S’il rejette totalement l’avis émis par un juriste sur l’irrecevabilité ou non de la liste Augustin Sidy Diallo, l’adversaire déclaré de ce dernier se dit opposer aux solutions extrêmes.
L’avis émis par un juriste, vendredi 15 janvier 2016, dans un quotidien sportif de la place, sur le possible traitement en Commission de recours du problème soulevé par la présence d’Alexis Vagba sur la liste conduite par Augustin Sidy Diallo, a mis en courroux le camp Salif Bictogo. Celui-ci n’a tardé à réagir dans l’après-midi même. « Nous avons saisi dans les délais requis la Commission de recours sur l’irrecevabilité du candidat Alexis Vagba qui invalide automatiquement, contrairement à ce que prétendent certains, la liste Augustin Sidy Diallo », a précisé, d’entrée, Salif Bictogo. Interpellé sur les menaces qu’il fait planer sur le football ivoirien, vu qu’une invalidation probable de la liste Augustin Sidy Diallo pourrait conduire à une impasse néfaste, Salif Bictogo s’en est vivement défendu. « Je n’empêche aucunement la Fédération de fonctionner comme il se doit. J’estime au contraire qu’il faut respecter un minimum. Je ne comprends pas la célérité avec laquelle le comité exécutif sortant conduit les choses. Alors qu’il soutenait que son mandat courait jusqu’en juin 2016 », a rétorqué Salif Bictogo. Qui soutient pourtant, qu’il faut tout mettre en œuvre pour éviter une administration provisoire, comme cela a été le cas dans d’autres pays africains avec son corollaire de déceptions. « Nous sommes prêts à accepter de nouvelles dates. Il suffira de reprogrammer les choses afin que les candidats qui le souhaitent fassent acte de candidature et qu’on nous permette d’éviter ainsi l’administration provisoire », a plaidé Salif Bictogo. Pour qui, ce serait entièrement de la faute du comité exécutif sortant si on en arrivait à cette solution extrême. « Comment pourrions-nous éviter une telle situation quand le président-candidat lui-même est surpris par la fin de son mandat ? J’apprends qu’il fallait être à Yamoussoukro où l’Assemblée a décidé que le dépôt des candidatures s’étale sur dix jours. Mais je ne pouvais pas être à Yamoussoukro simplement parce que ce qui s’y déroulait était totalement illégal », s’est-il justifié. Avant de voler dans les plumes du juriste qui a soutenu qu’il n’y a qu’à enlever le nom d’Alexis Vagba de la liste Augustin Sidy Diallo pour que celle-ci soit parfaitement valable pour le scrutin du 20 février 2016. « C’est une hérésie que de soutenir qu’on peut retirer le nom d’Alexis Vagba pour valider la liste.
Car les dispositions statutaires parlent de dix-huit candidats sur la liste et non dix-sept. Le désistement des candidats n’est possible qu’avant la clôture des candidatures. Dès que la Commission électorale a décidé, la liste est valable. Or, c’est cette liste que nous attaquant en recours », a argué celui qui était déjà le seul concurrent d’Augustin Sidy Diallo à l’élection de septembre 2011. Salif Bictogo a encore réclamé la démission de Charles Légré Dakpa de la tête de la Commission électorale. A l’en croire, alors que ce dernier lui a signifié, dans un courrier en date du 11 janvier 2016, que tous les candidats sur la liste Augustin Sidy Diallo respectaient les exigences statutaires, l’évolution des choses lui aura donné tort.
Patrice BEKET
L’avis émis par un juriste, vendredi 15 janvier 2016, dans un quotidien sportif de la place, sur le possible traitement en Commission de recours du problème soulevé par la présence d’Alexis Vagba sur la liste conduite par Augustin Sidy Diallo, a mis en courroux le camp Salif Bictogo. Celui-ci n’a tardé à réagir dans l’après-midi même. « Nous avons saisi dans les délais requis la Commission de recours sur l’irrecevabilité du candidat Alexis Vagba qui invalide automatiquement, contrairement à ce que prétendent certains, la liste Augustin Sidy Diallo », a précisé, d’entrée, Salif Bictogo. Interpellé sur les menaces qu’il fait planer sur le football ivoirien, vu qu’une invalidation probable de la liste Augustin Sidy Diallo pourrait conduire à une impasse néfaste, Salif Bictogo s’en est vivement défendu. « Je n’empêche aucunement la Fédération de fonctionner comme il se doit. J’estime au contraire qu’il faut respecter un minimum. Je ne comprends pas la célérité avec laquelle le comité exécutif sortant conduit les choses. Alors qu’il soutenait que son mandat courait jusqu’en juin 2016 », a rétorqué Salif Bictogo. Qui soutient pourtant, qu’il faut tout mettre en œuvre pour éviter une administration provisoire, comme cela a été le cas dans d’autres pays africains avec son corollaire de déceptions. « Nous sommes prêts à accepter de nouvelles dates. Il suffira de reprogrammer les choses afin que les candidats qui le souhaitent fassent acte de candidature et qu’on nous permette d’éviter ainsi l’administration provisoire », a plaidé Salif Bictogo. Pour qui, ce serait entièrement de la faute du comité exécutif sortant si on en arrivait à cette solution extrême. « Comment pourrions-nous éviter une telle situation quand le président-candidat lui-même est surpris par la fin de son mandat ? J’apprends qu’il fallait être à Yamoussoukro où l’Assemblée a décidé que le dépôt des candidatures s’étale sur dix jours. Mais je ne pouvais pas être à Yamoussoukro simplement parce que ce qui s’y déroulait était totalement illégal », s’est-il justifié. Avant de voler dans les plumes du juriste qui a soutenu qu’il n’y a qu’à enlever le nom d’Alexis Vagba de la liste Augustin Sidy Diallo pour que celle-ci soit parfaitement valable pour le scrutin du 20 février 2016. « C’est une hérésie que de soutenir qu’on peut retirer le nom d’Alexis Vagba pour valider la liste.
Car les dispositions statutaires parlent de dix-huit candidats sur la liste et non dix-sept. Le désistement des candidats n’est possible qu’avant la clôture des candidatures. Dès que la Commission électorale a décidé, la liste est valable. Or, c’est cette liste que nous attaquant en recours », a argué celui qui était déjà le seul concurrent d’Augustin Sidy Diallo à l’élection de septembre 2011. Salif Bictogo a encore réclamé la démission de Charles Légré Dakpa de la tête de la Commission électorale. A l’en croire, alors que ce dernier lui a signifié, dans un courrier en date du 11 janvier 2016, que tous les candidats sur la liste Augustin Sidy Diallo respectaient les exigences statutaires, l’évolution des choses lui aura donné tort.
Patrice BEKET