Dédi Aymar est journaliste. Il est entré dans le monde des écrivains avec un ouvrage intitulé ‘’Carton rouge’’. Nous l’avons rencontré.
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’écriture sachant que c’est un monde si difficile ?
C’est vrai que le monde des écrivains est difficile. Mais, pour moi journaliste-écrivain c’est peut-être le couronnement d’une carrière. Il est vrai que nous sommes jeunes dans le métier mais, écrire étant notre passion, il est important pour d’y laisser des traces en mettant sur le marché du livre des ouvrages de référence qui puissent servir aux générations futures. C’est ce qui m’a motivé à écrire un roman qui parodie d’histoire des pays d’Afrique, je veux dire du Sud-Sahara. C’est un livre de référence que nous conseillons à toutes les populations.
Quelles sont les différents thèmes abordés dans le livre ?
Nous abordons des thèmes tels que : la politique dirigée par nos autorités. Ces autorités qui, pour nous, ont franchi le rubicon dans les promesses non tenues vis-à-vis des populations. Parce que quand les politiciens sont en campagne, ils lancent des slogans, des promesses qui, pour nous, ne se justifient pas mais, qui sont justes et à des fins électorales. Dans mon œuvre ‘’Carton rouge’’, nous dénoncons certaine attitude de la population de la société civile qui ne joue pas véritablement son rôle en que société civile. Nous parlons ainsi d’une catégorie de société civile qui, à notre avis, ne joue pas véritablement son rôle. Nous dénonçons aussi des attitudes telles que la jalousie, la haine qui sont des comportements à bannir dans notre société afin de pouvoir vivre dans un monde meilleur.
‘’Carton Rouge’’ n’est-il pas une caricature de la Côte d’Ivoire lorsque vous appelez la Côte d’Ivoire dans votre livre ‘’Pattes lourdes’’ ?
Oui ! On peut le dire ainsi. Mais, comme je l’ai dit et déjà signifié ‘’Carton Rouge’’ c’est l’histoire du Mali, du Ghana, Gabon et c’est aussi l’histoire de la Côte d’Ivoire. C’est vrai que les ‘’Pattes lourdes’’ peuvent caricaturer peut-être l’éléphant qui représente un animal assez lourd. Autant, nous caricaturons peut-être la Côte d’Ivoire de cette façon, autant nous disons que cette histoire est aussi symptomatique de l’histoire de tous les autres pays en Afrique, au Sud du Sahara. Nous avons réussi plus ou moins en ‘’Carton Rouge’’ à nous mettre à équidistance tous les partis ; et lorsque vous lirez cette œuvre vous verrez nous sommes véritablement sociale et pour nous, cela est quelque chose de réussi.
Dans votre roman vous caricaturez le fait que le Président en exercice de ‘’Pattes lourdes’ fait organiser les élections par le Premier ministre et perd l’élection. Ce qui s’apparente trait pour trait à la Côte d’Ivoire ?
C’est ce que je disais tantôt, l’histoire peut peut-être ressembler trait pour trait à celle de la Côte d’Ivoire récente. Mais, c’est une histoire qui est aussi identique à celle du Mali, du Gabon et du Burkina. C’est aussi vrai pour l’histoire de la Côte d’Ivoire mais cela est symptomatique des pays en Afrique au Sud du Sahara et que nos réalités en Côte d’Ivoire sont les mêmes dans certains pays. C’est ce que nous parodions dans ‘’Carton Rouge’’ pour être précis sur un certain nombre de faits qui se produisent dans notre pays. Mon œuvre vise premièrement les hommes politiques car moi ils ont failli à leur mission. On ne peut diriger des peuples et ne pas avoir des politiques fiables qui peuvent amener ces populations à avoir le minimum vital. On ne peut pas accepter que dans une Afrique au 21ème siècle que des dirigeants s’installent sans activité, sans politique qui puisse amener le peuple à avoir des possibilités, des facilités qui puissent les amener à ce sentir comme des personnes qui ont de l’importance et qui comptent.
