La représentante spéciale du secrétaire général en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, s’est félicitée mercredi du déroulement pacifique de l’élection présidentielle du 25 octobre qui a vu la réélection du président Alassane Ouattara, mais a estimé qu’il fallait accélérer les efforts de réconciliation nationale, à l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation.
"L’organisation de ce scrutin dans un climat apaisé donne au peuple de Côte d’Ivoire l’occasion de tourner définitivement la page de la crise, de commencer un nouveau chapitre de l’histoire du pays et de consolider les acquis pour une stabilité durable", a souligné Mme Mindaoudou lors d’un exposé devant les Etats membres.
"La Côte d’Ivoire est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest. La reprise économique est remarquable dans le pays, on peut donc fonder l’espoir que les populations ivoiriennes jouissent pleinement des dividendes de cette croissance économique. Cependant, la réconciliation nationale n’avance pas au même rythme que la reprise économique", a-t-elle ajouté.
La représentante spéciale s’est toutefois félicitée du discours prononcé récemment par le président Ouattara, dans lequel il a fait part de sa détermination à faire de la réconciliation nationale la priorité de son second mandat. Elle a aussi salué la grâce accordée à environ 3.100 prisonniers, y compris certains prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011.
"En ce qui concerne les poursuites des auteurs présumés de crimes commis pendant la période post-électorale, les progrès restent encore timides. J’encourage le gouvernement à veiller à ce que les enquêtes menées par la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction soient conduites à leur terme afin de créer les conditions pour juger toutes les personnes qui seront reconnues coupables d’abus et de violations graves des droits de l’Homme sans préjudice de leur appartenance politique", a dit Mme Mindaoudou.
Selon elle, "la poursuite du processus de réconciliation nationale, le renforcement du secteur de la sécurité, en particulier la réforme de l’armée et de la police, la réinsertion et la réintégration durable des ex-combattants, ainsi que l’amélioration de la situation des droits de l’Homme et la justice transitionnelle constituent des défis clefs pour la Côte d’Ivoire sur le chemin d’une stabilité durable".
Alors que des élections législatives sont prévues en décembre, les institutions ivoiriennes auront la tâche d’organiser et de sécuriser un processus électoral qui impliquerait plus d’une centaine de candidats à travers tout le pays, a-t-elle noté.
"Ces élections sont cruciales et devraient engager l’ensemble de la classe politique ivoirienne car elles constituent une opportunité pour l’opposition de participer et d’être représentée à l’Assemblée nationale, dans le cadre du libre jeu démocratique", a dit Mme Mindaoudou.
Dans ce contexte, la représentante spéciale juge essentielle la poursuite du soutien des Nations Unies à la Côte d’Ivoire. Toutefois, les effectifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), qui se situent actuellement à 5.437 militaires et 1.500 agents de police, vont être réduits pour être ramenés à un peu moins de 4.000 troupes au 31 mars 2016.
"L’organisation de ce scrutin dans un climat apaisé donne au peuple de Côte d’Ivoire l’occasion de tourner définitivement la page de la crise, de commencer un nouveau chapitre de l’histoire du pays et de consolider les acquis pour une stabilité durable", a souligné Mme Mindaoudou lors d’un exposé devant les Etats membres.
"La Côte d’Ivoire est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest. La reprise économique est remarquable dans le pays, on peut donc fonder l’espoir que les populations ivoiriennes jouissent pleinement des dividendes de cette croissance économique. Cependant, la réconciliation nationale n’avance pas au même rythme que la reprise économique", a-t-elle ajouté.
La représentante spéciale s’est toutefois félicitée du discours prononcé récemment par le président Ouattara, dans lequel il a fait part de sa détermination à faire de la réconciliation nationale la priorité de son second mandat. Elle a aussi salué la grâce accordée à environ 3.100 prisonniers, y compris certains prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011.
"En ce qui concerne les poursuites des auteurs présumés de crimes commis pendant la période post-électorale, les progrès restent encore timides. J’encourage le gouvernement à veiller à ce que les enquêtes menées par la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction soient conduites à leur terme afin de créer les conditions pour juger toutes les personnes qui seront reconnues coupables d’abus et de violations graves des droits de l’Homme sans préjudice de leur appartenance politique", a dit Mme Mindaoudou.
Selon elle, "la poursuite du processus de réconciliation nationale, le renforcement du secteur de la sécurité, en particulier la réforme de l’armée et de la police, la réinsertion et la réintégration durable des ex-combattants, ainsi que l’amélioration de la situation des droits de l’Homme et la justice transitionnelle constituent des défis clefs pour la Côte d’Ivoire sur le chemin d’une stabilité durable".
Alors que des élections législatives sont prévues en décembre, les institutions ivoiriennes auront la tâche d’organiser et de sécuriser un processus électoral qui impliquerait plus d’une centaine de candidats à travers tout le pays, a-t-elle noté.
"Ces élections sont cruciales et devraient engager l’ensemble de la classe politique ivoirienne car elles constituent une opportunité pour l’opposition de participer et d’être représentée à l’Assemblée nationale, dans le cadre du libre jeu démocratique", a dit Mme Mindaoudou.
Dans ce contexte, la représentante spéciale juge essentielle la poursuite du soutien des Nations Unies à la Côte d’Ivoire. Toutefois, les effectifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), qui se situent actuellement à 5.437 militaires et 1.500 agents de police, vont être réduits pour être ramenés à un peu moins de 4.000 troupes au 31 mars 2016.