Conduits par Dr Joseph Gadji, chef des chefs du département de Gagnoa, 165 chefs de village, dont 16 chefs de canton et 30 chefs de tribu accompagnés de 14 chefs de communauté (à la tête de 100 membres des différentes communautés), au total, 300 personnalités coutumières et traditionnelles ont partagé un repas de la nouvelle année avec leur fils et frère, Professeur Maurice Kakou Guikahué, dans son village à Dikouéhipalégnoa, dans la sous-préfecture du département Gagnoa, région du Gôh. C’était le dimanche 24 janvier dernier, dans une convivialité fraternelle exemplaire.
Après les civilités traditionnelles, place aux interventions. «Nous sommes habitués aux funérailles de nos parents les weekend. Aujourd’hui au moins, nous nous retrouvons pour s’amuser un peu. Et c’est le ministre Guikahué qui a demandé cela. Je voudrais vous remercier tous, remercier particulièrement notre fils, le ministre Kakou Guikahué, qui a eu l’initiative d’inviter tous les chefs du département de Gagnoa. Pour cela, je lui dis grand merci. Ceci est une marque de confiance et de considération. Il n’a pas exclus les autres, il a dit Gagnoa c’est chez moi, j’invite tout le monde. Je voudrais encore lui dire merci. Que cette rencontre se déroule très bien», a dit le porte-parole des chefs.
Quant au Professeur Maurice Kakou Guikahué, il dira: «Je voudrais saluer particulièrement le chef Gadji Joseph, d’abord pour la mobilisation qu’il a faite, mais c’est lui qui a eu l’idée d’aller au-delà des chefs de village et d’associer des chefs de communauté à cette rencontre. Chef, merci pour cette ouverture. Je voudrais saluer tous les chefs de toutes les sous-préfectures, toutes les sous-préfectures sont représentées. Aujourd’hui est dimanche, un jour de culte. Vous avez pu vous organiser pour aller au culte et après venir ici, je voudrais vous dire merci. Ce qui m’a marqué, c’est qu’à 10h00, les premiers chefs étaient déjà présents au village, le chef de Guéménédou a été le premier, pour une rencontre qui était prévue à 12h30. Vous êtes venus nombreux. Merci à vous tous pour l’intérêt que vous portez à votre fils que je suis. Pourquoi cette rencontre ? Votre chef Gadji a dû vous l’expliquer, mais je voudrais le dire moi-même. L’année 2015 a été une année d’angoisse et d’incertitude. On se demandait qu’est-ce qu’on va devenir? Qu’est-ce qui va se passer avec les élections? Et vous les chefs, vous vous êtes rencontrés, vous avez parlé entre vous et avec vos sujets. Et l’année 2015 s’est très bien passée. Cela fait longtemps que je suis en politique, mais c’est en 2015 que j’ai visité le maximum de chefs dans des circonstances diverses. L’année 2015 s’est bien passée pour le département de Gagnoa. Et nous avons reçu le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Vous avez fait un discours devant le chef de l’Etat qui nous a dédouanés, nous cadres de Gagnoa, de beaucoup de choses. Maintenant, nous avons la tête haute, l’esprit serein. La preuve, au dernier gouvernement, il y a eu un fils de Gagnoa qui a été nommé. C’est très important. Aujourd’hui, c’est la nouvelle année, nous devrions nous rencontrer le 29 janvier, mais avec les calendriers qui ne le permettent pas, nous avons dû ramener au 24 janvier. Je voudrais m’excuser pour ce changement et vous dire merci pour être tous venus pour partager un repas de la nouvelle année avec moi. Dieu aidant, l’année dernière, j’ai pu économiser un peu, j’ai donc acheté un bœuf pour un repas entre parents. Il n’y a rien de plus. Merci. Bonne et heureuse année 2016. Que toutes vos entreprises soient couronnées de succès».
Cette rencontre a été appréciée à sa juste valeur par les gardiens de la tradition du département de Gagnoa. «C’était vraiment merveilleux. Tous les chefs sans distinction de parti politique et d’ethnie étaient tous là. Ceux qui n’ont pas pu venir se sont fait représentés. En sommes, tous les villages et toutes les communautés étaient représentés. Nous avons bien mangé, sans parler de politique. C’est une grande première. Comme l’a dit notre président Gadji, nous prierons Dieu pour que le ministre Kakou Guikahué ait la santé et économise davantage pour perpétuer, l’année prochaine et les années qui suivront, cette rencontre autour d’un repas. Cela va renforcer la cohésion sociale dans le département. Cela va de facto permettre de célébrer la fraternité et la solidarité chaque année», nous a confié Gbalou Irigoua Arsène, Chef de la Tribu Kôh-Niabré et Chef du village de Guéménédou, membre de la Chambre départementale des rois et chefs traditionnels.