A quand la dédicace de ‘’Carton Rouge’’ ?
La dédicace du ‘’Carton Rouge’’ est prévue pour le 8 février. Et nous comptons véritablement sur des bonnes volontés en particulier sur le Directeur Général de l’Intelligent d’Abidjan M. Alafé Wakili qui est notre référence, notre modèle, notre formateur. Vu notre passage à l’Intelligent d’Abidjan, je crois que nous avons énormément appris beaucoup de l’homme, du métier aussi. Et je crois que cela serait une belle joie focalisant pour mon directeur et moi de nous retrouver à une même table et échanger d’une même voix. Car, il est aussi journaliste et il est à sa 3ème œuvre. Je crois que cela est une belle occasion pour nous de pouvoir ensemble fusionner nos idées afin de lancer des messages forts à l’endroit des hommes politiques, de la société civile, des corps habillés et de nos populations pour que le changement soit effectif dans notre Afrique.
Avez-vous un autre ouvrage dans le tiroir après ‘’Carton Rouge’’ ?
Nous avons d’autre ouvrage notamment ‘’La République des rigolos’’ que nous sommes en train d’écrire et nous allons le faire sortir très bientôt. Mais, nous faisons actuellement la promotion de ‘’Caton Rouge’’ qui est notre premier bébé et véritablement, nous tient à cœur. Nous avons aussi d’autres projets. Mais, nous estimons qu’il faut que l’autre ouvrage reste encore dans le tiroir parce que ce n’est pas l’occasion de tout dévoiler.
Quelles sont vos perspectives d’avenir?
C’est de rester et de demeurer un journaliste professionnel dans l’âme. Et devenir un écrivain reconnu au niveau de la sous-région africaine puis conquérir le monde. Cependant, il faut que les populations retiennent dans l’ouvrage intitulé ‘’Carton Rouge’’ il y a une certaine noblesse dans la rébellion. Et nous disons non et quand vous êtes fâché ou vous avez une quelconque colère contre votre Pays vous n’avez pas besoin de prendre les armes pour manifester votre mécontentement. Si vous savez écrire, écrivez. Si vous savez chanter, Chantez. Et dites des choses fortes à l’endroit des dirigeants pour qu’ils puissent vous entendre. Ainsi dans ‘’Carton Rouge’’, nous disons que la démocratie n’est pas accompagnée de superlatif. Et je dis qu’il n’y a pas de démocratie apaisée, d’émotion. Il y a tout simplement une démocratie. Soit vous êtes démocrate soit vous ne l’êtes pas. Alors, quand on est démocrate, on l’est et on crée les conditions pour que les populations se sentent dans un pays véritablement démocratique. On donne un statut à l’opposition, une économie de marché libérale où il y a beaucoup de critères d’indice qui permettent de dire que nous sommes véritablement dans un pays démocratique. Sinon, on vous appelle carrément un dictateur. Et le troisième fait qui, pour nous, est aussi important est que nous voulons sortir des sentiers battus en tant que journaliste. Donc, témoins de notre histoire nous disons que nous respectons une certaine déontologie, une certaine ligne éditoriale et nous croyons que pour nous il fallait pour une fois sortir de ces sentiers battus pour dire ce que nous pensons véritablement afin nous puissions laisser des traces de façon impartiale aux générations futures. C’est ce que nous avons faire à travers ‘’Carton Rouge’’ qui est pour nous est un livre de référence, un témoignage de la Côte d’Ivoire mais aussi beaucoup de pays de l’Afrique au Sud du Sahara. Nous invitons toutes les populations et partout en Afrique de pouvoir s’approprier ce roman afin de le lire, de s’en délecter. Parce que c’est pour nous, quelque chose de vraiment intéressant. Nous voulons donc laisser nos traces à travers ces livres. Nous estimons que c’est grâce à l’appui, au soutien des populations que demain nous pourrons encore faire sortir d’autres œuvres aussi intéressants. Voici un peu ce qui nous a motivé à nous lancer dans ce noble métier qui n’est pas aussi facile.
