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Politique Publié le jeudi 21 janvier 2016 | APA

Mamadou Koulibaly réclame une commission d’enquête parlementaire dans l’affaire Soro

© APA Par Cyprien Kouassi
Présidentielle 2015: Une délégation de la CNDHCI échange avec Mamadou Koulibaly
Mardi 13 octobre 2015. Abidjan.La Commission Nationale des Droits de l`Homme (CNDHCI) conduite par sa présidente Badjo Ezouehu Paulette a rencontré le président du parti LIDER, Mamadou Coulibaly. La CNDHCI a présenté à cette occasion l` observatoire national pour le monitoring des droits de l`homme en période électorale.
L’ex-Président du parlement ivoirien, Mamadou Koulibaly, Président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) a recommandé, mercredi, la mise en place d’une commission d’enquête sur l’affaire des écoutes téléphoniques qui a abouti au lancement d’un mandat d’arrêt contre le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro.

« Dans des affaires de ce genre, on met en place une commission d'enquête parlementaire. C'est tout », rapporte le site officiel de LIDER citant l'ex-Président du parlement ivoirien Mamadou Koulibaly, se prononçant sur cette question au cours d'une cérémonie de présentation de vœux au sein de son parti.

A cette occasion, l'ancien député de Koumassi (Sud d'Abidjan) s'est prononcé sur plusieurs sujets d'actualités notamment la révision constitutionnelle annoncée par le chef de l'Etat Alassane Ouattara lors de son message à la nation et son retrait de la course au fauteuil présidentiel en octobre dernier.

« La révision constitutionnelle dont on parle, ce n'est pas pour donner plus de pouvoir aux populations – comme celle proposée par LIDER pour l'instauration du régime parlementaire-. Celle dont parle Ouattara, c'est pour accroitre encore plus les pouvoirs du président pour mieux écraser les populations. Ouattara calibre la Constitution pour lui-même », a-t-il commenté.

Revenant sur son retrait lors de la dernière présidentielle d'octobre 2015, Mamadou Koulibaly a expliqué qu'au « congrès, nous avions dit que nous n'irions aux élections que si les conditions d'une élection démocratique étaient remplies. Si nous y étions allés, nous aurions été en porte-à-faux avec les décisions du congrès ».

« L'abstention est une option. La démocratie se construit sur des règles. Quand quelque chose est soumise à un vote, j'ai le droit de dire +oui+, +non+ ou «cela ne m'intéresse pas». Ceux qui critiquent l'abstention font la promotion de la dictature », estime l'universitaire.


SY/ls/APA
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