Pr Guikahué avait à ses côtés, Bodi Théodore, député de Diégonéfla, Bagrou Goli, maire de Diégonéfla, André Logbo, député de Guibéroua, Thomas Zahui, conseiller économique et social.
Après les civilités traditionnelles, place aux interventions. «Nous sommes habitués aux funérailles de nos parents les weekend. Aujourd’hui au moins, nous nous retrouvons pour s’amuser un peu. Et c’est le ministre Guikahué qui a demandé cela. Je voudrais vous remercier tous, remercier particulièrement notre fils, le ministre Kakou Guikahué, qui a eu l’initiative d’inviter tous les chefs du département de Gagnoa. Pour cela, je lui dis grand merci. Ceci est une marque de confiance et de considération. Il n’a pas exclus les autres, il a dit Gagnoa c’est chez moi, j’invite tout le monde. Je voudrais encore lui dire merci. Que cette rencontre se déroule très bien», a dit le porte-parole des chefs.
Quant au Professeur Maurice Kakou Guikahué, il dira: «Je voudrais saluer particulièrement le chef Gadji Joseph, d’abord pour la mobilisation qu’il a faite, mais c’est lui qui a eu l’idée d’aller au-delà des chefs de village et d’associer des chefs de communauté à cette rencontre. Chef, merci pour cette ouverture. Je voudrais saluer tous les chefs de toutes les sous-préfectures, toutes les sous-préfectures sont représentées. Aujourd’hui est dimanche, un jour de culte. Vous avez pu vous organiser pour aller au culte et après venir ici, je voudrais vous dire merci. Ce qui m’a marqué, c’est qu’à 10h00, les premiers chefs étaient déjà présents au village, le chef de Guéménédou a été le premier, pour une rencontre qui était prévue à 12h30. Vous êtes venus nombreux. Merci à vous tous pour l’intérêt que vous portez à votre fils que je suis. Pourquoi cette rencontre ? Votre chef Gadji a dû vous l’expliquer, mais je voudrais le dire moi-même. L’année 2015 a été une année d’angoisse et d’incertitude. On se demandait qu’est-ce qu’on va devenir? Qu’est-ce qui va se passer avec les élections? Et vous les chefs, vous vous êtes rencontrés, vous avez parlé entre vous et avec vos sujets. Et l’année 2015 s’est très bien passée. Cela fait longtemps que je suis en politique, mais c’est en 2015 que j’ai visité le maximum de chefs dans des circonstances diverses. L’année 2015 s’est bien passée pour le département de Gagnoa. Et nous avons reçu le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Vous avez fait un discours devant le chef de l’Etat qui nous a dédouanés, nous cadres de Gagnoa, de beaucoup de choses. Maintenant, nous avons la tête haute, l’esprit serein. La preuve, au dernier gouvernement, il y a eu un fils de Gagnoa qui a été nommé. C’est très important. Aujourd’hui, c’est la nouvelle année, nous devrions nous rencontrer le 29 janvier, mais avec les calendriers qui ne le permettent pas, nous avons dû ramener au 24 janvier. Je voudrais m’excuser pour ce changement et vous dire merci pour être tous venus pour partager un repas de la nouvelle année avec moi. Dieu aidant, l’année dernière, j’ai pu économiser un peu, j’ai donc acheté un bœuf pour un repas entre parents. Il n’y a rien de plus. Merci. Bonne et heureuse année 2016. Que toutes vos entreprises soient couronnées de succès».
Cette rencontre a été appréciée à sa juste valeur par les gardiens de la tradition du département de Gagnoa. «C’était vraiment merveilleux. Tous les chefs sans distinction de parti politique et d’ethnie étaient tous là. Ceux qui n’ont pas pu venir se sont fait représentés. En sommes, tous les villages et toutes les communautés étaient représentés. Nous avons bien mangé, sans parler de politique. C’est une grande première. Comme l’a dit notre président Gadji, nous prierons Dieu pour que le ministre Kakou Guikahué ait la santé et économise davantage pour perpétuer, l’année prochaine et les années qui suivront, cette rencontre autour d’un repas. Cela va renforcer la cohésion sociale dans le département. Cela va de facto permettre de célébrer la fraternité et la solidarité chaque année», nous a confié Gbalou Irigoua Arsène, Chef de la Tribu Kôh-Niabré et Chef du village de Guéménédou, membre de la Chambre départementale des rois et chefs traditionnels.
Pr Guikahué avait à ses côtés, Bodi Théodore, député de Diégonéfla, Bagrou Goli, maire de Diégonéfla, André Logbo, député de Guibéroua, Thomas Zahui, conseiller économique et social.