mieux lotis. Il ne serait pas juste de ne pas reconnaître les efforts du ministre qui nourrit de grandes ambitions pour le secteur. Mais, nous estimons que beaucoup reste à faire. C’est vrai que le ministre fait beaucoup d’efforts, mais nous déplorons le fait que certaines de ces actions n’atteignent pas les populations. C’est cela le hic. Il y a par exemple la belle initiative du projet un étudiant un ordinateur ou un citoyen un ordinateur. Mais après le lancement de ces deux projets faites un bilan et demandez combien de citoyens ivoiriens ou combien d’étudiants ont aujourd’hui un ordinateur ? Prenez le cas à l’université, la couverture en réseau Internet est pratiquement inexistante. Il y a de bons projets, mais le consommateur n’est pas véritablement bénéficiaire. Au vu de ces réalités, et en raison de l’importance grandissante des télécommunications dans tous les secteurs d’activités, nous souhaitons que l’année 2016 soit l’année du consommateur de télécommunication. Que les consommateurs soient beaucoup associés aux grandes décisions qui touchent le secteur. Que notre ministre essaie de réadapter certains de ces projets aux réalités du moment afin que le consommateur ressente directement l’effet de ces grandes réformes».
La rédaction
