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Société Publié le mardi 5 janvier 2016 |

Intervention de la présidente face au discours du Chef de l’Etat

© Par Atapointe
La Côte d`Ivoire célèbre son 54ème anniversaire d`indépendance
La Côte d`Ivoire a célébré ce Jeudi 7 Août 2014 les festivités marquant le 54ème anniversaire de l`indépendance en présence du Chef de l`Etat, chef suprême des armées. Photo: Henriette Lagou Adjoua.
Le président de la République a fait son adresse traditionnelle à la Nation à la faveur du nouvel an 2016. Ce que l’on peut retenir, c’est que dans l’ensemble, c’est un discours, comme à son habitude, plein de promesses. En outre, il faut aussi noter la volonté affichée du Chef de l’Etat d’aller à la paix. Son propos invite à l’apaisement et à la cohésion sociale et cela est à saluer.
Cependant, trop d’annonces spectaculaires émaillent son discours. Il s’agit de la remise partielle et totale de peines de personnes en détention selon son propos : « …suite à des infractions commises lors de la crise postélectorale et à l’occasion des tentatives d’atteinte à la sureté de l’Etat ». On remarque qu’il y a ici, une volonté manifeste d’éviter de dire que l’on donne la liberté à des prisonniers politiques. Le discours de reconnaissance de ce que l’on feint d’ignorer peut nous éloigner de la réconciliation. Nous invitons donc chacun à reconnaître ses erreurs et à ignorer le passé sans toutefois l’effacer. Le président devait donc aller loin dans ces actions en rétablissant ces innocents qui ont été maintenus en détention tout le temps de son premier mandat.
Par ailleurs, le président dit avoir donné des instructions pour l’indemnisation des victimes qui attendent toujours. Disons cependant que c’est tous les ivoiriens qui ont été victimes et le gouvernement devra accentuer ses efforts pour créer les conditions du bien être du peuple de Côte d’Ivoire.
Le président dans son discours de nouvel an, compte introduire des reformes au niveau de la loi sur le foncier et surtout sur la constitution. A ce niveau, disons que nous n’en voyons pas l’opportunité si ce n’est pour créer les conditions d’autres tentions.
En ce qui concerne la loi sur le foncier rural, celle de 1998 à fait l’unanimité du peuples et il est bon qu’elle soit appliqué. Le fait d’accélérer les procédures pour l’obtention des certificats foncier est une bonne initiative. Cependant, cela ne doit pas être une reforme pour permettre à des individus installés illégalement sur des terres d’autrui de se les approprier. Des ivoiriens ont fuit les atrocités de la guerre pour se réfugier dans les pays voisins. Il faut créer les conditions paisibles de leur retour au pays. Ensuite, il faut s’assurer qu’ils retrouvent leur bien.
Pour ce qui est de la constitution, il est surprenant d’écouter le chef de l’Etat parler de sa reforme quand on sait que selon cette dernière, il est à son dernier mandat. De plus, il l’avait promis lors de son premier mandat et ne l’a pas fait. Pourquoi maintenant alors qu’il est sur le départ ? Outre cette situation, disons que la question de la constitution ne se pose plus dès lors que c’est sous elle qu’il a été élu par deux (2) fois à l’élection présidentielle. Alors que cache cette réforme constitutionnelle de fin de mandat ? Pour finir, disons que lui-même à appeler à la voter lors du référendum qui l’a institué.
Les ivoiriens ont trop souffert des politiques hasardeuses pratiquées par nos dirigeants et nous en sortons par la grâce de Dieu et le comportement paisible de nos concitoyens. Il faut donc se garder de recréer l’environnement conflictuel qui nous a plongés dans dix années de guerres. Ce que les ivoiriens attendent du chef de l’Etat, c’est d’exercer son quinquennat en réalisant maintenant les promesses pour lesquelles ils l’ont élu et passer le témoin.
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