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Politique Publié le vendredi 22 janvier 2016 | Alerte Info

Putsch manqué au Burkina: Une conversation entre l’épouse de Diendéré et le Lt-Col ivoirien Zakaria Koné diffusée sur RFI

© Alerte Info Par Prisca
Justice : Le tribunal militaire d’Abidjan ouvre ses portes
Jeudi 1 mars 2012. Abidjan. Plateau. Etat major. Le tribunal militaire d’Abidjan a ouvert ses portes en presence des membres du gouvernements et responsables de l’armées. Photo : Cdt Koné Zakaria
Un enregistrement présenté comme une conversation entre l’épouse du général Gilbert Diendéré et le lieutenant-colonel ivoirien Zakaria Koné discutant d’un éventuel appui logistique et humain pour éviter un échec du putsch perpétré en septembre 2015 au Burkina Faso, a été diffusé vendredi sur Radio France International (RFI).

"Ne vous en faites pas, ici (en Côte d’Ivoire) vous avez beaucoup de soutiens la vieille (une appellation affective de Mme Fatou Diendéré). Même si c’est un affrontement, vous avez beaucoup de soutiens. Que ce soit en hommes, que ce soit d’autres", indique une voix attribuée au lieutenant-colonel Koné

Dans cette conversation, l’ex-commandant de zone de l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), fait état de l’émotion du chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko qu’il dit avoir vu "couler une larme".

"C’était ma première fois de voir le général Bakayoko" pleurer, poursuit le lieutenant-colonel Zakaria Koné, sans préciser la circonstance.

Dans une autre bande sonore présentée comme une conversation entre le général Bakayoko et le général Gilbert Diendéré, diffusé également vendredi matin sur RFI, le chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne incite son interlocuteur à "mener l’action (et à) monter un truc bien" sinon "l’issue va se resserrer et (il) n’aura plus aucune marge de manœuvre", en cas d’échec du putsch.

Ces nouveaux enregistrements téléphoniques interviennent après le mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè à l’encontre du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, accusé d’être impliqué dans cette tentative de coup d’Etat au Burkina Faso, après la diffusion sur internet d’une conversation entre lui et l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, discutant des moyens d’éviter l’échec du putsch du général Diendéré.

EFI
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