Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, visé par une procédure judiciaire en France et accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat manqué de septembre au Burkina Faso, a dit mardi espérer que "l’année 2016 sera bien différente de 2015 en ce qui (le) concerne personnellement", en marge d’une cérémonie de vœux du nouvel an à Abidjan.
"En ce qui me concerne personnellement, j’espère que l’année 2016 sera bien différente de 2015", a souhaité M. Soro, en marge d’une cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Le 12 novembre, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre M. Soro et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Outre cette affaire, M. Soro avait fait l’objet en décembre 2015, d’un mandat d’amener par une juge d’instruction française, Sabine Khéris, au cours d’un récent séjour en France "dans le cadre de la COP21".
La magistrate avait voulu l’entendre à la suite de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain" après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a par ailleurs souhaité que 2016 soit une année de réconciliation en Côte d'Ivoire
EFI
"En ce qui me concerne personnellement, j’espère que l’année 2016 sera bien différente de 2015", a souhaité M. Soro, en marge d’une cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Le 12 novembre, un enregistrement sonore a été diffusé sur Internet et présenté comme une conversation entre M. Soro et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch de Gilbert Diendéré au Burkina Faso.
Outre cette affaire, M. Soro avait fait l’objet en décembre 2015, d’un mandat d’amener par une juge d’instruction française, Sabine Khéris, au cours d’un récent séjour en France "dans le cadre de la COP21".
La magistrate avait voulu l’entendre à la suite de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain" après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a par ailleurs souhaité que 2016 soit une année de réconciliation en Côte d'Ivoire
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