M. Ouattara
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’écriture sachant que c’est un monde si difficile ?
C’est vrai que le monde des écrivains est difficile. Mais, pour moi journaliste-écrivain c’est peut-être le couronnement d’une carrière. Il est vrai que nous sommes jeunes dans le métier mais, écrire étant notre passion, il est important pour d’y laisser des traces en mettant sur le marché du livre des ouvrages de référence qui puissent servir aux générations futures. C’est ce qui m’a motivé à écrire un roman qui parodie d’histoire des pays d’Afrique, je veux dire du Sud-Sahara. C’est un livre de référence que nous conseillons à toutes les populations.
Quelles sont les différents thèmes abordés dans le livre ?
Nous abordons des thèmes tels que : la politique dirigée par nos autorités. Ces autorités qui, pour nous, ont franchi le rubicon dans les promesses non tenues vis-à-vis des populations. Parce que quand les politiciens sont en campagne, ils lancent des slogans, des promesses qui, pour nous, ne se justifient pas mais, qui sont justes et à des fins électorales. Dans mon œuvre ‘’Carton rouge’’, nous dénoncons certaine attitude de la population de la société civile qui ne joue pas véritablement son rôle en que société civile. Nous parlons ainsi d’une catégorie de société civile qui, à notre avis, ne joue pas véritablement son rôle. Nous dénonçons aussi des attitudes telles que la jalousie, la haine qui sont des comportements à bannir dans notre société afin de pouvoir vivre dans un monde meilleur.
‘’Carton Rouge’’ n’est-il pas une caricature de la Côte d’Ivoire lorsque vous appelez la Côte d’Ivoire dans votre livre ‘’Pattes lourdes’’ ?
Oui ! On peut le dire ainsi. Mais, comme je l’ai dit et déjà signifié ‘’Carton Rouge’’ c’est l’histoire du Mali, du Ghana, Gabon et c’est aussi l’histoire de la Côte d’Ivoire. C’est vrai que les ‘’Pattes lourdes’’ peuvent caricaturer peut-être l’éléphant qui représente un animal assez lourd. Autant, nous caricaturons peut-être la Côte d’Ivoire de cette façon, autant nous disons que cette histoire est aussi symptomatique de l’histoire de tous les autres pays en Afrique, au Sud du Sahara. Nous avons réussi plus ou moins en ‘’Carton Rouge’’ à nous mettre à équidistance tous les partis ; et lorsque vous lirez cette œuvre vous verrez nous sommes véritablement sociale et pour nous, cela est quelque chose de réussi.
Dans votre roman vous caricaturez le fait que le Président en exercice de ‘’Pattes lourdes’ fait organiser les élections par le Premier ministre et perd l’élection. Ce qui s’apparente trait pour trait à la Côte d’Ivoire ?
C’est ce que je disais tantôt, l’histoire peut peut-être ressembler trait pour trait à celle de la Côte d’Ivoire récente. Mais, c’est une histoire qui est aussi identique à celle du Mali, du Gabon et du Burkina. C’est aussi vrai pour l’histoire de la Côte d’Ivoire mais cela est symptomatique des pays en Afrique au Sud du Sahara et que nos réalités en Côte d’Ivoire sont les mêmes dans certains pays. C’est ce que nous parodions dans ‘’Carton Rouge’’ pour être précis sur un certain nombre de faits qui se produisent dans notre pays. Mon œuvre vise premièrement les hommes politiques car moi ils ont failli à leur mission. On ne peut diriger des peuples et ne pas avoir des politiques fiables qui peuvent amener ces populations à avoir le minimum vital. On ne peut pas accepter que dans une Afrique au 21ème siècle que des dirigeants s’installent sans activité, sans politique qui puisse amener le peuple à avoir des possibilités, des facilités qui puissent les amener à ce sentir comme des personnes qui ont de l’importance et qui comptent.
A quand la dédicace de ‘’Carton Rouge’’ ?
