Le mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso et transmis par Interpol contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de la Côte d’Ivoire, s’est fait ‘’au mépris des us et coutumes en la matière’’. C’est la substance du communiqué de la présidence ivoirienne daté du lundi 18 janvier 2016 et lu ce jour dans la grande édition du journal télévisé de 20 heures sur la première chaine nationale (RTI 1). ‘’La présidence de la République de Côte d’Ivoire s’étonne que ce document qui vise le président de la deuxième institution de la République de Côte d’Ivoire ait été fait au mépris des règles, des us et coutumes en la matière au regard des liens séculaires d’amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples’’, nous dit la note. Toutefois, poursuit le communiqué, ‘’la République de Côte d’Ivoire tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient afin d’éviter tout différend entre nos deux Etats’’.
Rappelons que le Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international le 8 janvier 2015 et saisi Interpol contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien chef de la rébellion . Il est accusé par la justice burkinabè d’avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015.
Danielle Tagro
Rappelons que le Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international le 8 janvier 2015 et saisi Interpol contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ancien chef de la rébellion . Il est accusé par la justice burkinabè d’avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015.
Danielle Tagro