La justice burkinabè qui a émis un mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro accusé d’être impliqué dans une tentative de coup d’Etat souhaite l’auditionner sur le mouvement d’un hélicoptère entre Ouagadougou et la commune de Niangoloko (près de la frontière ivoirienne), a rapporté mardi l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
"Les juges chargés de l’enquête concernant la tentative de coup d’État de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) veulent (…)entendre Guillaume Soro, sur (...) l’aller-retour d’un hélicoptère de l’armée de l’air burkinabè entre Ouaga et la petite ville de Niangoloko, près de la frontière ivoirienne, le 19 septembre", deux jours après la prise du pouvoir par le général Gilbert Diendéré, indique l’hebdomadaire sur son site internet.
"Cinq hommes avaient pris place à bord de l’appareil", souligne l’hebdomadaire précisant que "les membres de l’équipage ont affirmé aux juges que des personnes "venues de Côte d’Ivoire leur avaient remis des caisses de grenades lacrymogènes et une valise".
Le 16 septembre, l’ex-garde prétorienne de l’ancien-président Blaise Compaoré (contraint à la démission par des manifestations le 31 octobre 2014 après 27 ans de règne) a perpétré un coup d’Etat rejeté dès les premières heures, par la communauté nationale et internationale. Face ce rejet les putschistes, avec à leur tête le général Diendéré, ont renoncé à la prise du pouvoir.
Selon Jeune Afrique, les juges veulent également "entendre" M. Soro sur "la découverte lors d’une perquisition de son domicile à Ouagadougou de 300 gilets pare-balles et de grenades".
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat manqué depuis la diffusion le 12 novembre sur Internet d’un enregistrement sonore présenté comme une conversation entre lui et Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, discutant des moyens d’éviter l’échec du putsch du général Diendéré.
Ces deux personnalités ont nié avoir eu cette conversation téléphonique jugée "authentique" par des officiels burkinabè dont l’ex-Premier ministre de la transition Isaac Zida.
Début décembre, Guillaume Soro avait fait l’objet d’un mandat d’amener par une juge d’instruction française, Sabine Khéris, au cours d’un séjour en France "dans le cadre de la COP21".
La magistrate avait voulu l’entendre à la suite d’une plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration, traitement dégradant et inhumain" après la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
La présidence ivoirienne "étonnée" que le mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale "ait été émis au mépris des règles en la matière" a souhaité "régler cette question par voie diplomatique".
ABL
"Les juges chargés de l’enquête concernant la tentative de coup d’État de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) veulent (…)entendre Guillaume Soro, sur (...) l’aller-retour d’un hélicoptère de l’armée de l’air burkinabè entre Ouaga et la petite ville de Niangoloko, près de la frontière ivoirienne, le 19 septembre", deux jours après la prise du pouvoir par le général Gilbert Diendéré, indique l’hebdomadaire sur son site internet.
"Cinq hommes avaient pris place à bord de l’appareil", souligne l’hebdomadaire précisant que "les membres de l’équipage ont affirmé aux juges que des personnes "venues de Côte d’Ivoire leur avaient remis des caisses de grenades lacrymogènes et une valise".
Le 16 septembre, l’ex-garde prétorienne de l’ancien-président Blaise Compaoré (contraint à la démission par des manifestations le 31 octobre 2014 après 27 ans de règne) a perpétré un coup d’Etat rejeté dès les premières heures, par la communauté nationale et internationale. Face ce rejet les putschistes, avec à leur tête le général Diendéré, ont renoncé à la prise du pouvoir.
Selon Jeune Afrique, les juges veulent également "entendre" M. Soro sur "la découverte lors d’une perquisition de son domicile à Ouagadougou de 300 gilets pare-balles et de grenades".
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat manqué depuis la diffusion le 12 novembre sur Internet d’un enregistrement sonore présenté comme une conversation entre lui et Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, discutant des moyens d’éviter l’échec du putsch du général Diendéré.
Ces deux personnalités ont nié avoir eu cette conversation téléphonique jugée "authentique" par des officiels burkinabè dont l’ex-Premier ministre de la transition Isaac Zida.
Début décembre, Guillaume Soro avait fait l’objet d’un mandat d’amener par une juge d’instruction française, Sabine Khéris, au cours d’un séjour en France "dans le cadre de la COP21".
La magistrate avait voulu l’entendre à la suite d’une plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration, traitement dégradant et inhumain" après la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
La présidence ivoirienne "étonnée" que le mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale "ait été émis au mépris des règles en la matière" a souhaité "régler cette question par voie diplomatique".
ABL