La dédicace du ‘’Carton Rouge’’ est prévue pour le 8 février. Et nous comptons véritablement sur des bonnes volontés en particulier sur le Directeur Général de l’Intelligent d’Abidjan M. Alafé Wakili qui est notre référence, notre modèle, notre formateur. Vu notre passage à l’Intelligent d’Abidjan, je crois que nous avons énormément appris beaucoup de l’homme, du métier aussi. Et je crois que cela serait une belle joie focalisant pour mon directeur et moi de nous retrouver à une même table et échanger d’une même voix. Car, il est aussi journaliste et il est à sa 3ème œuvre. Je crois que cela est une belle occasion pour nous de pouvoir ensemble fusionner nos idées afin de lancer des messages forts à l’endroit des hommes politiques, de la société civile, des corps habillés et de nos populations pour que le changement soit effectif dans notre Afrique.
Avez-vous un autre ouvrage dans le tiroir après ‘’Carton Rouge’’ ?
Nous avons d’autre ouvrage notamment ‘’La République des rigolos’’ que nous sommes en train d’écrire et nous allons le faire sortir très bientôt. Mais, nous faisons actuellement la promotion de ‘’Caton Rouge’’ qui est notre premier bébé et véritablement, nous tient à cœur. Nous avons aussi d’autres projets. Mais, nous estimons qu’il faut que l’autre ouvrage reste encore dans le tiroir parce que ce n’est pas l’occasion de tout dévoiler.
Quelles sont vos perspectives d’avenir?
C’est de rester et de demeurer un journaliste professionnel dans l’âme. Et devenir un écrivain reconnu au niveau de la sous-région africaine puis conquérir le monde. Cependant, il faut que les populations retiennent dans l’ouvrage intitulé ‘’Carton Rouge’’ il y a une certaine noblesse dans la rébellion. Et nous disons non et quand vous êtes fâché ou vous avez une quelconque colère contre votre Pays vous n’avez pas besoin de prendre les armes pour manifester votre mécontentement. Si vous savez écrire, écrivez. Si vous savez chanter, Chantez. Et dites des choses fortes à l’endroit des dirigeants pour qu’ils puissent vous entendre. Ainsi dans ‘’Carton Rouge’’, nous disons que la démocratie n’est pas accompagnée de superlatif. Et je dis qu’il n’y a pas de démocratie apaisée, d’émotion. Il y a tout simplement une démocratie. Soit vous êtes démocrate soit vous ne l’êtes pas. Alors, quand on est démocrate, on l’est et on crée les conditions pour que les populations se sentent dans un pays véritablement démocratique. On donne un statut à l’opposition, une économie de marché libérale où il y a beaucoup de critères d’indice qui permettent de dire que nous sommes véritablement dans un pays démocratique. Sinon, on vous appelle carrément un dictateur. Et le troisième fait qui, pour nous, est aussi important est que nous voulons sortir des sentiers battus en tant que journaliste. Donc, témoins de notre histoire nous disons que nous respectons une certaine déontologie, une certaine ligne éditoriale et nous croyons que pour nous il fallait pour une fois sortir de ces sentiers battus pour dire ce que nous pensons véritablement afin nous puissions laisser des traces de façon impartiale aux générations futures. C’est ce que nous avons faire à travers ‘’Carton Rouge’’ qui est pour nous est un livre de référence, un témoignage de la Côte d’Ivoire mais aussi beaucoup de pays de l’Afrique au Sud du Sahara. Nous invitons toutes les populations et partout en Afrique de pouvoir s’approprier ce roman afin de le lire, de s’en délecter. Parce que c’est pour nous, quelque chose de vraiment intéressant. Nous voulons donc laisser nos traces à travers ces livres. Nous estimons que c’est grâce à l’appui, au soutien des populations que demain nous pourrons encore faire sortir d’autres œuvres aussi intéressants. Voici un peu ce qui nous a motivé à nous lancer dans ce noble métier qui n’est pas aussi facile.
M. Ouattara