Dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, qu’elle a présenté le mercredi 13 janvier 2015 à New York aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, Aïchatou Mindaoudou, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci) a recommandé la réduction des troupes onusiennes sur le territoire ivoirien.
Le rapport du Secrétaire général sur la situation en Côte d’Ivoire présenté par Aïchatou Mindaoudou au Conseil de sécurité s’est appesanti sur les développements majeurs récents intervenus dans le pays. Ce rapport a pris notamment en compte la présidentielle du 25 octobre 2015 et les défis qui restent à relever. Relayés sur Onuci Fm le jeudi 14 janvier 2015, les propos de la chef de l’Onuci devant les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont également fait état de l’évolution des effectifs militaires de l’Onuci. « L’effectif autorisé de la composante militaire de l’Onuci se situe aujourd’hui à 5 437 militaires et 1 500 agents de police. Compte tenu de l’organisation réussie de la présidentielle de 2015, de la situation sécuritaire qui s’améliore sur le terrain et de l’aptitude du gouvernement ivoirien à assumer de plus en plus la mission de sécurité dans le pays, l’Onuci est à même de mettre en œuvre les points contenus dans les paragraphes 65 du rapport du Secrétaire général du 15 mai 2014. Ce qui entraînera une réduction de la force de l’Onuci qui sera ramenée à un peu moins de 4 000 hommes au 31 mars 2016. La mission de la revue stratégique prévue en février formulera des recommandations sur la réduction additionnelle des effectifs militaires et de la police, ainsi que sur le futur de la mission telle que recommandée par le Conseil de sécurité. La poursuite du processus de réconciliation nationale, le renforcement du secteur de sécurité, en particulier la réforme de l’armée et de la police, la réinsertion et la réintégration durable des ex-combattants, ainsi que l’amélioration de la situation des droits de l’Homme et la justice transitionnelle constituent des défis-clés pour la Côte d’Ivoire sur le chemin d’une stabilité durable », a expliqué Aïchatou Mindaoudou.
A ce tableau, a-t-elle poursuivi, s’ajoute la tenue des élections législatives en décembre 2016.
Selon la radio onusienne en Côte d’Ivoire, à son tour de parole, l’ambassadeur Claude Bouah-Kamon, le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies, a justifié les propos d’Aïchatou Mindaoudou et abordé l’avenir de l’Onuci. Pour le diplomate ivoirien, a fait savoir cette radio, il était également question de demander la levée de l’embargo sur les armes qui pèse sur la Côte d’Ivoire « en vue de permettre l’équipement adéquat des forces de défense et de sécurité pour une meilleure surveillance des frontières, notamment à l’Ouest».
Alex A
Le rapport du Secrétaire général sur la situation en Côte d’Ivoire présenté par Aïchatou Mindaoudou au Conseil de sécurité s’est appesanti sur les développements majeurs récents intervenus dans le pays. Ce rapport a pris notamment en compte la présidentielle du 25 octobre 2015 et les défis qui restent à relever. Relayés sur Onuci Fm le jeudi 14 janvier 2015, les propos de la chef de l’Onuci devant les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont également fait état de l’évolution des effectifs militaires de l’Onuci. « L’effectif autorisé de la composante militaire de l’Onuci se situe aujourd’hui à 5 437 militaires et 1 500 agents de police. Compte tenu de l’organisation réussie de la présidentielle de 2015, de la situation sécuritaire qui s’améliore sur le terrain et de l’aptitude du gouvernement ivoirien à assumer de plus en plus la mission de sécurité dans le pays, l’Onuci est à même de mettre en œuvre les points contenus dans les paragraphes 65 du rapport du Secrétaire général du 15 mai 2014. Ce qui entraînera une réduction de la force de l’Onuci qui sera ramenée à un peu moins de 4 000 hommes au 31 mars 2016. La mission de la revue stratégique prévue en février formulera des recommandations sur la réduction additionnelle des effectifs militaires et de la police, ainsi que sur le futur de la mission telle que recommandée par le Conseil de sécurité. La poursuite du processus de réconciliation nationale, le renforcement du secteur de sécurité, en particulier la réforme de l’armée et de la police, la réinsertion et la réintégration durable des ex-combattants, ainsi que l’amélioration de la situation des droits de l’Homme et la justice transitionnelle constituent des défis-clés pour la Côte d’Ivoire sur le chemin d’une stabilité durable », a expliqué Aïchatou Mindaoudou.
A ce tableau, a-t-elle poursuivi, s’ajoute la tenue des élections législatives en décembre 2016.
Selon la radio onusienne en Côte d’Ivoire, à son tour de parole, l’ambassadeur Claude Bouah-Kamon, le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies, a justifié les propos d’Aïchatou Mindaoudou et abordé l’avenir de l’Onuci. Pour le diplomate ivoirien, a fait savoir cette radio, il était également question de demander la levée de l’embargo sur les armes qui pèse sur la Côte d’Ivoire « en vue de permettre l’équipement adéquat des forces de défense et de sécurité pour une meilleure surveillance des frontières, notamment à l’Ouest».
Alex A