Une grave crise se dessine à, l’horizon après le rejet de la candidature de Salif Bictogo. Le candidat recalé ne cache pas son engagement à saisir les instances du football international. Ce qui pourrait plonger la fédération dans une crise.
Salif Bictogo n’a pas été retenu pour l’élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football (FIF). Le 20 février prochain, le président sortant, Augustin Sidy Diallo, n’aura personne en face. Il sera donc le seul candidat. La décision a été révélée le lundi dernier par la commission électorale, dirigée par Philippe Légré à la presse au siège de la fédération à Treichville. L’ancien ministre des Sports et Loisirs et son équipe ont jugé le dossier du candidat Salif Bictogo, président du Stella club d’Adjamé, incomplet. « Monsieur Salif Bictogo n’avait pas, à la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature le 04 janvier 2016, fourni lesdits documents. Il ne s’était pas acquitté de la caution de cinq millions (5.000.000) de francs CFA. Le dossier de monsieur Salif Bictogo est incomplet », a indiqué le président de la commission afin de faire de son ami, le seul candidat à ce scrutin. Joint hier au téléphone, Salif Bictogo s’insurge contre ceux qui évoquent, dans la cadre de l’élection du 20 février 2016, un compromis des dirigeants de clubs à l’assemblée générale tenue à Yamoussoukro. « L’assemblée générale n’est pas souveraine ». D’ailleurs, précise le candidat recalé. « L’AG de Yamoussoukro n’était pas légale. Le président sortant dont le mandat était arrivé à expiration depuis quelques mois, n’avait plus le droit d’organiser une assemblée générale ». Il dénonce un hold-up de Philippe Légré et de ses amis pour plaire au président sortant. Pour le candidat Bictogo, il n’a jamais été question d’un compromis à l’AG de Yamoussoukro. Et, au président du Stella de réagit, « Si c’était le cas, pourquoi n’a-t-on pas mis en place un code électoral qui abroge le code électoral des textes et statuts de la FIF ? », s’interroge le président des Magnans d’Adjamé. « Que les membres de la commission reconnaissent qu’ils se sont trompés. On n’est pas dans un Etat voyou pour agir comme ils le font. Il faut respecter la minorité si tel est que plus de soixante clubs soutiennent Sidy Diallo, comme ils le prétendent », a déclaré le candidat recalé. Bictogo ne s’avoue pas vaincu et entend saisir les instances internationales. Après la dénonciation par certains dirigeants de clubs de l’illégalité du mandat de Sidy Diallo après le 30 juin 2015, les présents désaccords nés du rejet de la candidature de Salif Bictogo risquent de plonger le football ivoirien dans une autre crise profonde qui peut empêcher la tenue du scrutin le 20 février prochain. Jusqu’à où ira Bictogo dans le bras de fer qui l’oppose à Sidy et à la fédération ? Affaire à suivre !
San Aubin
Salif Bictogo n’a pas été retenu pour l’élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football (FIF). Le 20 février prochain, le président sortant, Augustin Sidy Diallo, n’aura personne en face. Il sera donc le seul candidat. La décision a été révélée le lundi dernier par la commission électorale, dirigée par Philippe Légré à la presse au siège de la fédération à Treichville. L’ancien ministre des Sports et Loisirs et son équipe ont jugé le dossier du candidat Salif Bictogo, président du Stella club d’Adjamé, incomplet. « Monsieur Salif Bictogo n’avait pas, à la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature le 04 janvier 2016, fourni lesdits documents. Il ne s’était pas acquitté de la caution de cinq millions (5.000.000) de francs CFA. Le dossier de monsieur Salif Bictogo est incomplet », a indiqué le président de la commission afin de faire de son ami, le seul candidat à ce scrutin. Joint hier au téléphone, Salif Bictogo s’insurge contre ceux qui évoquent, dans la cadre de l’élection du 20 février 2016, un compromis des dirigeants de clubs à l’assemblée générale tenue à Yamoussoukro. « L’assemblée générale n’est pas souveraine ». D’ailleurs, précise le candidat recalé. « L’AG de Yamoussoukro n’était pas légale. Le président sortant dont le mandat était arrivé à expiration depuis quelques mois, n’avait plus le droit d’organiser une assemblée générale ». Il dénonce un hold-up de Philippe Légré et de ses amis pour plaire au président sortant. Pour le candidat Bictogo, il n’a jamais été question d’un compromis à l’AG de Yamoussoukro. Et, au président du Stella de réagit, « Si c’était le cas, pourquoi n’a-t-on pas mis en place un code électoral qui abroge le code électoral des textes et statuts de la FIF ? », s’interroge le président des Magnans d’Adjamé. « Que les membres de la commission reconnaissent qu’ils se sont trompés. On n’est pas dans un Etat voyou pour agir comme ils le font. Il faut respecter la minorité si tel est que plus de soixante clubs soutiennent Sidy Diallo, comme ils le prétendent », a déclaré le candidat recalé. Bictogo ne s’avoue pas vaincu et entend saisir les instances internationales. Après la dénonciation par certains dirigeants de clubs de l’illégalité du mandat de Sidy Diallo après le 30 juin 2015, les présents désaccords nés du rejet de la candidature de Salif Bictogo risquent de plonger le football ivoirien dans une autre crise profonde qui peut empêcher la tenue du scrutin le 20 février prochain. Jusqu’à où ira Bictogo dans le bras de fer qui l’oppose à Sidy et à la fédération ? Affaire à suivre !
San Aubin