Le député-maire de Fresco Alain Lobognon, a réagi sur le mandat d’arrêt lancé par le Burkina contre le président du parlement ivoirien Guillaume Soro et ce, à travers sa page Facebook. Ci-dessous le post d’Alain Lobognon
La situation s’empire...Combien sont-ils les dirigeants politiques dans nos pays Africains qui ont assimilé le langage et le comportement diplomatique avant d’arriver au Pouvoir ?
Longtemps dans l’antichambre du Pouvoir, ils ne rêvaient que de prendre la place du Chef pour régner sur le Peuple. Chez notre voisin historique du Nord, les têtes pensantes du nouveau régime semblent mettre à exécution des projets savamment mûris depuis plusieurs mois. Ressusciter une guerre froide pour montrer que la Côte d’Ivoire ne représente rien devant le grand peuple intègre. Le respect de la Constitution, ils s’en moquent. Des citoyens sont privés de droits constitutionnels au mépris d’une Constitution que l’on croyait inviolable. On fabrique des preuves en violation de la vie privée. Pourtant chez nos voisins du Nord, la vie privée est fortement protégée par les lois burkinabè à commencer par la loi suprême, la Constitution, en son article 6 qui stipule que : «La demeure, le domicile, la vie privée et familiale, le secret de la correspondance de toute personne, sont inviolables. Il ne peut y être porté atteinte."
Des accusations farfelues pour se donner de la contenance en s’abritant derrière des juges militaires qui semblent avoir oublié cette règle Militaire : "les loups ne se mangent pas entre eux". On lance un mandat d’arrêt sans passer par l’ouverture d’une information judiciaire. L’objectif visé est atteint. Humilier l’allié gênant d’un adversaire qui fait peur. Nos voisins se trompent lourdement. Les relations entre les États se fondent, dans les Démocraties modernes, sur la vérité au détriment d’un populisme ancien qui n’a jamais servi les intérêts des Peuples. Il n’est pas encore tard pour rattraper les choses et s’inscrire dans des rapports de bons voisinages durables. Les nouveaux démocrates intègres doivent se rendent compte avant qu’il ne soit trop tard, que chaque pays dispose d’un arsenal pour pourrir les relations avec l’autre. Nous n’en sommes pas encore là. Même si les documents qui circulent sur les réseaux sociaux peuvent laisser croire que la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso sont loin d’une historique rupture diplomatique dont un seul sortira plus que perdant.
En attendant de reprendre ma plume, excellente semaine à toutes et à tous.
Alain Lobognon
La situation s’empire...Combien sont-ils les dirigeants politiques dans nos pays Africains qui ont assimilé le langage et le comportement diplomatique avant d’arriver au Pouvoir ?
Longtemps dans l’antichambre du Pouvoir, ils ne rêvaient que de prendre la place du Chef pour régner sur le Peuple. Chez notre voisin historique du Nord, les têtes pensantes du nouveau régime semblent mettre à exécution des projets savamment mûris depuis plusieurs mois. Ressusciter une guerre froide pour montrer que la Côte d’Ivoire ne représente rien devant le grand peuple intègre. Le respect de la Constitution, ils s’en moquent. Des citoyens sont privés de droits constitutionnels au mépris d’une Constitution que l’on croyait inviolable. On fabrique des preuves en violation de la vie privée. Pourtant chez nos voisins du Nord, la vie privée est fortement protégée par les lois burkinabè à commencer par la loi suprême, la Constitution, en son article 6 qui stipule que : «La demeure, le domicile, la vie privée et familiale, le secret de la correspondance de toute personne, sont inviolables. Il ne peut y être porté atteinte."
Des accusations farfelues pour se donner de la contenance en s’abritant derrière des juges militaires qui semblent avoir oublié cette règle Militaire : "les loups ne se mangent pas entre eux". On lance un mandat d’arrêt sans passer par l’ouverture d’une information judiciaire. L’objectif visé est atteint. Humilier l’allié gênant d’un adversaire qui fait peur. Nos voisins se trompent lourdement. Les relations entre les États se fondent, dans les Démocraties modernes, sur la vérité au détriment d’un populisme ancien qui n’a jamais servi les intérêts des Peuples. Il n’est pas encore tard pour rattraper les choses et s’inscrire dans des rapports de bons voisinages durables. Les nouveaux démocrates intègres doivent se rendent compte avant qu’il ne soit trop tard, que chaque pays dispose d’un arsenal pour pourrir les relations avec l’autre. Nous n’en sommes pas encore là. Même si les documents qui circulent sur les réseaux sociaux peuvent laisser croire que la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso sont loin d’une historique rupture diplomatique dont un seul sortira plus que perdant.
En attendant de reprendre ma plume, excellente semaine à toutes et à tous.
Alain Lobognon