Abidjan- Le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré jeudi à Abidjan Pascal Affi N’Guessan, le chef du Front Populaire Ivoirien (FPI-opposition), dans le cadre d’un dialogue politique devant aboutir à la libération des derniers détenus de la crise post-électorale de 2010-2011.
"Nous avons enregistré de réelles avancées et une disposition en faveur du règlement définitif de tous les problèmes de la crise post-électorale", a déclaré à la presse M. Affi N’Guessan, après plus de trois heures d’entretien avec M. Ouattara.
"Le principe de la libération des prisonniers politiques est acquis", a poursuivi le chef du FPI, parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, soulignant que M. Ouattara a "marqué son accord".
Le FPI qui parle de "300 personnes" devrait confronter sa liste avec celle du gouvernement qui évoque "entre "140 et 150 prisonniers", a-t-il précisé.
Le président Ouattara a annoncé le 31 décembre avoir accordé des grâces à 3.100 détenus dont certains de la crise post-électorale, dans son traditionnel discours à la nation à la veille du Nouvel An.
La crise post-électorale née du refus de l’ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara au scrutin présidentiel de 2010, avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.
Le président Ouattara a été réélu dès le premier tour (avec 83,66% des suffrages) en octobre 2015 pour un nouveau mandat de 5 ans.
Deux camps s’opposent au sein du FPI, la principale formation d’opposition, plongée dans une crise profonde depuis plusieurs mois.
D’un côté, les "gbagbistes", fidèles de Laurent Gbagbo - écroué à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye et qui doit être jugé le 28 janvier -, qui font de sa libération "le coeur de la stratégie de lutte du parti". De l’autre, les "affistes" -- fidèles de Pascal Affi N’Guessan --, qui aspirent à s’investir dans le jeu politique.
ck/eak/de
"Nous avons enregistré de réelles avancées et une disposition en faveur du règlement définitif de tous les problèmes de la crise post-électorale", a déclaré à la presse M. Affi N’Guessan, après plus de trois heures d’entretien avec M. Ouattara.
"Le principe de la libération des prisonniers politiques est acquis", a poursuivi le chef du FPI, parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, soulignant que M. Ouattara a "marqué son accord".
Le FPI qui parle de "300 personnes" devrait confronter sa liste avec celle du gouvernement qui évoque "entre "140 et 150 prisonniers", a-t-il précisé.
Le président Ouattara a annoncé le 31 décembre avoir accordé des grâces à 3.100 détenus dont certains de la crise post-électorale, dans son traditionnel discours à la nation à la veille du Nouvel An.
La crise post-électorale née du refus de l’ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara au scrutin présidentiel de 2010, avait fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.
Le président Ouattara a été réélu dès le premier tour (avec 83,66% des suffrages) en octobre 2015 pour un nouveau mandat de 5 ans.
Deux camps s’opposent au sein du FPI, la principale formation d’opposition, plongée dans une crise profonde depuis plusieurs mois.
D’un côté, les "gbagbistes", fidèles de Laurent Gbagbo - écroué à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye et qui doit être jugé le 28 janvier -, qui font de sa libération "le coeur de la stratégie de lutte du parti". De l’autre, les "affistes" -- fidèles de Pascal Affi N’Guessan --, qui aspirent à s’investir dans le jeu politique.
ck/eak/de